Jérusalem-Est ne fait pas partie d'Israël

Gagner l’opinion publique et internationale pour mieux asseoir ses ambitions coloniales et annexer ce qui reste de la Palestine occupée est l’une des batailles les plus difficiles que mène aujourd’hui Israël. Détruire des cultures, humilier des vieillards, tuer à petit feu des civils, c’est facile quand on dispose du soutien des puissants de ce monde.

Faut-il encore réussir à convaincre la société civile du bien-fondé de ces exactions, ce qui est une autre paire de manche et qui se solde parfois par un échec cuisant, à l’instar d’une récente campagne publicitaire censurée par l’autorité des régulations de la publicité britannique (ASA).

Cet organisme vient en effet d’infliger un camouflet à Israël en interdisant à l’office de tourisme israélien de mener sa petite propagande. Non content de confisquer Jérusalem-Est, l’occupant mène des campagnes tous azimuts pour gagner les cœurs et les esprits, assumant bien des impostures.

Comme on peut le voir sur l’image ci-dessus, cette campagne visait à tromper l’opinion publique, puisqu’il s’agissait ni plus moins de laisser entendre que le mur des Lamentations et la mosquée du dôme du Rocher se trouvent en Israël.

L’entourloupe n’a pas échappé à l’ASA, qui comme en 2009, a retoqué la campagne et couper court à la propagande israélienne. C’est en effet la seconde fois en moins d’un an que les Israéliens tentent de duper l’opinion, comme le révélait aussi à l’époque The Guardian.