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Barakacity : la piste accidentelle privilégiée après l’incendie de ce week-end

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Samedi 30 mai, peu avant 7h du matin, un incendie s’est déclenché dans les locaux de l’ONG Barakacity, dont un tiers a été touché. Aucune victime n’est heureusement à déplorer.

Lire – Barakacity : incendie au siège de l’ONG

Les premières éléments de l’enquête semblent conforter la piste accidentelle, comme le précisait hier le community manager de Barakacity sur Twitter.

Sur sa page Facebook, Marwan Muhammad a publié un message de soutien, tout à la fois réflexion.

Depuis hier je ne pense qu’à nos frères et soeurs de Baraka City. Le peu de relais et de soutiens exprimés dans l’opinion publique est en fait le reflet de notre condition.

Les mêmes qui se jettent sur le premier micro à portée de vue dès que l’un d’entre eux se casse un ongle sont aux abonnés absents pour faire preuve de la moindre solidarité envers une association qui, en quelques années, est devenu un acteur majeur de l’humanitaire dans les zones les plus difficiles et, plus encore, le symbole d’une communauté.

Le silence des lâches deviendra le plus éloquent des témoins contre eux le jour où nous devrons tous répondre de nos actes comme de nos renoncements.

Au lieu de cela, les membres de Baraka City sont surveillés, intimidés, leurs comptes ont été bloqués les uns après les autres jusqu’à entraver leur capacité financière, donc les moyens d’accomplir leur mission.

On les a malhonnêtement dépeints dans des média qui ne transmettent finalement rien d’autre que leur ignorance crasse, puis on fait des descentes musclées dans leurs locaux, comme s’ils étaient de vulgaires criminels.
Et pourquoi? Qu’ont-ils fait de si grave?
Rien d’autre que le Bien.

Lire la suite sur la page Facebook Marwan Muhammad on dimanche 31 mai 2015

Question : qui d’entre nous a pris soin de faire part de l’information à une ou plusieurs rédactions ? Le Parisien a relayé l’information. Les autres non. On peut penser que certaines rédactions ont vu lu l’article du Parisien, sans juger que cela valait le coup à leur tour d’en parler.

Mais on peut aussi penser que d’autres rédactions ne sont toujours pas au courant. C’est là où chacun de nous est important. On ne peut pas pester sur un traitement médiatique particulier sans dans le même temps faire le minimum nécessaire pour que cela change. D’aucuns diront que cela ne sert à rien. N’écoutons pas ces esprits chagrins.

Tant que chacun d’entre nous ne se décidera pas à agir, tant que chacun d’entre nous n’aura pas le réflexe de toujours a minima se demander ce qu’il peut faire, quitte à ne rien faire ensuite, la situation des musulmans en France ne s’améliorera pas.

Inactif, on ne fait rien. Actif, on n’est pas certain de réussir, mais on aura au moins essayer. Or, par la grâce d’Allah, dans toutes nos actions, nous n’avons pas obligation de résultats, mais obligation de moyens. Le croyant croit et agit. Sommes-nous si malades que nous ne craignons plus de n’avoir rien à répondre à ces questions : « Mais pourquoi n’avez-vous pas agi ? pourquoi êtes-vous restés sans rien faire ? pourquoi n’avez-vous pas fait votre part, votre petite part ?

Ah oui pour finir : on notera une fois de plus le silence de la mosquée de Paris, de la mosquée d’Evry, du CFCM, de l’UOIF, etc. qui ne se préoccupent pas des affaires des musulmans. Ou seulement si cela coïncide avec leurs propres intérêts.

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