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La force du réseau

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Ce billet, rédigé par nos soins, a été publié dans le numéro 6 d’Al-Tijari, magazine destiné aux professionnels de la filière alimentaire halal, édité et distribué auprès de 10 000 décideurs chefs d’entreprise.


La force du réseau

Fin février, Dubaï, Emirats arabes unis. Le syndicat SPMF (synergie des professionnels musulmans de France) organisait son premier business travel*. Une vingtaine de chefs d’entreprise accompagnés pour certains de leurs proches collaborateurs ont voulu être du voyage. Professionnels de la filière alimentaire, de la communication, spécialistes de la finance islamique ou encore entrepreneurs du Web, tous décidèrent de participer à ce séjour, dont le maître-mot fut «réseauter».

Longtemps confiné aux métiers de bouche et aux commerces de proximité (boucherie, épicerie, etc.), l’entrepreunariat musulman connaît depuis quelques années une véritable révolution. On n’entreprend plus seulement par nécessité, on entreprend aussi par vocation, par plaisir ou par envie. De fait, les entrepreneurs musulmans ont investi de nouveaux marchés. Leurs ambitions, plus grandes, sont celles de ces entrepreneurs qui ont compris que réseauter est aujourd’hui indispensable.

Réseauter pour trouver de nouveaux clients, pour mutualiser ses coûts, pour découvrir de nouveaux business. Réseauter pour être recommandé, pour gagner en visibilité ou encore pour faire profiter de sa propre expérience de nouveaux entrepreneurs. Développer son réseau permet ainsi de consolider des relations professionnelles dont l’atout principal est sans conteste la qualité même du réseau.

Entreprendre devient plus facile, moins hasardeux : besoin d’un avocat d’affaires, d’un expert-comptable ou d’un grossiste en boissons ? Il suffit alors de solliciter son réseau pour avoir des recommandations de qualité. Réinventer la roue n’est plus un passage obligé, puisque l’expérience des membres du réseau est mise à profit et à la disposition de chacun. Gain de temps, d’efficacité et évidemment d’argent.

Ainsi, à Dubaï, ne s’agissait-il plus seulement de quelques entrepreneurs venus de toute la France, de Belgique et même de l’île de la Réunion, mais d’un groupe qui s’est découvert un socle commun, des intérêts partagés et un avenir à bâtir ensemble. Des liens se sont tissés, des amitiés se sont nouées, des opportunités commerciales se sont révélées. Plus que jamais, chacun a pu vérifier que si tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Plus que jamais, chacun a pu découvrir la force du réseau.

* Cette première édition a réuni des entreprises représentant une masse salariale de près de 550 employés pour environ 150 millions d’euros de chiffre d’affaires.

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5 Commentaires

  1. assalamou aleikoum

    Je confirme la pertinence d’avoir un réseau sur qui compter pour un conseil, un service, un business, un échange,. un partenariat, un problème, etc… C’est une vrai aide lorsque l’on débute dans le monde de l’entrepreneuriat (à lire ou relire : http://entreprendre.www.al-kanz.org/2009/12/30/reseau-entrepreneur)

    J’y ai eu recours il y a quelques jours et en quelques e-mails, un problème bloquant résolu grâce à l’intervention de plusieurs entrepreneurs du SPMF machaAllah!

  2. Salam,

    J’ai trouvé que ce billet donnait vraiment bcp de pêche!!

    Fut un temps, collaborer avec « un musulman » était source d’inquiétudes, obtenir un idée ou un service était inimaginable sans être associé au projet, sans parler des pratiques de concurrence déloyale ou de la jalousie envers le « frère qui a réussi »…

    Le lobbying musulman, ca promet!

  3. as-salâmu ‘alaykum

    Sidi Mansour,

    Les mauvaises pratiques existent toujours, comme partout (pardon pour cette trivialité). Ce qui change peut-être, c’est qu’il y a plus de personnes qui se bougent et qui ont compris la force du réseau. Mais on pourrait aller encore plus vite, plus fort et plus loin, s’il y avait moins d’entrepreneurs qui ne pensent qu’à leur business et passent leur temps à gratter et non à jouer collectif.

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