Invoquant « une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales », le Conseil d’État a suspendu, ce vendredi, l’arrêté anti-burkini pris par la municipalité de Villeneuve-Loubet, dans les Alpes-Maritimes.
Cette décision, qui dit le droit, a rendu hystériques la droite et l’extrême droite, qui lorsque la loi n’est pas contre les musulmans veulent changer la loi.
Les sous-fifres de Nicolas Sarkozy ont immédiatement réagi sur Twitter. Eric Woerth veut une loi.
On voit bien que l'état du droit n'est pas adapté aux circonstances. Il faut légiférer. #burkini [1] #ConseildEtat [2]
— Eric Woerth (@ericwoerth) 26 août 2016 [3]
Christian Estrosi, caricature politique et communautariste sélectif, veut aussi une loi contre les musulmans.
#burkini [1] Il faut apporter une réponse à ces provocations communautaristes. Je réaffirme que c'est à l'Etat de légiférer. #ConseildEtat [2]
— Christian Estrosi (@cestrosi) 26 août 2016 [4]
De son côté, Jean-François Copé, perdant déclaré de la primaire à droite, continue de gesticuler pour tenter de contrer Nicolas Sarkozy. Il réclame lui aussi une loi d’exception contre les musulmans. Pour changer.
Passons sur les ouailles de Marine Le Pen, pour citer celui qui ne sera jamais président de la République, Nicolas Dupont Aignan, qui décroche la palme de la bouffonnerie.
Si on accepte le #Burkini [5] aujourd'hui, on finira avec la charia demain !
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 26 août 2016 [6]
Cela ne s’invente pas. Ces gens-là n’ont de cesse d’intimer les musulmans à respecter les lois du pays, mais exigent de la modifier lorsqu’elles ne servent pas leurs intérêts partisans.