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Aïd mubarak, mais…

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Mercredi 10 avril, 1er chawwal, est jour de fête dans un certain nombre de pays. Dans d’autres, ce sera jeudi ; et dans d’autres encore peut-être vendredi. Les musulmans du monde entier célèbrent la fin du ramadan, l’aïd al-fitr.

A cette occasion, qu’il nous soit permis chères lectrices et chers lecteurs de vous souhaiter le meilleur.

‘idkum mubarak, que votre fête soit bénie,
Taqabbala-Llâh minna wa minkum, qu’Allah accepte nos œuvres ainsi que les vôtres,
Ghafara-Llâh lana wa lakum, qu’Allah nous pardonne ainsi qu’à vous.

Ce jour de fête est sans nul doute béni. Malgré tout, si pour quelque deux milliards de musulmans il sera jour de joie, de partage et de bonheur en famille, l’aïd continuera d’être teintée d’amertume et de tristesse pour des millions d’entre nos soeurs et nos frères.

Nous pensons bien évidemment en premier lieu aux Palestiniens, d’abord de Gaza, mais pas seulement. Particulièrement à ces enfants orphelins, morts ou mutilés à vie. A celles et ceux qui ont tout perdu, sinon la foi en Dieu. Aux martyrs.

Nos prières et nos pensées vont également aux musulmans oubliés de tous ou presque, oubliés d’abord par nous mêmes musulmans d’ici et d’ailleurs : aux musulmans du Turkestan oriental et de Chine, aux musulmans du Congo, d’Inde, particulièrement du Kashmir, et du Sri Lanka, du Bangladesh et de Birmanie, mais aussi aux Syriens, aux Soudanais, aux Somaliens et aux Yéménites.

A toutes les populations opprimées, musulmanes ou non. A celles et à ceux, emplis de rêve et d’espoir d’une vie meilleure, qui continuent de mourir noyés dans l’indifférence des uns, le dédain criminel des autres. Aux exilés, partis chercher une vie meilleure, traqués, pourchassés. Aux réfugiés en France et dans le monde.

Nos pensées vont aux familles qui ont perdu un être cher récemment dans des conditions difficiles, parfois dramatiques. A toutes celles qui passeront l’aïd al-fitr endeuillées.

A celles et ceux qui vivent dans la peine et l’affliction, aux malades, à celles et ceux qui la mort dans l’âme n’ont pu jeûner, privés du bonheur que procure cette adoration.

A celles et ceux qui ne peuvent se soigner faute de moyens et à ceux qui se soignent en vain ; aux malades chroniques qui n’auront de répit qu’une fois partis.

Nos pensées accompagnent les prisonniers injustement enfermés.

A celles et à ceux tristes.

Puissent la paix et la sérénité emplir le coeur de chacun.

Aïd mubarak.

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