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Faut-il être fou pour consulter un psychologue ?

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Il fut un temps où « consultation psychologique » rimait fortement avec « pathologie mentale » ou encore « folie ». Cette époque est bien révolue puisque de nos jours le psychologue est présent dans de nombreux domaines de la vie humaine… et même animale !

La psychologie s’est popularisée

La psychologie n’est plus seulement la science qui tente de raisonner ou de guérir. De plus en plus de psychologues interviennent davantage dans la prévention.

Par ailleurs, ils ne sont plus présents majoritairement dans les hôpitaux ou les centres de soins. On les retrouve également dans le domaine social, dans l’éducation, la justice, auprès des personnes âgées ou encore dans les services de médecine.

Au sein des hôpitaux, le combat fut rude et long, car les médecins ne voyaient généralement pas l’intérêt d’un psychologue pour des personnes atteintes de maladies même graves, telles que le cancer, le SIDA, ou moins grave comme le diabète ou autres. L’introduction du psychologue dans les services hospitaliers fut très difficile. Mais elle s’est avérée amplement efficace et demeure dorénavant indispensable.

Notre sujet concerne davantage les a priori, les préjugés qui vont être associés à la démarche de consulter un psychologue. Pourquoi ce lien encore persistant entre consultation et folie, malgré l’immense vulgarisation de la psychologie ? Deux raisons peuvent expliquer cette persistance : d’une part le manque de connaissance quant au rôle du psychologue, d’autre part une peur, une appréhension liée à toute la part de mystère qui peut être associée aux entretiens avec un psychologue.

Consulter est utile, parfois indispensable

L’ignorance est un mal en soi, contagieux et néfaste. Les personnes qui ne connaissent pas le travail du psychologue sont prêtes à penser et à dire – et en cela vont exercer une influence – que c’est inutile, qu’il y a d’autres moyens de sortir d’une pathologie que d’aller consulter.
Il suffirait par exemple de se confier à un bon ami ou à un imam ou encore de se concentrer davantage dans ses prières. Etre plus rigoureux dans sa pratique, évoluer spirituellement, raffermir sa foi serait les thérapeutiques suffisantes.

Mais alors comment aider Lina, âgée de 4 ans, autiste, qui rend la vie familiale cauchemardesque, qui pousse ses parents à la dépression, tellement il est difficile de la comprendre et de la calmer ?

Comment aider M et Mme R. à retrouver l’harmonie dans le couple, quand tout semble chaotique et insurmontable ? Qui mieux que le psychologue pour aider à comprendre les problématiques inconscientes qui viennent empoisonner la vie de couple ? Comment amener deux personnes à prendre conscience que chacun doit repenser sa relation à l’autre et réfléchir à nouveau à la notion de « sacrifice » pour restaurer un équilibre serein ? Qui doit-on voir pour régler des problèmes liés à l’enfance ou à l’adolescence et qui ressurgissent alors que l’on croyait ces souvenirs oubliés ?

Au-delà de la folie

Autant de situations et j’en passe, qui n’ont aucun lien avec la folie et qui ne sont aucunement liés à un problème de foi. Il est nécessaire de juger d’après des faits et des témoignages, plus seulement d’après des « on dit ».

Le psychologue intervient plus généralement pour aider à réduire des points de souffrance, à délier des nœuds, à donner du sens, à faire le tri, etc. Notre rôle ne se limite pas aux pathologies telles que la dépression, la paranoïa, la schizophrénie, mais il s’étend à des problématiques plus courantes : supporter la solitude, faire respecter son autorité, comprendre le manque d’investissement scolaire de son enfant, résoudre des conflits conjugaux, apprendre à accepter une déception sentimentale.

Nos missions sont nombreuses dans les centres sociaux, dans les prisons, dans les crèches, dans les tribunaux. Nos interventions dans les écoles sont déguisées pour ne pas stigmatiser les usagers comme c’est le cas des conseillers d’orientation qui sont généralement aussi des psychologues (ils sont appelés « COP » pour conseiller d’orientation psychologue depuis peu).

Il ne faut pas réduire le travail du psychologue à une écoute flottante ou confondre spiritualité et psychanalyse. Les psychologues musulmans ne cherchent pas à remplacer les imams (bien au contraire). Ils ne se substituent pas non plus à des penseurs religieux. Ce sont des intervenants dans une relation d’aide quand bien des solutions ont été cherchées, appliquées et ont échoué. Nous intervenons souvent en dernier recours quand rien n’a fonctionné.

Un prochain article pourra être consacré justement à cette complémentarité « psy – imam » afin de mieux comprendre comment chaque rôle à son importance.

Enfin, pensez à toujours vous assurer de la formation de votre thérapeute, un diplôme d’état de psychologue clinicien est requis pour pouvoir exercer en libéral. Ce dernier garantit au minimum cinq ans d’études sur le fonctionnement psychique. Un stage pratique en psychiatrie et des travaux (mémoires, rapports, études de cas cliniques) vous mettront à l’abri de nombreuses personnes qui exercent sans droit.

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27 Commentaires

  1. Salam alaikoum , article intéressant , mais j’ai déjà eu affaire à une psychologue musulmane et j’ai été très déçu pas du tout professionnelle!!!
    g

  2. Assalamou 3alykoum,

    J’adore Al Kanz ainsi que ces articles percutants ,mais là, c’est pas terrible comme choix (Merci d’accepter la critique).
    Je préfère personnellement parler de lecture du Coran, de Douaa et de Roukia Chariaa inchallah.

    Baraka allahou feekoum 3ala kouli hal

    Anas.

  3. slm alkm, pour ma part j’ai décidé d’aller consulter une psy musulmane et les séances m’aide à voir plus clair en moi et aussi à comprendre certains mécanismes inconscients qui me pourrissent la vie. Comme m’a dit un naturopathe musulman il y a peu de temps c’est celui qui ne cherche à se connaître réellement qui est à plaindre. cependant je ne dis aucunement que tous le monde en a besoin 🙂 elhamdoulillah’ala kouli hal

  4. Entièrement d’accord avec cette article.
    Pour n’importe quel service, il est important de s’ adresser a un professionnel.
    Dieu a donné a chacun une aptitude. Et si certain par la permission d’Allah ont
    l’aptitude de cerner et trouver des solutions, alors pourquoi pas.

  5. Que penser alors de cette phrase d’ibn AlQayyim dans son livre « al fawaid » au chapitre 58 traitant des formes d’abandon du Coran:
    « Les formes d’abandon du Coran sont multiples:

    5- Ne pas le prendre comme remède pour l’ensemble des maladies du coeur, en cherchant au contraire la guérison en dehors de lui. »

  6. Pourquoi toujours opposer science et religion.
    alors qu’ils sont complémentaires.
    sinon, le prophète psl nous aurait jamais enjoint a chercher la science jusqu’en Chine.
    le fait de mentionner la chine prouve bien qu’il s’agit ici de sciences autre que religieuse.
    de sciences cartésienne.

  7. Salam ‘alaykoum.
    Il y a moins de dix-huit mois, j’étais comme beaucoup d’entre nous, réticente et sceptique face aux psychologues, bien que j’aime et lise tout ce qui attrait à la psychologie, notamment celle de l’enfant.
    Alors que j’ai vécu une enfance puis une adolescence des plus heureuses, et une vie d’adulte stable, avec un entourage familial et amical présent et aimant, j’ai vécu il y a un an de la part d’un tiers, un traumatisme inattendu qui a bouleversé tout cet équilibre. En poursuivant dans mes aprioris, j’ai refusé tout suivi psychologique et médicamenteux. Puis, dans le cadre d’une procédure, c’est une psychologue qui m’a contacté, et au moment où celle-ci me téléphona j’étais emplie d’angoisse (ce que je n’avais jamais ressenti avant ce traumatisme) j’ai donc accepté son rendez-vous, sans grand engouement. Et puis, finalement après un premier rendez-vous où elle m’a aidé à mettre des mots sur ce maux, nous avons reconduis un rendez-vous la semaine suivante, et ainsi durant 6 mois de manière hebdomadaire.
    Elle était pleine d’empathie et m’a considéré dans ma condition de femme, qui plus est musulmane avec une véritable relation de confiance. Sans jamais ne remettre en cause ma religiosité, mais plutôt à mettre en avant cette force que constitue ma foi, elle a complété l’aide dont j’ai bénéficié de la part de ma famille et de mes amis.
    Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de la consulter mais j’entretiens une relation téléphonique comme avec une amie qui prendrait de temps à autres des nouvelles.
    Effectivement, la psychologie n’a pas seulement pour vocation de soigner des pathologies ou des troubles de la personnalité mais bien également, d’intervenir à un moment donné de notre vie, où la dépression, le mal-être prend l’ascendant sur l’équilibre.
    J’ai eu la « chance » d’avoir une prise en charge rapide et efficace avec une super psy wal hamdoulillah.
    Si je pouvais donner un conseil, à mes frères et sœurs, n’attendez pas que votre malaise s’intensifie, ne vous réfugiez pas dans la solitude car ceci est bien une ruse de chaytan, mais trouvez une oreille attentive et si vous n’avez pas le privilège d’être entouré ou de ne pas pouvoir leur en parler, alors tournez-vous vers un professionnel.
    Et ne soyez pas du nombre des rigoristes à prétendre que seul le rappel d’Allah, le qor’an constitue un remède pour le cœur, même si ceci constitue une guérison, il est permis de multiplier les sabab.
    Qu’Allah aide tous les musulmans qui sont éprouvés, qu’ils apaisent nos cœurs et nous unissent sur le haqq.
    Wa Allahou a3lam.

  8. Comment interprétez-vous ce hadith ?

    Anas (que Dieu l’agrée) a dit : « Le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) passa devant une femme qui pleurait auprès d’une tombe. Il lui dit : « Crains Dieu et sois patiente! »
    Elle dit : « Laissez moi en paix! Tu n’as pas été touché par le malheur qui m’accable et tu n’as jamais rien connu de tel ».
    Quelqu’un lui dit : « C’est le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) »
    Elle se présenta à la porte du Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) sans y trouver de portier (pour l’en empêcher).
    Elle dit au Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) : « Je ne t’avais pas reconnu ».
    Il dit : « La patience n’est digne de ce nom qui si elle se manifeste au premier choc ».

    Ou est la psychologie la dedans ?
    Le Coran est un guide qui n’a pas besoin de béquilles, une source de guérison totale pour les cœurs.
    Mais les cœurs de quel type de personnes ?
    Les pieux qui s’en remettent totalement à Allah.
    Lorsque nous ne ressentons pas cela, deux voies s’offrent à nous:
    – chercher des solutions ailleurs. C’est le cas de la majeure partie de l’humanité, musulmans y compris.
    – nous remettre en question afin de faire partie des pieux et ainsi comprendre véritablement le poids de Ce Livre.

    Et s’il vous plait, ne laissons pas place aux arguments ad hominem du style:
    « Et ne soyez pas du nombre des rigoristes à prétendre que… »

    • salam

      C’est pas parce qu’on nie « une chose », qu’elle n’existe pas. Si le mot « psychologie » ne te plaît pas, remplace le par celui que tu veux…arabise le…peut être seras-tu déjà plus tranquille?

      La réalité est que le but dans cette vie n’est pas d’être à l’abris des fléaux, mais de faire en sorte de s’en protéger par l’étude des moyens qui sont mis à ta disposition. En ayant la conviction ultime que c’est Dieu qui vient en aide à chacun de nous et qu’il nous permet d’user d’un destin pour en contrer un autre. Si la lecture du Coran suffisait, le prophète (saws) n’aurait jamais incité quiconque à faire de la médecine. Or, maintenant qu’il l’a fait, remettre en question cette démarche de l’étude du corps humain dans son ensemble, serait une manière de remettre en cause la sunna qu’on prétend défendre.

      L’Homme est complexe et sa nature est aussi détaillée dans le Coran et il y a pas mal d’éléments psychologiques qui y sont décrits. C’est dommage alors de ne pas développer ce que notre religion souligne et ce qui a déjà une base (comme la médecine, l’astronomie etc) dans notre culture et qu’on considère comme « étrangère ».

      Même pour ceux qui pratiquent la roqya, il y a toute une partie psychologique dans le diagnostique. Et parfois, il n’y a même pas besoin de faire appel à la lecture du Coran. La lecture du Coran peut guérir mais ce n’est pas systématique, cela n’est pas ce qui est demandé non plus

      • Wa alaykoum assalam mon frère,

        Tout d’abord j’aurais aimé avoir ton point de vue sur le hadith que j’ai cité préalablement.
        Quand un proche décède, on peut être très fortement affecté par cette épreuve.
        Le moment où la présence d’un fin psychologue est requise diront certains.
        Pourtant le Prophète (paix et bénédiction de Dieu sur lui) dit à la personne affligée par la douleur : «Crains Dieu et sois patiente! » ?

        Ensuite, je n’ai à aucun moment nié qu’un être humain est composé d’un corps et d’une âme.
        Je peux comprendre que l’on puisse progresser sur les questions liées au corps, à la matière, à ce qui est mesurable et dénombrable comme la médecine, la chimie, etc…
        Ceci n’est pas la propriété d’une civilisation donnée. C’est le patrimoine humain en matière d’expérimentation.
        Mais on ne peut pas utiliser ceci comme plateforme pour justifier « des progrès » liées à l’âme, aux comportements, aux sentiments.
        L’Homme a toujours été et sera toujours enclin à la peur, la vanité, la tristesse, le désir, etc… C’est ce que nous appelons « sentiments ».
        De même, l’Homme vit constamment dans un environnement social (famille, amis, voisins, hiérarchie, etc…). L’interaction avec cet environnement, nous le nommons « comportements ».
        Et bien entendu sentiments et comportements s’entremêlent.

        Les personnes pieuses se réfèrent uniquement au Coran et à la Sounna pour ces sujets.
        Les autres bricolent des solutions ici et là.
        La lecture seule du Coran ne suffit pas, il faut aussi s’en imprégner, le méditer, l’aimer, l’appliquer et être convaincu que ce message est le message de Celui qui a créé les êtres humains et qu’Il sait ce qu’il y a de mieux pour eux. Mais ces derniers sont-ils capables d’écouter patiemment ?
        Que les choses soient claires, à aucun moment je n’insinue faire partie de l’élite musulmane.
        J’espère simplement qu’un jour nous en fassions tous partie.

  9. wa salem alikoum wrb,

    Je pense et je sais de quoi je parle ! autant que professionnel dans le social, un(e) psychologue est primordial pour ceux qui sont dans le besoin !

    Bien-sur faut pas allez consulter n’apporte qui, mais un psy ou une psy musulmane serait l’idéale pour nous comprendre et trouvez un suivi et la solution à notre problématique ! même si y a pas forcément de solution à part celle de s’en remettre complètement à Allah Soubanou wa’ta3a là, mais le fêtait juste de savoir qu’on nous écoute, et de savoir qu’on peut se confier si déjà un bon pas pour se sentir mieux.
    Qu’Allah Nous guide,nous protège tous…amine

  10. Allahoumma amine. Oui je vous le permets akhy d’al kanz, vous avez mon mail si besoin est.

    @ livres, as-tu le char7 du hadith que tu évoques ? Il y a une véritable contradiction entre l’exploitation que tu fais du hadith (al ma3na) et son char7, déjà le Prophète (sallalahou 3alayhy wa salam) en disant cela a fait preuve de pédagogie et donc de psychologie, dire à quelqu’un de patienter, d’endurer durant l’épreuve, c’est déjà faire de la psychologie… ! Le soutien, et la recherche d’apaisement peut se faire de différentes manières tant qu’il n’y a pas de contradiction avec le qor’an et la sounnah, si tu estimes qu’il y en a une, alors amène en une preuve.
    Tu vois bien ici, que le Prophète n’a pas simplement dit : « patiente », mais au-delà, il a cherché à consoler cette femme qui venait de subir une épreuve et nous voyons ici toute la bienveillance dont fait preuve notre modèle et c’est en cela que nous devons tendre dans la fraternité.
    Tu dis toi même que ce sont les pieux qui ont la capacité de se passer d’autres sabab que le qor’an afin de se rétablir, n’oublie pas que nous sommes les gens de 3ammam et rien d’autres…
    Lorsqu’on lit un hadith ou un verset, il serait bon d’être cohérent lorsqu’on cherche à l’utiliser comme argument en tentant d’accéder à son explication.
    Wa Allahou

    • 1- Cette femme pleurait son enfant décédé. Elle ne pleurait pas d’une manière calme et patiente, elle pleurait d’une manière désespérée.

      2- Le Prophète (sallalahou 3alayhy wa salam) voyant cela, lui a dit: «Crains Allah et sois patiente! » Ceci, comme tu l’as si bien dit, montre sa bienveillance envers les autres. Elle est atteinte d’une rude épreuve et Il ne veut pas qu’elle subisse une double perte: celle de son enfant et celle de la récompense liée à la patience. C’est comme s’Il lui disait: « crains la désapprobation d’Allah si tu ne patientes pas, et ne sois pas désespérée pour que tu puisses obtenir la récompense ».

      3- La femme, focalisée sur sa peine, n’a pas compris ce message. Et sa réaction a été de dire:
      « éloigne-toi de moi ! Tu n’as pas vécu ce que j’ai vécu ! « .

      4-Ensuite, la femme, connaissant l’identité de son interlocuteur, est partie à sa rencontre pour s’excuser et pour lui signifier que maintenant elle est patiente.

    • 5- Il dit : « La patience n’est digne de ce nom qui si elle se manifeste au premier choc ». Comme pour lui signifier qu’il importe peu qu’elle s’excuse auprès de lui: il n’est pas en colère contre elle, puisqu’il ne se met pas en colère lorsqu’il s’agit de sa propre personne.
      Mais cette phrase lui explique également qu’elle se trompe concernant sa vision de la patience: ce n’est pas après avoir crié et crié encore, puis après la rage et la tristesse passée, on se dit être patient. La patience, c’est tout de suite, à l’instant de l’épreuve, et jusqu’à la fin de sa vie.

      Dernière chose, devenir pieu n’est pas inaccessible aux 3awamms.
      La piété ne s’évalue pas à la tonne de livres que tu as dans la tête, mais plutôt à ton degré de crainte et d’application rigoureuse en fonction de ce que tu sais.

  11. Salam

    On peut considérer que le/la psy est la cause/la réponse d’Allah à un problème.
    Mais il faut aller vers un/une professionnel/elle musulman/e.

    Maintenant, le Seul qui connaît la véritable raison de notre mal-être et la solution c’est Allah.

  12. Salem,
    apres avoir lu les différents commentaires, et l’article de la psychologue (qui n’est pas le premier d’ailleurs et que je trouve tres pertinent) je ne comprend pas qu’on puisse remettre en question l’utilité d’un psychologue. Apres chacun fait ce qu’il veut, si certain arrive a se « soigner » avec uniquement la lecture du coran tant mieux pour eux, qu’Allah leur facilite, seulement voilà, ce n’est pas le cas de la majorité des gens (musulman ou pas) alors on fait quoi?
    On s’engouffre dans notre malaise en écoutant le coran et en se demandant, pourquoi ca ne va pas mieux? Ou bien on met en place des sababs qui vont nous aider a voir plus clair? (sans lacher les dou’as bien sur).
    Nous sommes dans l’obligation, en tant que musulmans, de préserver notre santé physique et morale n’est ce pas? Les moyens qui nous permettront d’y arriver devienent donc obligatoire.
    Et chacun son moyen wa LLahou a’lam. Ne négligez aucune science!

    • Assalamou 3alaykoum amah,

      Vous dites « On s’engouffre dans notre malaise en écoutant le coran et en se demandant, pourquoi ca ne va pas mieux? ».
      Sans vous manquer de respect, ceci montre un manque de « imane » envers dieu même si ce n’est pas votre intention. On ne lit pas le Coran comme on lit une bande dessiné. Il faut « le khouchoua », ainsi que « el ya9een » et pour finir le lire avec « el ahkam ».
      Quand vous croyez fortement en dieu et vous faites le douaa, vous avez déjà réalisé un très grande partie de ce qui vous guidera vers la guérison inchallah.
      Personnellement, j’ai vécu plusieurs étapes difficiles dans ma vie et même très intenses.
      Je n’ai jamais consulté de psychologue. La seule chose qui est venue à mon secours et l’amour du prophète et surtout le « imène » envers dieu.

      Salam
      Anas

      • Salam,

        Je rejoins votre point de vue.
        Une amie de ma mère nous avait dit une fois, qu’à leur époque, si une ne se sentait pas bien, elle
        allait en parler à une amie. Et surtout elle a précisé qu’elles n’avaient nullement besoin de payer pour
        parler.
        C’est simpliste comme vision, mais ça en dit long sur l’évolution de certaines choses.

        Aujourd’hui, une baisse de foi peut être soignée par le dhikr, par une initiative individuelle, qu’Allah nous aura rappeler au fond de notre coeur. Mais Il peut le faire à travers une personne, une
        conférence à laquelle on va assister.
        Mais aussi un/une psychologue. Après, je n’irai pas en faire la promotion, puisque tout ce qui nous arrive est la volonté d’Allah. Il est le Guérisseur, donc l’impact d’un psy n’aura d’effet que si et seulement si Allah l’a décidé.

  13. @ Livres, je suis d’accord avec tes propos qui sont véridiques sur la patience, sa récompense, que dhikr Allah constitue le meilleur remède pour les cœurs, que nous devons impérativement nous tourner vers Allah en toute situation. Il aurait été judicieux me semble t-il de différencier le statut du pieux de l’ascète. Mais ton discours est un peu trop fataliste et hors de la réalité, grosso-modo : ici c’est éphémère, fais abstraction de tes sentiments, tout ce qui arrive relève d’al qadar… La réalité est tout autre et on ne vit pas dans les livres.
    Garde housnou dhan, et fais preuve de miséricorde et de compréhension à l’égard de tes frères et sœurs, prends-les avec leurs passés pour comprendre leurs présents, et garde à l’esprit que nous avons des degrés de foi différents, que celui qui à la fois se tourne vers Allah mais qui en plus se tourne vers les hommes cheminent et que tawwakoul bi fahmi s-salaf salih se fait avec sabab.
    Oui, on sort grandit des épreuves, ça nous renforce dans notre Imane, mais ne fais pas preuve de ghoulou face à des frères et sœurs qui sont « dépassés » et qui font appel à un tiers dans leurs épreuves, et que OUI la solution la plus bénéfique se trouve avec la foi.
    Et j’ai compris que tu ne cherches pas à incriminer mais que tu souhaites le bien pour les mouslimoun en faisant le rappel.
    Puisse Allah rectifier nos cœurs, nous accorder la piété et goûter aux délices suscités par l

  14. Salam à tous, j’ai du mal à saisir les commentaires négatifs à outrance sur la psychologie. Si aller voir un psychologue musulman peut aider un croyant à se ressaisir et aller de l’avant pourquoi pas ? Essayez de comprendre que même parmi les croyants, tous n’ont pas la même force face aux épreuves, ça ne m’a pas l’air compliqué sincèrement. Cessez d’avoir une vision très obtus, ouvrez grand les yeux, on ne trouve pas toujours les solutions à nos problèmes dans les mosquées. Il y a des gens qui souffrent et qui ont besoin de plus d’attention que les autres. Merci de m’avoir lu et respirez un grand coup (je sais j’insiste ^^).

    • Salamou 3alykoum,

      Je répond à ce que vous avez dit par vos propres mots !!!!!

      « on ne trouve pas toujours les solutions à nos problèmes dans les mosquées. » ???????

      Allah yehdeena ajmaeen.

      Salam
      Anas

      • Salam alikoum Anas,

        en effet, on trouve pas toujours la solution à ce type de problème dans les Mosquées.
        Je m’explique:
        -Tout d’abord il existe un manque sérieux de compétence dans ce domaine au sein des mosquées
        -Secondement, la douceur est de mise dans la guérison et la rupture complète avec son cadre initial pour entrer en profondeur avec la guérison spirituelle peut être trop franche pour de nombreux malades
        -Finalement, la Oumma est elle-même malade: égoïsme, envie, jalousie, division,…et laisse trop peu de place, accorde trop peu de temps aux malades dès lors qu’ils n’appartiennent pas à l’entourage proche ou n’apporte que peu d’intèrêt dans la Dounya.

        Ceci est un regrettable constat, je l’accorde!

        Suis je mieux que la majeure partie des membres de la Oumma. Non! Peut être pire, car conscient des maux mais « incapable » d’agir assez pour les autres.

        Fraternellement,

        Djibril

  15. Salam alaykoum,

    Umm sabawayh, je me retrouve un peu ds ton cas, à savoir si est ce necessaire de consulter un psy, appréhensions, doutes, réticente… mais suite à un événement, cela m’a « bouleversé » . J’aurai donc stp avoir plus d’infos sur ton expérience avec ton psy. J’ai notifié mon adresse mail.

    Balak Allah oufik
    Salam

    • @Sabrina, salâm 3alaykoum, j’effectuais une recherche sur Google et puis je suis de nouveau tombée sur cet article et par curiosité je me suis attelée à regarder les commentaires.
      Désolée de ne pas avoir pu voir ton commentaire plus tôt en espérant que tu te portes bien Sabrina. Frere d’Al Kanz, nous est-il possible d’entrer en contact Sabrina et moi par ton intermédiaire car son mail n’apparaît pas, je veux bien que mon mail soit transmis. bâarak Allahou fikoum,

  16. Vaut mieux te taire si c’est pour dire ça, la médecine de l’ame EST UNE SCIENCE PRATIQUEMENT EXACTE ( symptomes, troubles physiques, médicaments, alimentation, hygiène de vie, environnement) , les + grands psychologues étaient musulmans, ce sont eux les pionniers, alors ramène pas ta science, si t’as aucune qualification en medecine !!!

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