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La « Banque islamique de France »… de Hassen Chalghoumi !

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Ah les Internets ! Les Internets, les Internets ! Les Internets ont ceci de merveilleux qu’ils ne déçoivent jamais. Pas un jour sans des nouveautés, des surprises, de l’insolite, de l’inattendu. Et parfois du très très, mais alors très, vraiment très inattendu.

Tout le monde connaît le tristement célèbre Hassen Chalghoumi, cet homme qui n’a jamais été imam de la mosquée de Drancy avant que médias et politiques ne lui décernent ce titre.

Cet homme qui prend la parole dans les médias systématiquement pour fustiger les méchants musulmans pas assez républicains, si intégristes, si antisémites et bien trop critiques à l’encontre de l’Etat voyou d’Israël.

Cet homme qui a contrario ne prend jamais la défense de ses coreligionnaires. A-t-on vu des curés ou des rabbins intervenir publiquement uniquement pour s’en prendre les premiers aux chrétiens, les seconds au juifs ?

Cet homme enfin qui a demandé expressément aux autorités israéliennes de faire fermer les sites Oumma, Saphirnews et Al-Kanz, qui offrent une lecture, mais surtout des faits qui mettent quelque peu à mal la propagande que ce dernier sert, en bon obligé, sur les plateaux de télévision et dans les dîners mondains où il se plaît tant.

Lire – Chagriné, Chalghoumi quémande à Israël la fermeture d’Oumma.com, Saphirnews.com et Al-Kanz.org

Informateur indigène, victime sacrificielle, Hassen Chalghoumi n’en fut pas moins, il y a près d’une dizaine d’années, sinon visionnaire à tout le moins avant-gardiste. Alors qu’en 2005 seuls les spécialistes s’intéressaient à la finance islamique – 2005 est l’année, par exemple, de la création de l’association spécialisée en finance islamique Aidimm –, eh bien figurez-vous que Hassen Chalghoumi avait déjà compris que cette finance éthique deviendrait l’objet de toutes les attentions.

En 2005, rapportait le Point en 2010, Hassen Chalghoumi était toujours « répertorié par les services de renseignement en tant que fondamentaliste », car appartenant au mouvement piétiste du Tabligh. C’était l’époque où il défendait mordicus le port du niqab et n’était pas tendre avec Israël.

Lire – Le PointL’imam de Drancy suspecté de liens avec des fondamentalistes

L’intérêt pour la finance islamique de Hassen Chalghoumi fut à l’époque tel qu’il fit enregistrer, avec un comparse, auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle) la marque, tenez-vous bien, « banque islamique de France » (BIDF). Voici la preuve en image.

banque islamique de france

On peut lire au bas de l’image la date de publication : 12 mai 2005. La classe choisie, classe 36, couvre les activités relatives aux opérations financières et immobilières.

36. Affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Malheureusement, dix ans plus tard, la France, engoncée dans une posture de défiance et même de rejet à l’égard de tout ce qui a trait de près ou de loin à l’islam, n’a toujours pas saisi la formidable opportunité qu’offre la finance islamique. Et préfère laisser le Luxembourg…

Lire – Banque islamique : un établissement bancaire au Luxembourg en 2014 ?

ou la Grande-Bretagne lui damer le pion. La 9e édition du World Islamic Economic Forum (WIEF) fut à ce titre l’occasion pour David Cameron, Premier ministre, de rappeler sa détermination de faire de Londres la place européenne de la finance islamique.

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