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Témoignage : « J’ai accouché à domicile »

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Témoignage. L’accouchement à domicile bien que décrié par nombre de professionnels de la santé – pour qui une naissance relève de la pathologie – est statistiquement plus sûr. Si cette pratique est généralisée dans le monde, elle s’est raréfiée depuis la Seconde Guerre mondiale et la création de la Sécurité sociale (les pauvres pouvaient enfin accéder à l’hôpital). Depuis quelques années, l’accouchement à domicile, bien que toujours marginal, connaît un retour en grâce. Interview de Chaïma, mère de trois enfants dont deux sont nés à la maison.

Al-Kanz : Pourquoi avoir choisi d’accoucher à domicile ?
Chaïma : J’ai accouché de mon aîné à l’hôpital, ça s’était relativement bien passé al Hamdu li-Llâh. C’était un accouchement naturel (c’est-à-dire sans péridural). Je déambulais dans les couloirs de l’établissement avec mon mari. On revenait toutes les deux heures pour faire un monitoring jusqu’au moment où je suis arrivée en ayant l’impression de mourir. Il fallait que je passe devant tous ces gens qui attendent, il fallait que je fasse attention à mon image alors que le bébé arrivait et que je ne souhaitais qu’une chose, m’assoir et pousser… Il fallait (protocole oblige) monter sur cette table si haute, si froide dans une pièce éclairée par des spots dignes d’une séance de photos pour accueillir le bébé. La position sur une table de travail, outre le fait qu’elle ne soit pas esthétique, est très inconfortable. J’ai un goût amer de ce moment où, sous prétexte qu’on accouche, on ne respecte plus notre pudeur. La porte de la salle de travail peut en effet être ouverte à tout moment dans un moment si intime… Je n’ai pas aimé non plus l’hospitalisation qui suit l’accouchement. La journée est rythmée par les va-et-vient dans la chambre, mon bébé ne dormait pas, j’avais besoin de retrouver mon foyer.

Quelques mois plus tard, j’ai lu sur le forum Mamans musulmanes des témoignages de sœurs qui avaient accouché à domicile. J’ai d’emblée été séduite : l’idée de rester dans mon cocon pour accueillir l’enfant m’a paru évidente. Quand j’ai appris ma deuxième grossesse, c’était décidé pour moi. Beaucoup moins pour monsieur ! On est allé (« je l’ai emmené » plutôt), chez une sage-femme libérale pratiquant l’accouchement à domicile (AAD) et, en ressortant, il était partant al Hamdu li-Llâh. J’ai accouché de ma deuxième et mon troisième à la maison.

Al-Kanz : Question que tout le monde se pose : est-ce que ce n’est pas dangereux, voire irresponsable, d’accoucher à domicile ?
Chaïma :
Avant de répondre, je rappelle qu’on ne peut accoucher à domicile qu’en cas de grossesse non pathologique (la majeure partie des grossesses). Et dans ce cas, je suis intimement persuadée qu’un accouchement qui se déroule dans la plus stricte intimité, dans un environnement où la mère se sent en sécurité est moins dangereux qu’en milieu hospitalier. Selon Michel Odent (grand obstétricien), la femme a besoin de trois éléments pour donner naissance :
1- décrocher de la fonction du nouveau cerveau, d’entrer dans sa bulle et de ne pas réfléchir ;
2- d’être dans un environnement chaleureux, de ne pas avoir froid, avec des lumières très tamisées, voire éteintes ;
3- de ne pas se sentir observée et d’être entourée d’une personne très maternelle. Dès lors, la femme pourra sécréter l’ocytocine, une hormone indispensable pour avoir des contractions.

En revanche, si la femme ressent des tensions, elle sécrète de l’adrénaline qui empêche de sécréter l’ocytocine. Ce que je viens de dire peut paraître théorique mais quand on le vit, on comprend ! Pourquoi bien souvent le travail s’arrête-t-il ou ralentit-t-il tout à coup une fois arrivée à l’hôpital ? Lorsqu’on décide d’accoucher à domicile, on prend une certaine responsabilité partagée avec la sage-femme et vis-à-vis de l’entourage. La sage-femme vient à la maison avec du matériel. Elle nous connaît bien puisqu’elle nous a suivi durant toute la grossesse. Elle est aussi là pour décider de se diriger vers l’hôpital si elle sent que quelque chose ne va pas. Elle connaît également les gestes de première urgence. Le choix d’un accouchement à domicile n’est donc pas irresponsable, non.

Al-Kanz : Quelle expérience en tirez-vous ?
Chaïma :
Mes deux accouchements à la maison sont de très beaux souvenirs. Les bébés sont venus au monde dans le calme, la sérénité, dans une maison où le Coran est lu. Ils se sont éveillés tranquillement, ma pudeur a été respectée, mon mari trouvait sa place sans être obligé de faire les cents pas dans un couloir froid. Il vaquait à ses occupations pour faire passer le stress !

Al-Kanz : Recommanderiez-vous aux lectrices – et aux lecteurs – d’Al-Kanz de choisir d’accoucher à domicile ?
Chaïma :
Non, ce n’est pas quelque chose qui se recommande ! Pour le faire, il faut être convaincu que c’est ce que l’on souhaite. Je recommanderais en revanche de chercher à s’approprier son accouchement, de se préparer durant la grossesse en lisant des livres concernant la naissance respectée. C’est tellement important pour l’avenir de l’enfant !

Al-Kanz : Comment trouve-t-on et comment choisir une sage-femme qui pratique l’accouchement à domicile ?
Chaïma :
On peut en trouver par le bouche-à-oreille. Le site http://perinatalite.over-blog.com/ propose une liste avec quelques sages-femmes qui le pratiquent. On peut aussi s’inscrire à la liste de discussion « Naître chez soi » (http://fr.groups.yahoo.com/group/naitre_chez_soi/) et demander les coordonnées des sages-femmes les plus proches. Pour choisir, il ne faut pas hésiter à en voir plusieurs. Il est préférable d’avoir un bon feeling avec elle. C’est une femme avec qui l’on passera du temps et en qui il faut qu’on est confiance. Bien entendu, après avoir fait salat al-Istikhara, il n’y a plus que le tawakul-li-Llâh et bismi-Llâh !

Al-Kanz : Concrètement comment se déroule le suivi de grossesse quand on fait le choix d’accoucher à domicile ?
Chaïma :
Quand on apprend la grossesse, généralement au cours du premier mois, on contacte très rapidement la sage-femme car elles sont toutes overbookées, les places sont chères ! On peut ainsi dès le début commencer les rendez-vous mensuels (les mêmes qu’en milieu hospitalier) en se déplaçant à son cabinet. En revanche, c’est elle qui se déplacera jusqu’à notre domicile pour le rendez-vous du 9e mois. Cela lui permet de repérer les lieux. Il est préférable de s’inscrire dans un hôpital « au cas où » également en spécifiant qu’on se fait suivre par une sage-femme libérale. On nous donne alors seulement un rendez-vous avec un anesthésiste, rendez-vous qui a lieu vers la fin du 8e mois de grossesse.

Concrètement, mes rendez-vous mensuels chez ma sage-femme duraient une heure. On discutait beaucoup, elle prenait ma tension, me pratiquait le test urinaire. Son cabinet sent bon les huiles essentielles, on s’y sent vraiment bien. Elle me faisait ensuite une séance de massage Bauer-relaxation allongée sur un lit moelleux, je ressortais en forme !

Al-Kanz : Est-ce pris en charge par la Sécurité sociale ? si oui, à quelle hauteur ?
Chaïma :
Ma sage-femme pratique des dépassements d’honoraire, que ce soit pour les rendez-vous ou pour l’accouchement. D’autres n’en font pas pour les rendez-vous. Pour l’accouchement, la Sécurité sociale rembourse environ 350 euros. Les dépassements d’honoraires tournent selon la sage-femme autour de 500 à 1 000 euros. On peut généralement payer en plusieurs fois.

Al-Kanz : Retenteriez l’expérience ?
Chaïma :
Sans hésiter oui! Je ne conçois pas de retourner accoucher à l’hôpital, qu’Allah m’en préserve, avec tous les risques que ça comporte (césariennes à gogo, incitation à la péridurale, pas de choix de la position, épisiotomies systématiques…).
J’aime accoucher chez moi !

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4 Commentaires

  1. salam3leykoum wa ramatullah wa barakatuh
    Mashaallah quelle jolie témoignage et surtout quel courage,pour mon dernier j’ai eus un travail tres rapide,2h30 entre la premiere contraction et l’accouchement,la tete du bebe sorté alors que j’étais a la maison a attendre les sécour(dans mon couloir par terre!quel merveille) la tante de mon mari voulait m’accouché (elle est experimenté mais pas sage femme)j’ai refusé et preféré partir a l’hopital sur un brancar et j’avoue que je regrette de pas l’avoir fait, tout se que la soeur décrit ,est le sentimende chaqu’une,
    se n’ai pas irresponsable d’accouché a la maison,si il doi y avoir des complications elles y seront hopital ou maison
    merçi a la soeur de nous avoir fait partagé ces moment privilégié et pour les renseignement on sais jamais!

  2. Très beau témoignage, merci à la soeur Chaïma d’avoir accepté de partager cela avec nous. Mes deux accouchements ont été catastrophiques, le deuxième sans péridurale, je songe pour le 3ème, acccoucher à domicile. Ce qui serait en parfaite adéquation avec mes convictions.

  3. Salem walekoum,

    Je ne peux m’empêcher de laisser un commentaire et féliciter cette heureuse maman!Je vous remercie de partager avec nous cette expérience.
    je trouve que vous avez parfaitement raison d’insister sur le fait que dans un hopitâl ni pudeur ni intimité n’est respécté et c’est bien dommage car pour les femmes musulmanes qui vivent avec le respect de la pudeur cela peut être traumatisant
    ( elles ne montrent jamais leur corps et puis parceque elles doivent accoucher on « viole » cette intimité…)
    Enfin, je vous reitére mes sincéres félicitations!

  4. salam aleykoum

    un grand bravo à la soeur.
    j’avoue que moi je n’en ai pas le courage.
    mon accouchement est prévu incha’allah pour Aout et sauf si Allah swt en décide autrement je vais accoucher en clinique.
    mais j’ai beaucoup d’admiration pour celles qui accouchent à domicile.

    salam

  5. as-salâmu ‘alaykum

    Tiza, ce n’est pas tant une question de courage qu’une question d’information : plus vous serez informée sur l’accouchement à domicile moins vous l’appréhenderez. Vous ne le choisirez pas forcément, mais en tout cas il vous paraîtra tout aussi normal qu’un accouchement à l’hôpital.

  6. As salam alaykum wa rahmatu’Llâhi wa barakatuh

    Masha’a’Llah. N’oublions pas el qadar, et personne ne peut échapper à ce que Allah 3azawajal lui écrit. Je dis cela car suis maman de 6 enfants, sans aucune grossesse pathologique, 5 accouchements impeccables el hamduli’Llah, j’aurai pu avoir mon 6ème à la maison, et tout laissait croire que ça serait le cas, pourtant le jour J j’ai eu un gros doute sur la position du bb et nous avons préféré bi qudrati’Llah nous rendre à l’hôpital pour vérifier. La suite ? Une épreuve qui aurait coûté la vie de bb et la mienne si j’avais été à la maison. El hamduli’Llah, Allah 3azawajal nous montre à quel point nous dépendons de Lui.

    • Assalam aleykom ma soeur

      La position du bébé n’est absolument pas déterminante, surtout pour un 6e !
      Le 7e bébé de ma belle-mère était en transverse, c’est-à-dire à l’horizontal, donc normalement césarienne obligatoire. Mais le bébé a changé de position au moment de la sortie et elle a finalement accouché par voie basse.
      Ma sf m’a confirmé que pour une multipare on pouvait effectivement laisser une chance car le passage a déjà été fait, et donc il y a plus de chance pour que le bébé trouve le bon chemin.

  7. salam aleykoum

    c’est mon premier bébé, c’est pour ça que j’appréhende. en plus je suis une grande peureuse et une douillette mdr.
    peut être le prochain incha’allah,
    en tout cas comme le dit la soeur Taissir Allah swt sait ce qui est bien pour nous.

    qu’Allah facilite pour tout le monde.
    amine

    salam

  8. Assalam aleykoum

    Merci pour ce beau témoignage!
    Quand je lis ce genre d’expérience je suis toujours étonnée par leur beauté et la sérénité qui s’en dégage… L’AAD, j’y songe avec envie… et pourtant je ne m’en crois pas capable au fond, je pense que peut-être il s’agit d’une confiance en soi, que l’on a ou pas, d’une capacité qu’on a à se détacher ou non de cet appui rassurant que propose pourtant l’hôpital avec tout l’aspect médical qui l’entoure.

    J’ai accouché de mon premier à l’hôpital… je m’étais dis « pas de péridurale », « je veux un accouchement naturel »…. mais je n’ai pas pu… la première grosse contraction et j’ai vomi… j’ai senti mon corps me lacher…
    J’ai été très déçue de moi lorsqu’on m’a endormie ou je dirais même « paralysée »… je me suis sentie manquant terriblement de force et d’affront à la douleur pour cette première naissance et je ne sais si cela recommencera pour la prochain… pourtant je rêve aussi de l’AAD… une maison de naissance serait peut-être pour moi la meilleure alternative?!

    Toujours est-il que l’AAD, en dehors de la force de caractère qu’il demande, requiert aussi une capacité financière et n’est ainsi pas à la portée de tout le monde…

    Bravo encore!

  9. Assalam aleykoum

    Oui quand on peut se le permettre pas de soucis…
    Comme vous dites le choix est vite fait!
    Et vous avez raison aussi c’est un projet qui doit se faire sur le long terme… ne serait-ce que pour être près moralement le jour-j!

  10. Masha’ALLAH

    Jazak’ALLAHou kheir ma soeur Chaima pour ce beau témoignage.
    Et comme it Al-Kanz, c’est parce que nous ne sommes pas assez informé des acouchements à domicile que nous trouvons cela « barbare ».
    Mais le simple témoignage que nous à apporté la soeur avec beaucoup de sincérité nous amène déja à nous rassurer, d’ailleurs je n’imaginais pas qu’il y avait autant de soeurs qui accouchaient à domicile, je me suis toujours demandée comment est-ce qu’elles font? lol

    En tout cas par rapport à notre dîn je pense que c’est beaucoup plus approprié!
    wALLAHoua’lem

  11. as salam alaykoum

    Quel beau témoignage Chaima.

    Moi aussi j’ai accouché de mes 2 derniers à la maison, et MashAllah. C’est une expérience que je recommande, car on vit réellement « Notre Accouchement » et la naissance du nouveau né, dans une ambiance chaleureuse, est primordial.
    A l’heure actuelle les grossesses sont systématiquement médicalisées, on ne vous respecte pas vraiment en tant que femme musulmane, ayant une pudeur à protéger. On vous traite un peu comme du bétail, surtout en hôpital. Tout le monde entre comme dans un moulin, votre vie privée n’est pas respectée, encore moins votre pudeur.
    Dans certains hôpitaux, les femmes voilées subissent directement une césarienne, même s’il n’y a pas eu trop de problèmes durant la grossesse ou l’accouchement.
    Dans mon entourage , je connais plusieurs médecin pédiatre et obstétricien , qui se mettent d’accord pour accoucher les femmes en césarienne, car ainsi , ils augmentent leurs primes. Ils se font donc un bon salaire sur notre dos.

    ECOEURANT !

    Merci encore pour ton témoignage Chaima

  12. Assalâmou 3alaykoum

    mâchâaLlâh ca aurait été mon reeeeeeeeve j’aurais vraiment aimé d’autant plus qu’une amie proche la fait

    mais comme je suis diabetique….

  13. Assalamou alaykoum wa rahmatoullâhi ta’alâ wa barakâtouhou,

    Votre témoignage est magnifique, mâ châ Allâh.
    L’accouchement à domicile est une pratique plus répandue en Grande-Bretagne: le personnel soignant est très qualifié.
    En la matière, la France souffre d’un léger retard, mais c’est en train de venir gentillement. Le personnel soignant est de plus en plus sensibilisé et formé.
    Pour ma part, peut-être parce que je réside en province, mes trois accouchements à la maternité régionale se sont formidablement bien déroulés… avec la péridurale (al-hamdoullillâh pour la rahma !!). Le personnel soignant était attentionné et respectueux de mes convictions religieuses: il me demandait si j’acceptais ou pas d’être accouchée par un interne; pour la sortie de la maternité, par exemple, j’ai refusé d’être auscultée par un médecin homme, et c’est une sage-femme qui s’était occupée de moi.
    Mon premier enfant se présentait en siège, mais j’ai refusé la césarienne (aurais-je eu le choix en clinique ?! ), et par la grâce d’Allâh, l’accouchement s’est effectué par voie basse, sous surveillance néanmoins… et heureusement.
    Les soignants sont à l’écoute des demandes spécifiques (position d’accouchement; en milieu aquatique ou classic, etc.): c’est à la future maman de manifester ses volontés.
    Pour le calme et la sérénité, lors de mes deux premiers accouchements, j’ai prévenu mon entourage que je préférais les visites de courtoisie à domicile et profiter ainsi pleinement de l’intimité des premiers jours avec mon époux.
    Il n’est pas de mon tempérament de solliciter pour un oui ou un non le personnel soignant, aussi ses allées et venues étaient réduites au strict nécessaire… quoique, une fois, une sage-femme resta un long moment pour discuter avec moi, car elle appréciait le calme de ma chambrée (sic !) .
    Pour mon troisième enfant, j’ai demandé à sortir plus tôt de la maternité et cela a été accepté sans souci.
    Quelque soit le choix de la future maman, c’est Allâh (AWJ) Qui facilite les conditions de la venue de l’enfant; et pour l’avoir vécu, je dirai que c’est en lien direct avec la force de notre spiritualité.

  14. j’ai moi même accouché à domicile mais pas par choix, ismaël était un peu trop pressé! ^^ Je ne regrette pas mais je penses que j’accoucherais à l’hopital la prochaine fois malgré le côté magique de ce moment… lol

  15. As salam alaykoum

    Très bon témoignage,merci à Chaima
    Moi -même j’ai accouchée de mes deux fils (en 2005 et 2007) à la maison,
    J’ai donné naissance au premier totalement seule , et le 2ème c’est à peu près pareil puisque la sage femme est arrivée une fois que le bébé etais né
    C’étais bien entendu prévus et réflechis, il étais or de question pour moi d’accouché à l’hopital el hamdoulilah Dieu m’a exaucé
    ce fut extrement rapide et des moments vraiment unique que je n’aurais jamais pû vivre en clinique c’est certai

  16. Salam âlikoum,

    Merci à Shaima pour son témoignage.
    Enceinte de mon 2ème enfant, je songeais à une naissance à la maison, et ce témoignage me réconforte dans mes idées.
    Cela dit, j’ai eu mon premier bébé à Londres, dans un hopital de banlieue, avec un personnel très cosmopolite, sage-femme jamaiquenne, nurse espagnole, et j’en garde un très très bon souvenir, pas de problème du pudeur non respecté ou autre…c’est vrai que pour des raisons de confort, je souhaite bébé2 à la maison, mais il faut être entourée et avoir de l’aide.
    A st-Mary’s Hospital, j’étais bien contente qu’on me serve à manger et d’avoir mon mari aux petits soins…

  17. Salam oualikoum,

    je me permets d’ajouter une précision, les femmes ont été orienter vers les maternité à cette époque de l’après guerre, aussi pour une question de sécurité, le taux de mortalité lié à l’enfantement étant très élevé.
    Cela fonctionne plutôt bien puisque celle ci à l’époque a bien diminué sur plusieurs années, mais en France il y a le revers de la médaille, qui fait que les accouchements en maternité sont bcp trop médicalisés, les femmes ont perdu la notion de l’accouchement, manque de confiance en leur capacité et, aujourd’hui la France se place 20ème au rang européen en matière de santé primale.
    la maternité oui, mais quand c’est nécessaire.
    Merci Chaima pour ce beau témoignage.

    samia

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