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Prière au travail, l'évolution

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Entreprise. Islam et entreprise, voilà un couple qui a connu quelques frictions. Vous vous souvenez peut-être comme nous d’un expert quelconque qui, voilà quelques années, tira la sonnette d’alarme sur l’islamisation galopante dans le monde de l’entreprise. Le plaisantin avait même avancé une théorie selon laquelle les « islamistes radicaux » avaient élaboré une stratégie d’entrisme et de noyautage des sociétés qu’ils intégraient. Selon ce dernier, ces islamistes radicaux commençaient par faire du prosélytisme religieux (comme s’appeler Mohamed ?), puis prenaient le contrôle de la communauté musulmane dans l’entreprise (via le bluetooth de leur téléphone ?), pour finir par remettre en question les règles de l’entreprise et imposer les valeurs islamiques (comme exiger la délocalisation du siège social de l’entreprise à Kandahar ?). C’est presque rigolo, mais un peu trop long pour tenir dans un emballage Carambar. Ce genre de théories fumeuses a longtemps eu bonne presse, très bonne presse. Relisez pour vous en convaincre les papiers de Cécilia Gabizon du Figaro, sous la plume de qui on apprend toujours que derrière la barbe se profile le chaos.

Aujourd’hui, la situation change. L’islam est bon an mal an plus accepté – mettons de côté le racolage médiatique récurrent. Alors qu’hier envisager de prier pendant sa pause au boulot suscitait la réprobation et provoquait une levée de boucliers, voilà qu’un quotidien national donne la parole à une avocate, Marie-Aimée Peyron, membre de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité), qui nous dit ce qui suit :

L’employeur n’est tenu à aucune action différenciée vis-à-vis des employés pratiquants : rien ne l’oblige à instaurer un lieu de prière ou à mettre en place des menus spéciaux (hallal, casher, végétarien…). L’employé doit effectuer ses prières sur son temps légal de pause et poser un congé en cas d’absence pour raisons religieuses. De son côté, l’employeur ne peut pas lui refuser de les lui accorder, sauf en cas d’impératifs liés à la bonne marche de l’entreprise – comme pour n’importe quel salarié.

« L’employé doit effectuer ses prières sur son temps légal de pause » : une page semble tournée, non ?

Source : La Tribune

Crédit photo Une (la photo a été prise au National Science Museum de Londres. Il s’agit de la « faith room », salle de prière à l’accueil du musée, disponible pour les visiteurs et les employés)

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2 Commentaires

  1. As salâmou alaykoum,
    le fait que la HALDE autorise la prière pendant les temps de pause est une bonne chose mais je doute que l’argument soit suffisant pour l’employeur.

  2. As salâmou alaykoum,
    suite à ton article, j’ai fait une recherche sur cécilia gabizon; je suis tombé sur un article d’elle paru dans le figaro, intitulé  » à Venissieux, terre d’expansion de l’Islam » ; outre le fait qu’elle collectionne les clichés et les contre vérités, elle a fait preuve de toute sa culture Islamique dans une phrase d’anthologie. Je cite le début: « inspirés par les frères musulmans Tarik et Ramadan… » je pense que cela suffit à prouver le sérieux de la dame en question…

  3. As salamou alaykoum,

    comme je l’ai déjà signalé, je ne suis pas un pro du clavier; donc mille excuses à tous pour ne pas avoir mis le lien: je ne sais pas le faire; mais si vous voulez voir par vous même, cherchez sur google la dame en question et sélectionnez l’article pré-cité: outre cette phrase culte, elle accumule toute sorte d’inepties, de vannes scabreuses et des anecdotes soi disant prononcées par des musulmans mais qu’on entend surtout dans la bouche des racistes de base (ex: les enfants refusent de manger des carottes parce qu’elles ne sont pas égorgées…sisi, c’est marqué… et si c’est le figaro qui le dit…)bref, un article orienté

  4. As salam ‘aleykoum,

    J’avais posté un commentaire avec le lien pendant la petite pause estivale d’Al Kanz, et le commentaire est resté en modération.
    Voici le lien avec l’article de cette dame:
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/07/01/01016-20090701ARTFIG00037–venissieux-terre-d-expansion-de-la-burqa-.php
    J’avais eu du mal à m’en remettre pour « Tarik ET Ramadan ». Comment peut-on être journaliste et publier de pareilles inepties? Surtout que c’est un personnage connu (Tariq Ramadan)!…

  5. As salamou alaykoum,
    quand tu lis la phrase: « inspirés par les frères musulmans Tarik et Ramadan » ça ne ressemble pas à une coquille; et je trouve vraiment drôle l’association « frères musulmans » et « Tarik et Ramadan »; si malgré tout, c’est une coquille, elle aura eu le mérite de nous faire rire…

  6. As-salâmou ‘alaykoum,

    Al-Kanz, en parlant de coquilles, j’ai pu en localiser quelques unes en lisa :

    « Alors qu’hier envisager de prier pendant sa pause au boulot suscitAIT la réprobation et provoquAIT une levée de boucliers (…) »

    Bârak-Allâhou fîkoum.

    Was-salâmou ‘alaykoum.

  7. Désolé pour ces coupures, j’ai fait une mauvaise manipulation.
    Soubhân-Allâh, quelle rapidité Al-Kanz ! Vous êtes aux aguets… : )

    Wa fîka, wa fî ‘amalikoum bârak-Allâh.

    Was-salâmou ‘alaykoum.

  8. AsSalamou ‘alaykum,

    @driver12 : …

    C’est une bonne avancée. J’espère que cela va accentuer la demande, et nous pousser à demander plus de reconnaissance auprès des employeurs.

  9. as-salâmu ‘alaykum

    Jouhayna, légalement ça a toujours été possible. Le problème ne relève pas de la loi. C’est très souvent un problème de personnes et d’étroitesse d’esprit.

  10. assalam,

    Le problème à ma connaissance ne relève pas tant des législations que du règlement intérieur de l’entreprise, y compris par des interprétations frileuses des dispositions.
    Enfin, il incombe au musulman de se montrer digne de cette confiance (ablutions sans inondation, choisir un coin discret, compenser à l’employeur les minutes passées en prière, ne pas profiter du prétexte pour traîner vers la machine à café…). Les responsabilités, ce sont des droits mais aussi des devoirs. 🙂

  11. @Muhammad : Conaissez-vous le terme laïcité? Bientôt on aura aussi le droit à des mosquées dans les lieux de travail? C’est on ne peut plus aberrant et cela relève d’activités extrémistes radicales douteuses. Même dans les pays à majorité musulmane, il n’y a pas ce genre de choses. Ceci n’est rien d’autre que de la provocation qui met de l’huile sur le feu, et de l’huile sur le feu il y en a déjà assez, on approche l’explosion.

  12. @mohammed : Désolé pour le doublon mais je n’ai pas vu votre message. Que voulez-vous dire par Charles Martel? Cet homme est mort il y a perpète, il y a peu de chances que j’ai pu faire amitié avec!

  13. As salâmou alaykoum,
    driver 12, charles martel est le pseudonyme employé par une personne qui sévit sur un site islamophobe, et qui a récemment honoré Al-kanz de sa présence; le fait que vous disiez bonjour au lieu du salam habituel (quand vous utilisez une formule de politesse,ce qui n’a pas été le cas dans vos deux derniers messages) et surtout la teneur de vos propos me fait penser que vous êtes fait dans le même moule que ledit charles martel

  14. Bonjour,
    j’ai un peu rédigé mon message à la va vite que j’ai presque oublié de le relire. Salam habituel? Alors comme ça dire Bonjour est une marque d’hostilité? Merci d’éviter les amalgames douteux.
    Loupé sinon! Je suis tout sauf islamophobe, critiquer la mise en place de lieux de prières dans les entreprises cela n’a rien d’islamophobes, ça serait des sikhs, des chrétiens ou je ne sais qui j’aurais tout de même critiqué cela.

  15. As salamou alaykoum,
    bonjour n’est pas une marque d’hostilité,au contraire mais le salam est habituel sur Al -kanz;j’ai fait remarqué votre absence de formule de politesse surtout.Vous n’êtes pas islamophobe tant mieux,je tiens à vous faire remarquer que vous êtes le seul à parler d’une salle de prière sur le lieu de travail, l’article dit que nul n’oblige l’employeur à mettre à disposition une salle de prière pour ses salariés.
    ALLAH yahdik

  16. Salem Aleikum

    La question ici n’est pas tant d’exiger la création d’un lieu de culte dans l’enceinte de l’entreprise que de permettre à de simples pratiquants de disposer, sur leur temps de pause, du droit de s’acquitter d’une obligation qui n’empiète en rien sur l’arsenal rigoriste d’une laïcité étriquée, enfin je veux juste parler ici de la formule dont on nous rabat les oreilles depuis qu’un fichu bariolé a mis en son temps la République en danger. Pour qui possède le minimum requis en matière de culture historique et philosophique il apparaîtra comme clair et évident que les sempiternelles arguties sur l’opposition supposée entre un islam obscurantiste, par nature (puisque c’est toujours de cela dont il s’agit, mais non personne n’est islamophobe pourtant, oh gare aux postures victimaires…) et une félicité qui si elle n’était pas d’obédience sacrée nous le montrerait pour le moins, la laïcité n’est pas un modèle abouti, juste la jonction entre un dispositif légal qui se devait d’apaiser les tenions nées d’une scission qui n’est que le soubresaut d’une longue hyménée entre pouvoir et clergé, et la nécessité de consolider les digues d’une République qui en était déjà à sa troisième mouture au moment où le texte fut adopté.
    Alors que ceux qui se sentent perpétuellement chatouillés du clavier pour dire combien la laïcité leur offre une sorte de transcendance depuis la sortie du berceau et qui, de fait, craignent, que de sordides babares en viennent à coups de génuflexions répétées et de foulards fagottés lui rompre pour le mieux ce qui lui tînt pourtant lieu d’équilibre, à tous ceux là le chaste et preux laïcard leur dit « non », « no pasaran », allons cessez donc messieurs du divers12, et autres galopins de cette engeance de prendre les vessies pour des lanternes et permettez aux « mahométans » que nous sommes de rire, parfois, de ces éructations d’islamophobie mal dissimulées derrières vos monceaux de valeurs universelles.
    Vous avez le droit de vous opposer, dites le, nous gagnerons du temps.

  17. As-Salam aleikum,
    Pourrais t’on me dire comment faire d’un point de vue du fiqh pour prier quand on a un travail qui peut nécessiter une urgence (pompiers, infirmiers, policiers…)? Il m’est arrivé de faire la salat à l’hôpital, en esperant toujours qu’il n’y ai pas une urgence, car pour le coup cela tomberait sous la faute professionnelle avec renvoi immédiat et comparution au tribunal administratif.
    Merci

  18. salam frère Daoud,
    Tu peux poser ta question au Savant Anas Ahmed Lala, voici le lien sur son site que je vous conseille à toutes et tous:
    http://www.maison-islam.com.

    Il m’est arrivée une fois de rompre ma prière lorsque j’étais dans une salle de classe à mon école au moment ou quelqu’un rentrait, car je savais que cela allait me causer d’avantage de problème en plus de celui du voile.

    Fraternellement

  19. Assalam alikoum

    Quel éloquence monsieur (ou madame) lebron! C’est dommage que les musulmans ne savent pas tous défendre leur cause de manière aussi efficace!! « chapeau bas ».

  20. As-Salam aleikum,

    Pour répondre à Daoud et Joweriya voici un extrait d’un petit livre qui m’a été remis lors de ma conversion : « Celui qui, en un jour, s’acquitte des prières en retard depuis cinq jours, n’est pas considéré comme un homme négligent, il le fera de la façon suivante… ».

    Pour dire simplement que faire ses prières au travail n’est pas obligatoire, on peut les rattraper le soir tout simplement.
    De toute façon à ma connaissance, nourrir sa famille (et donc en France travailler) est prioritaire,si la prière met son travail en danger il faut donc la reporter au soir ou aux jours de congé. Après je suis tout à fait d’accord pour dire que il serait très possible à chacun, avec un peu d’ouverture d’esprit de part et d’autre, de prier sur son lieu de travail aux heures prescrites ou presque..
    Amitiés à tous,
    Ali

  21. As salamou alaykoum

    Ali, « à ma connaissance, nourrir sa famille (et donc en France travailler) est prioritaire » savez vous que la prière sea la 1ère chose sur laquelle nous serons interogés???
    J’ai l’impression d’entendre les vieilles rengaines des travailleurs musulmans qui, au lieu de faire aveu de leur incapacité à prier à l’heure, invente des règles islamiques pour se justifier…va-t-on un jour sortir des années 70 ???

  22. as-salâmu ‘alaykum

    Ali,

    Merci d’éviter d’énoncer des règles juridiques non seulement farfelues mais en totalement contradiction avec celles existantes.

  23. as-salâmu ‘alaykum

    Talib,

    Merci d’éviter de copier-coller systématiquement le propos auquel vous répondez. Ca alourdit les commentaires et ça les rend moins lisibles.
    J’ai procédé à la modification dans votre dernière réponse.

  24. Salem

    Sur la question de la nécessité, sous certaines conditions, de s’adonner sous contrainte acceptée à une activité pour d’aucuns, rares en nos rangs, émancipatrice, et pour d’autres, la majorité, juste rémunératrice, je vous dis oui, vous emporterez là dessus une large adhésion. Seulement, le problème m’a semblé ici autrement plus complexe. Reconnaître un état de nécessité ne nous exempte pas d’un effort de contextualisation de cette même nécessité, dire ici qu’il est impératif de travailler pour subvenir aux besoins élémentaires de sa famille nous enferme d’emblée dans une sorte de modèle de servage auquel il est important de rappeler le caractère pour le moins discriminant. Je m’explique : il est de notoriété publique, même si il n’est pas toujours bon de le rappeler, qu’à compétences et qualifications égales le transfuge basané ou l’impétrant tout de noir coloré ne peut prétendre occuper un emploi dédié aux locaux des séant qui ont l’insigne mérite d’ offrir comme chacun sait des dispositions morales don nous ne sommes pas pourvus. Le type de raisonnement que vous avancez fait l’économie de cette distorsion aux conséquences terribles qui, si je suis son court, me conduit à faire reposer la pleine et entière responsabilité de nos échecs cumulés ou de nos statuts de relégués sur nos frêles épaules. Non, le travail n’a pas selon toute vraisemblance ce caractère oh combien « nécessaire », l’activité serait alors à définir, selon quels critères ? Ceux qui valent pour tous, ou ceux que l’on nous réserve? Alors si à cela nous devons demander quitus pour la moindre de nos « incartades » prises sur le temps ou nous nous libérons de la tutelle de notre employeur avouez qu’il y a de quoi au moins taper du peid, ou de l’orteil si déjà la révolte fomentée leur semble inadmissible.
    J’aimerais que nous resituions les termes des questions qui agitent la « communauté musulmane »(à définir là aussi) dans ces champs sociaux qui seuls donnent un semblant de siginification à des bribes de commentaires qui en dehors de tout contrôle ne servent qu’à alimenter toutes ces vaines polémiques, les défis à relever s’inscrivent dans ce vaste champ politique et social auquel on nous interdit juste l’accès en allumant tous ces contre feux.

  25. As-Salam aleikum,

    A mouslim933, vous devriez avoir un peu plus de respect pour les travailleurs immigrés musulmans des années 70 qui ont beaucoup souffert pour nourrir leurs familles. Si vous avez la chance d’être mieux éduqué et de pouvoir mieux vous battre pour vos droits s’est peut-être aussi grâce à eux. Je vous laisse la responsabilité de penser qu’il vaut mieux laisser sa famille dans la misère ou au RMI pour pouvoir faire tranquillement ses prières que de travailler pour quelqu’un qui vous refuserait le droit de prier.

    À Al Kantz, ma citation farfelue (effectivement elle est rare) est tirée d’un livre de Moukhtaçar Sidi Abdarrahman intitulé AL-AKHADARI Fi Al-Ibdat – d’après le rite Malikite.

    À Talib,
    je suis absolument d’accord avec vous. Je ne pense pas avoir dit le contraire dans mon commentaire. De plus, il est quand même rare de devoir faire ses 5 prières sur son lieu de travail 😉

    Enfin, à Lebron, c’est assez intéressant de trouver une prose anarcho/marxiste (quel mélange !) sur un site dédié à l’Islam. Je ne parlais, cela dit, absolument pas du caractère émancipateur du travail, ou des diverses discriminations possibles, mais tout simplement du devoir pour chaque Musulman (homme) de subvenir aux besoins de sa famille, dans le respect des lois musulmanes (qui impliquent l’honnêteté). En France, en l’an 2009, cela passe malheureusement souvent par le travail. À la responsabilité de chacun de trouver celui qu’il peut.

    Il est toujours intéressant d’avoir l’avis des autres sur des sujets comme celui-ci, merci à tous ceux qui m’ont répondu.
    Ali

  26. Cher Ali

    etrange cette propension que nous avons à toujours isoler toute perspective sociale ou politique du champ religieux, un peu comme si il fallait compartimenter nos schémas de pensées et les réduire en permanence à un chapelet de principes et de valeurs sur lesquels on se montre bien en peine quand il s’agit alors de chercher à les articuler à une réalité qui, elle, se moque bien de ces cloisonnments. Je tentais simplement d’introduire une dose de questionnements qui venaient, si je puis dire, mettre en relief la place que nous occupons symboliquement et socialement dans une société qui a trop tendance à toujours nous présenter par un seul prisme : celui de notre altérité indépassable.
    Que vous ayez lu dans ma prose, qui, de mémoire, ne se voulait pas polémique, un truchement d’une sorte de cafouillis « anarcho-marxiste » m’a je dois dire laissé perplexe. Ou bien je me suis mal exprimé, ce qui est possible, auquel cas je m’en excuse, ou alors vous plaquez ici vos propres représentations dont je ne puis être tenu pour responsable. La formule, creuse sur un plan politique et historique (oui les mouvements anarchistes ont puisé dans le vivier marxiste, mais ne s’en ont jamais fait une doctrine) peut refléter elle aussi un autre pan de vos positions, gare donc au jeu des formules (les libéraux aiment à employer ce type de raccourcis, attention, vous en avez le droit, dites le voilà tout).
    Pour le reste je suis de ceux qui pensent que les musulmans doivent prendre aussi leur destin en main, on nous relègue en permanence à une sorte de socle moral alors même qu’on nous convoque en permanence sur des questions qui sont du ressort du politique (dans le sens du vivre ensemble), nous n’intervenons, comme vous le faites ,que de façon ponctuelle et désorganisée, sans plus voir que rien ne peut prendre forme de cette façon.
    Ce qui m’intéresse en tant que musulman pratiquant c’est bien sûr d’assurer à chacun le droit et la possibilité de s’acquitter de ses devoirs envers ALLAH sans être pour autant inquiété. Je ne pense qu’à terme nous ne réglions quoi que ce soit en miaulant encore et toujours, brossant la gabardine de « bon patron », chacun dans notre coin. NOUS DEVONS CREEER LES CONDITIONS DE NOTRE ACCEPTATION DANS CETTE SOCIETE qui il y a peu encore voulait légiférer sur le « rôle positif de la colonisation ». Vous me direz je m’égare. Je répondrai non, tout se tient, nous discourons que sur des symptômes, la maladie, elle, est plus profonde, et nous ne la guérirons pas en refusant de la voir.

    Pour le reste, cher Ali, je respecte vos postions, vraiment, et en tant que musulmam je ne me permettrai pas de chercher à lire ce qu’il y a dans votre coeur, je me contente de vous lire, avec un regard critique, et de réagir à ce que je lis, juste ce que je lis.

  27. as-salâmu ‘alaykum

    Lebron

    Puis-je vous demander de développer ce point qui me paraît très intéressant : « on nous relègue en permanence à une sorte de socle moral alors même qu’on nous convoque en permanence sur des questions qui sont du ressort du politique » ?

  28. As salamou alaykoum

    Ali, ce ne sont pas les travailleurs dans leur ensemble que je visais mais cette hierarchisation où le franc et le patron sont au dessus d’Allah et ses ordres (mais toujours avec une petite pseudo fatwa pour faire passer le truc).
    Ce que je pense, et qui est préconisé par nos savants est de chercher le travail qui permettra le pus de facilité dans la pratique.
    L’islam n’est pas mon avis ou le votre mais ce qui a été révelé au prophète (pbAsl) et pour les situations que nous rencontrons et auxquelles il n’a pas été confronté nous nous devons de demander à ces héritiers, les savants.

    PS: le fait de ne pas être d’accord avec moi ne vous légitime pas le rapprochement entre le RMI et ma façon de penser.

  29. Pour s’organiser les hommes qui dans des assemblages plus ou moins consentis, des corps plus ou moins constitués, des regroupements qui souvent se font dans la quête de l’exclusif ont besoin d’une sorte de substrat fédérateur. Ce pourra être un évènement fondateur, une épreuve partagée, une nécessité du moment, une volonté de croire à un au-delà, une transcendance, un esprit supérieur, etc. Sans verser dans l’ethnographie de boudoir je veux juste rappeler ici qu’aucune société humaine ne se fonde sans déléguer à une essence ultime le soin de lui assurer ce semblant de cohésion qui reste toujours fragile. Remarquez que dans les périodes de doute et de trouble la convocation derechef d’un ennemi extérieur est souvent le moyen le mieux approprié, pour reprendre Machiavel, de rétablir un équilibre intérieur rompu. C’est là une constante de l’humaine condition et il n’est qu’à ouvrir le grand livre de l’Histoire à la page qui sierra à n’importe laquelle des curiosités pour finir de s’en convaincre.

    Orchéstrant ces douces manoeuvres les responsables politiques (peu importe ici la façon dont ils sont désignés car pour citer P Rosanvallon, même la démocratie sans réel modèle social de justice et d’équité n’est pour toute fin qu’une action procédurière qui vise à se choisir des élus ) savent parfaitement s’appuyer sur ces ressorts psychologiques pour maintenir un ordre dans ce qui par ailleurs n’apparaît absolument pas évident. Comment en effet construire une société stable dans ce capharnaüm de réseaux plus ou moins organisés qui défendent des intérêts tellement divergents. Nous l’occultons trop souvent mais ce fameux « vivre ensemble » ne va pas de soi. Personne ne s’est levé un beau matin avec l’idée oh combien saugrenue de chercher à édifier un vaste corps de citoyens communiant dans les joies et les délices d’un monde de justice et d’espoir. A y regarder de plus près tout ce formidable grouillement d’intérêts multiples s’est peu à peu aggloméré sous les coups répétés des évènements qui sont toujours la conséquence de décisons prises par ces aéropages de responsables qui à un degré ou un autre cherchent toujours une forme d’organisation sur laquelle fonder et exercer un pouvoir qui vise à recouvrir d’un voile de pudeur la préservation d’un intérêt ultime : le leur.

    Je ne verse pas dans le démagogie la plus inepte, biensûr ces formes et ces agissements sont nécessaires, en dehors de ces modèles d’organisation aucun groupe ne serait viable à long terme, je dis juste que les sociétés ne sont pas des créations ex nihilo, des corps présents à l’état de nature. Qu’ils sont la somme, la conséquence de volontés bien humaines qui s’appuient sur des principes, des valeurs, des croyances, pour se donner cette contenance qui leur fait tant défaut (l’idée même de Nation est-elle autre chose ?).

    Voici donc où gît le politique : dans cet antre à la géométrie à la fois rugueuse et baroque, cette interstice où se croisent les nécessités et les volontés des uns et des autres.
    A nous autres muslmans nous sommes allés faire croire que le monde reposait uniquement sur un système de valeurs, qu’il suffisait d’additionner les principes pour voir se réaliser, se concrétiser notre projet de société, que le mot même de politique en a été banni, relégué en un sinistre cloître où il végète sans plus de théoriciens pour le penser, le travailler, lui donner ses assises, lui permettre d’évoluer, de progresser et de devenir véritablement opératoire. Nous avons alors abdiqué, là où d’autres s’organisent nous en appelons encore et toujours au destin. Quand le prophète s’est touvé en danger dans sa propre communauté en a-t-il appelé au destin ou à la fatalité ? Non, par sa hijra il a créé les conditions de la fondation d’un vaste empire.

    Voici ce que je voulais dire, et cette relégation n’est pas que l’oeuvre de nos chers dandys de la félicité laïque à géométrie hautement variable. Elle naît et agit même dans nos rangs. Le politque ne se réduit pas à se bousculer dans la file de mandrins qui attendent d’entrer dans l’isoloir le jour de loterie médiatico-élective. Non elle se pense d’abord, à la source des croyances qui nous réunissent (celles inscrites dans le coran et la sounna), à nous de la discuter, de la réinventer et de lui redonner vie.

  30. As salâmou alaykoum,
    Lebron, je me croyais un chouia instruit: j’avoue, sans honte, que je dois vous relire plusieurs fois pour vous comprendre ( et je comprends pas tout)
    Ali, il y avait eu sur Al-kanz un débat sur les livres traitant de religion; je crois que vous devriez jeter ce livre et acquérir votre savoir auprès de personnes sérieuses; j’ai été, moi aussi victime de livres farfelus, de traductions erronées et je ne serais pas le dernier…

  31. Cher Mohammed

    Je me dois de le répéter, et là je vous rejoins, les conditions mêmes d’une écriture sur ce type de forum nous obligent à la concision parfois au détriment de la clarté, vous faites bien de le rappeler, et si vous avez des questions ou si vous désirez des éclairages, n’hésitez pas, d’autant que c’est une bonne façon de vérifier le bien fondé (ou non) de ce que nous avançons et qu’en tant que musulman je n’ai aucun mal à aller chercher la vérité là où elle se trouve

  32. Lebron

    S’agissant de ce ciment fédérateur, l’épisode de la Marseillaise sifflée et de toute l’agitation qui a suivi nous éclairent beaucoup sur la religion sans transcendance qui régit aujourd’hui la France. Pour dire vite les choses, l’outrage à drapeau n’est rien d’autres qu’un blasphème et la Nation ce qui a remplacé Dieu. Il faut regarder chez les Grecs et remonter au temps où s’opérait une laïcisation qui a vu la Grèce jeter aux orties les divinités et les remplacer par la Cité.

  33. Très bonne illustration de ce que j’essayais de dire, nous ne sommes pas là sur les marges de considérations pseudo conceptuelles qui ne reposent sur rien de bien tangible, bien au contraire, nous sommes très exactement au coeur de ce qui fonde une société prise à un moment particulier de son histoire. Prises isolément les valeurs n’ont pas grande signification, c’est en les accolant aux réalités qu’elles sont censées inspirer qu’on leur donne seulement leur pleine mesure. Vous parliez de l’épisode du drapeau, comment donc, sans hypocrisie aucune, s’étonner qu’il soit conspué alors même que pour beaucoup il représente un autre aspect de la France, moins illustre, moins avouable, moins généreux.
    Je réitère, tout ceci se construit, pas à pas, et ce qu’il y a d’ennuyeux avec l’histoire c’est qu’elle a une fâcheuse tendance à tout complexifier, voilà pourquoi il faut encore et toujours la convoquer, elle seule est capable d’éclairer notre présent. Il est aisé de parler, de discourir, de pérorer d’un point zéro (voyez le discours abject de notre 1er chambellan à Dakar), sans entrer dans les officines de l’histoire il devient possible alors de faire passer l’elixir du mensonge pour celui de la vertu la plus stricte. Voilà pourquoi nous devons être là pour le rappeler, non pas tant pour énoncer des vérités premières que pour remettre un peu de cette complexité au coeur de nos réflexions.
    Enfin sur la Grèce que n’a-t-on glosé à son sujet alors qu’il s’agissait au premier chef de se trouver une noble filiation qui puisse transcender le long hiver « barbare » que les différents royaumes francs ont connu en leur temps, quant aux entorses faites à l’histoire je vous laisse deviner le sort qu’on leur réservât.

  34. Je vous remercie pour vos avis concernant les salat au travail.
    J’ai contacté Anas Ahmed Lala, qui m’a renvoyé sur ce lien http://www.maison-islam.com/articles/?p=259 où se trouve en effet un élèment de la réponse. Je ne cite pas afin que tous le monde puisse bénéficier de la lecture de l’article en entier.
    Je remercie donc la soeur Juwayrya pour son judicieux conseil.
    Je remercie aussi le frère Ali pour son avis.
    Par contre, je me permet d’intervenir concernant les interventions de « lebron », qui m’ont fait sourire, car sa prose m’a fait penser à une réplique de Pierre Desproges, qui lui avait véritablement de l’esprit et de la culture, et qui disait que le savoir, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale…
    C’est ennuyeux à mourir….

  35. Mais très cher Daoud vous avez parfaitement le droit de me trouver ennuyeux, d’autant que je n’intervenais pas ici pour chatouiller les cimes d’un si haut esprit que bien le vôtre. Il ne m’a pas non plus semblé que nous faisions oeuvre de divertissement, quant à avancer derrière la figure tutélaire hautement contestable d’un humoriste à la petite semaine (c’est mon opinion et voyez je vous la livre telle quelle) cela n’augure rien de bon quant à vos capacités mentales, que contrairement à vous je me garderais bien de chercher à dénigrer autrement (en tant que musulman j’accorde à mon frère tous les doutes et tous les possibles avant de prononcer la moindre sentence).
    N’étant par ailleurs ni juge ni censeur je vous laisse à vos aphorismes, vous savez rapport à la confiture…, et si par de telles tournures éculées vous vous estimez grandi eh bien à votre aise, faites donc, mais n’omettez pas un point : le respect est une valeur qui nous est chère, nous débattons, certes, mais dans la limite d’une certaine bienséance, et si mes écrits par trop ampoulés que jamais je ne pourrais comparer au style chamarré d’un si « grand » Desproges vous laissent si exsangue eh bien la prochaine fois passez donc votre chemin, rien ne vous oblige, je ne voudrais point être cause de votre trépas (allez celle là c’était pour vous faire sourire vous le grand styliste, l’ami des philosophes desprogiens, le gardien des formules creuses)
    Allez sur ce je vous laisse il faut encore que j’aille assomer certaines ouailles de ma si piètre culture qui comme disait l’autre n’est pour toute chose que « ce que l’on possède quand on a tout oublié », oui, je ne sais pas mais je la préfère quand même à la confiture…

    Allons trêve de mauvais esprit, je démontrais par là qu’il était facile de s’invectiver, cela ne m’intéresse pas du tout, je respecte trop les autres pour cela, j’interviens sur le terrain des idées, fort modestement, tout ce que j’avance peut bien sûr être contesté, contredit, rejeté, à la lumière du savoir et de la foi, quant à s’attaquer à mes frères et soeurs non, merci, je ne souhaite pas répondre de cela devant ALLAH. Dsicourir sur les nécessités de la salate au travail fort bien, si à côté ce simple thème doit nous éloigner de la bienséance et du bon comportement je préfère sur ce forum me taire définitivement.

    Je souhaite à tous un excellent mois de Ramadan, un retour à la foi et à la piété, au respect et au dialogue.

    PS : pour Daoud, mon modèle est le Prophète, ce que peut dire Desproges je m’en moque éperdument, mais un conseil, apprenez à respecter votre prochain, vous verrez vous y gagnerez et en plus, qui sait, vous apprendrez à le faire avec ce style que, nous, pauvres morricauds, ne possédons pas.

  36. As-Salam aleikum,
    Je suis désolé de vous avoir touché au point d’avoir eu le droit à une si longue réponse et justification. A moins que cela soit votre volonté de continuer à briller en société…virtuelle qu’est internet? Seul Dieu sait….

  37. Bien, à vous lire, je comprends une chose : VOUS devez chercher à « briller » et manquez sans doute pour cela de lumière, je ne vous répondrai plus, m’estimant n’être pas fondé à servir de « faire-valoir » à une engeance aussi précieuse.
    Un conseil : relisez donc « la vie du Prophète », elle vous sera d’un grand secours, point de vanité, d’orgueil ou de cupidité, rien qui ici ne doit nous guider.
    Par contre le fait même d’aligner plus de 3 phrases vous semble une longue réponse…il m’apparaît quant à moi que pour bien faire il faut pouvoir montrer, expliquer, et démontrer ce que l’on avance, le style « texto » s’y prête assez modérément.

    Encore une fois vous avez le droit de penser ce que vous voulez, ou ce que vous pouvez, sur ce que j’ecis à grand peine.
    Si vous étiez doté d’une réelle intelligence et d’une once de sagesse vous auriez saisi la main que je vous tendais, vous vous entêtez dans bêtise et là je ne peux rien pour vous.
    Qu’ALLAH vous guide et vous aide à évacuer cette aigreur et ce manque d’assurance qui suinte de vos borborygmes.
    Dites ensuite ce que vous voudrez je ne perdrai plus mon temps à vous répondre

  38. Assalamou alaykoum wa rahmatoullâhi ta’alâ wa barakâtouhou,

    @ Lebron : Vous me rappelez beaucoup Achille Talon, ce personnage de BD qui a accompagné ma jeunesse.
    Serait-ce indiscret de vous demander si vous parlez comme vous écrivez ?

  39. A mzelle Jusine

    Nan nan, moi y en a jsute gentil arabe qui save pas bien trop parle le france, ji m’excouse, ja recommence plus bêtise.
    Arabe si taire quand français li dire, « les chilles dans les talons » ? Bon arabe pas comprendre esprit malin de françai civilisé, nous cultiver que les vols et l’extrémisme.
    Sinon , non, je peux te la faire « cité », de le d’où je viens, là je te dirais  » de quoi j’me mêle la donze, t’as sonné toi, range tes talons et lâche moi avec ton achille »

    Comme disait l’ami FABE, qui dans nos cités reste une sorte de modèle de fronde et d’impertinence là « ça devient tellement bas que pour en parler faudrait que je me fasse mal au dos », ça y est je viens de me faire un tour de rein…

    Ca va là je réponds bien aux critères de l’islamiste qui sans doute bat sa femme et ne sait pas lire ou aligner 3 mots…

    Cela en dit long sur l’état lamentable de l’image que l’on se fait du musulman dans cette société, plus encore si vous êtes vous même musulmane, madame Achille.

  40. Salâm,

    C’est très distingué, je vous félicite !
    Vous m’avez bien amusée ainsi que toute la galerie. Madame vous remercie, « Monsieur mon frère » ! Il vous manque cruellement la galanterie de Sa Majesté le Roi Soleil pour l’égaler.
    Je ne sais pas quelle intention vous avez prêté à mon commentaire, mais comme dirait Yayah Michot : « Les intentions, c’est comme les billets de banque, il faut les avoir soi-même avant de les prêter aux autres. »
    Si je devais mettre en doute votre parole, je dirais que vous me rappelez également un certain Pascal Ilout – qu’il m’excuse si j’écorche son nom – qui se prétend musulman et distille son poison sur la toile.

    Bon, j’irai offrir mes fleurs à quelqu’un d’autre aujourd’hui.

    Salâm « Monsieur mon frère » !

  41. Salem aleikum

    D’abord non je vous assure je ne « distille » aucun poison, je pense être musulman, euh non j’en suis sûr, fini par en perdre son latin le maghrébin avec toutes ces escarmouches.
    Si donc je n’ai pas saisi votre saillie « achille talonnesque » de tantôt veuillez je vous prie m’en excuser, sincèrement, sans trouble ou jeu aucun. Mais mettez vous à ma place un instant, ou relisez ce que j’essayais d’avancer. Je ne faisais que répondre à l’invective du sieur Daoud avec lequel je décidai de rompre cette forme de pseudo dialogue qui n’en était pas, me rangeant ici aux enseignements de l’illustre Imam Ahmed qui dans un de ses épîtres nous déconseillait vivement de discourir vainement sans à propos et sans le respect mutuel qui doit présider à ce genre de confrontations. C’était là tout le sens de mon intervention.
    Que dois-je ajouter à cela? Qu’on vienne conspuer ou tordre le cou à mes frêles arguments je l’accepterai, mais que l’on s’arroge le droit de me dénigrer, non ! Là il faut tout de même s’attendre à ce que je sorte mon fleuret et que je vienne défendre ce qui me tient lieu d’intégrité.
    Sur ce vous arrivez avec ce monsieur Talon, sorte de père Ubu d’une BD qui se perd dans les limbes de ma mémoire infantile et là j’avoue avoir manqué à ma patience, et à la bienséance que je défendais pourtant.
    Je n’ai rien d’un boursoufflé, rien d’un vaniteux, tout juste un plumitif de bas calibre qui intervient quand sa conscience le lui dicte.
    Vous me trouverez certes sur le terrain des arguments, pour le reste très peu pour moi.
    Et si donc je manquais aux marques de courtoisie qu’une dame est en droit d’attendre sachez que je ne le fis que sous le joug d’un courroux qui fort heureusement n’a rien de permanent.
    Maintenant j’écris de cette façon, demandez donc à ce dernier pourquoi il marche de telle façon, que vous répondra-t-il ? Si donc sa démarche vous irrite ne le regardez plus, si donc mon écriture vous hérisse ne me lisez pas, il y a par ailleurs tant à lire, à aimer, à voir et à vivre.

    Qu’ALLAH nous donne la patience (wa tawwasaw bi sabr)

  42. Salem aleikum Talib

    Tu as raison sur le fond, mais que veux-tu des années de comportements coloniaux nous ont mis aussi les nerfs à fleur de peau, j’ai répondu à la soeur et reconnu mes torts avant même de t’avoir lu. Maintenant je reviens à ce que je disais précédemment, nous nous devons aussi à la clarté, si je ne le suis pas suffisamment je demande à celui qui me lit de m’en faire la remarque portant une attention particulière à ces vers de Boileau qui dans son « art poétique » disait de mémoire  » ce qui se conçoit clairement s’énonce aisément, et les mots pour le dire vous viennent simplement ».
    Pour le reste, en tant que musulman, tu comprendras aussi que je n’accepte pas que l’on s’en prenne à mon intégrité alors même que l’on ne m’a pas questionné ou cherché à en savoir plus, où est le doute dans tout cela, chercher des excuses à son frère avant de le dénigrer ( je sais que c’est difficile, je viens de me faire prendre moi même), et ne pas publier que tout ce qui constitue l’être et l’essence d’un musulman est sacré, alors non, si on m’insulte à coup de Desproges ou de comparaisons alambiquées avec une caricature de BD, on me trouvera plus cinglant encore.

    PS : Aux dernières nouvelles Fabe vit au Canada, il s’est converti depuis quelques années à l’islam et a pour projet de sortir prochainement un livre.

  43. Salâm,

    @ Lebron : Si j’avais eu en horreur Talon, il n’aurait pas accompagné ma jeunesse. Pour moi, il est un personnage de BD des plus intéressants.
    Ce point éclairci, vous êtes derechef entré dans mes grâces et je vous pardonne.
    Continuez donc à nous plaire avec vos traits d’esprit… avec panache, toutefois ! 🙂

  44. As salâmou alaykoum,
    Lebron, votre style n’est pas très commun et c’est cela je crois qui déplaît; on n’aime pas ce qu’on ne connait pas voire ce que l’on ne maitrise pas; Daoud, il est vrai que le style de Lebron n’est pas accessible de prime lecture mais je ne pense pas que l’on puisse dire qu’il soit ennuyeux sous prétexte qu’il est plus complexe que le notre; j’ai eu du mal aussi avec son style même si les derniers messages sont plus clairs; Justine, j’aime beaucoup votre style depuis que vous écrivez sur ce blog, il est très clair et « rafraichissant » même si je ne partage pas votre amour pour Tarik Ramadan (mais ça n’a rien à voir)…Lebron,j’espère que les attaques de nos frères et soeurs ne vous empêcheront pas de communiquer avec nous sur d’autres sujets.
    fraternellement…

  45. As salâmou alaykoum,
    justine, je n’ai pas vu d’interventions de Talib?
    j’ai oublié de dire que votre référence à Achille Talon a été, je pense, mal perçue, mal interprétée d’où la diatribe de notre frère Lebron; je pense avoir compris le sens de votre comparaison même si je la trouve exagérée…

  46. Salâm,

    @ Mohammed : « Amour fraternel en Dieu », entendons nous bien. Le frère Tariq Ramadan a cette providentielle qualité : il contribue à la construction intellectuelle et spirituelle des hommes, comme d’autres construiraient des écoles, des mosquées, etc.
    Je ressens un profond respect pour tous les frères et toutes les soeurs, tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté qui oeuvrent pour un monde meilleur, pacifique, solidaire.

    En ce qui concerne le style du frère Lebron : j’y suis sensible, car de formation plutôt classique.
    Selon mon humble avis, il dénote une recherche du beau via les mots. Son esthétique surprend : il semble venir d’une autre époque. Mais ce n’est pas lui qui est bizarre. Le système éducatif a abruti la masse en réservant la meilleure instruction à l’élite. Il est impératif que les musulmans reviennent à la première injonction divine : « Iqra ! » et redonnent au savoir et à la culture la place d’honneur qui leur revient.

    Wa Allâhou ‘alem.

  47. As salâmou alaykoum,
    on parlait de quoi déjà? ah oui, la prière au travail; Al-kanz, es tu en mesure de me dire si la HALDE a autorité pour trancher un conflit éventuel avec l’employeur? du genre, si tu te fais attraper en train de prier pendant ton temps de pause, peux tu citer l’article ou bien n’a t il aucune valeur juridique?

  48. as-salâmu ‘alaykum

    @Mohammed, je ne sais pas du tout
    @Justine, non ce n’est pas « Iqra » (lis) mais Iqra bismi Rabîka. Soit « Lis au nom de ton Seigneur« .

  49. A AL KANZ

    Il est vrai que nous nous sommes éloignés du sujet initial, maintenant, dans la prolongation de nos débats initiaux et dans les réactions qu’elles ont pu susciter nous avons, me semble-t-il, réussi à préserver une certaine tenue, nous n’étions pas en « récréation » pour que l’on vienne en sonne la fin. Cette façon de nous infantiliser est assez déplacée, je participe à de nombreux forums (notamment à des rencontres dans le cadre de conférences et quand certains s’égarent, ce qui est inévitable, il est des façons moins cavalières de rencentrer les débats).
    Je ne parle qu’en mon nom, chacun en pense ce qu’il veut, mais nous lecteurs sommes la raison d’être des organes de presse et autres sites qui sans nous n’en mèneraient pas large.
    Maintenant cela peut ne pas vous convenir, auquel cas j’en tire les conclusions, me désinscris, cesse de vous lire et vais puiser dans d’autres puits, ce qui serait dommage au regard de votre escellent travail.

  50. Lebron

    C’était une façon légère et sans a priori aucun de mettre fin à échange qui tournait en eau de boudin. Prenez du recul. Il n’y a aucune infantilisation.

  51. Bien voyez je ne suis pas d’accord, ce débat nous a au contraire permis de fourbir nos arguments et de dépasser nos jugements à l’emporte pièce. C’est pour cela qu’il aura été profitable de dire ici, de formuler, de mettre des mots là où nous ne laissons que fleurir de vaporeuses impressions. Le fond commun, (et quel fond) qui nous réunit, est la religion, l’islam, et c’est sur ce prélable que nous tentons de construire les conditions de débats fructueux.
    Sur ce bon joumouha à tous.

    PS : Justine, vos paroles me touchent, qu’ALLAH vous couvre de sa bénédiction.

  52. Salâm,

    Âmîîîîîne !
    Ne m’oubliez pas dans vos invocations, s’il vous plaît.
    Bon joumou’a à vous, et à très bientôt pour des apports fructueux, in châ Allâh.

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