En 2020, en pleine pandémie de Covid-19, le hajj et la omra (petit pèlerinage) ont rapporté 10,6 milliards d’euros à l’Arabie saoudite. En 2013, cette rente atteignait 14,7 milliards, selon Arab News.
Cinq ans après la crise sanitaire, les revenus de ce que d’aucuns qualifient de « tourisme religieux », ont dépassé les 20 milliards d’euros, selon un rapport tout juste publié, fruit de la collaboration de la Halal Products Development Company (HPDC), société publique détenue à 100 % par le fonds souverain saoudien Public Investment Fund (PIF), et le cabinet DinardStandard.
Intitulée « Saudi Arabia’s Halal Market Opportunity Report 2024/2025 », l’étude considère que le hajj et la omra « constituent le principal moteur de croissance du tourisme musulman mondial ». En 2023, 26,9 millions de pèlerins ont été recensés, dont 13,6 millions d’étrangers (50,5 %) et 13,3 millions de locaux (49,5 %).
Selon les objectifs du plan Vision 2030, l’Arabie saoudite devrait voir doubler le nombre de pèlerins étrangers d’ici cinq ans. Riyadh vise 30 millions de fidèles internationaux (66,2 %) contre 15,3 millions de locaux (33,8 %), pour des revenus annuels estimés entre 34,2 et 45,6 milliards d’euros.





