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Les questions de M. Easi : traiter avec les banques

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Finance islamique. Après le premier épisode de la série « Les questions de M. Easi » publiée la semaine dernière et accessible en cliquant sur l’image suivante, vous trouverez ci-dessous le second épisode qui répond à l’idée reçue selon laquelle il n’est pas licite de traiter avec les banques classiques. :


Cliquez sur l’image pour l’agrandir

La série « Les question de M. Easi* » est réalisée par Noredine Allam des éditions BDouin (http://www.bdouin.com). Elle est la propriété de la société groupe 570 (www.570easi.com)

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11 Commentaires

  1. Salam alikoum

    La problématique des banques dite islamiques n’est pas le fait de commercer avec des banques non-islamique, faire du commerce avec les non-musulmans est complètement possible. Les montages financier proposés posent eux problème, je m’explique.

    Les banques islamiques ne font que financer un bien que vous leur apporté, a savoir que vous négocié vous même le montant, se basant sur le fait qu’ils font l’interface entre nous (client) et le vendeur.
    De ce fait ils sont pour le client musulman un vendeur bis qui achète le bien au premier vendeur pour le lui revendre avec bien sur un plus value. Cette plus value provient donc de la revente du bien de la banque islamique au client. Nous sommes donc dans une transaction d’achat vente donc autorisé.

    Jusqu’ici pas de problème mais le fait que la banque dispose d’un client avant l’achat du bien, sans risque pour elle, est jugé par des savants comme une transaction usuraires. Cela s’appelle tout simplement de l’intérêt caché » ce qui est prohibé.

    Bref pour palier a sa il faudrait des banques disposent d’un parc immobilier, ou flotte de véhicule…. qu’elle revendrait aux clients musulmans. A ce moment la nous serions dans un système où la banque fait une transaction d’achat-vente avec les risque que cela engendres.

    Restons critique la dessus, de qui est composé ce comité éthique ? je suis pas la pour apporter la discorde

    Allah ou ahlem

    PS: La prévisualisation automatique des commentaires rendent la saisie très lente ;))

  2. @ Mohamed

    Oui, c’est un point théorique connu mais dans la pratique, il ne faut pas faire appel aux banques dans ce cas mais plutôt aux richissimes personnes qui peuvent détenir un large parc immobilier ou une flotte de véhicules à la hauteur de leur grandeur.
    Ce qui ne rend pas moins licite l’opération qui est faite en mourabaha en une transaction d’achat – vente par des banques commerciales.
    Voir nos précédents posts sur ce sujet :
    http://www.al-kanz.org/2011/07/04/finance-islamique-easi/#comment-100883
    http://www.al-kanz.org/2011/07/04/finance-islamique-easi/#comment-101149

    wallahu a’lam

  3. Salam allaykoum.
    Le problème que soulève le frère Mohamed est l’un des points durs dans cette histoire. Il est vrai que certains savants sont catégoriques sur la question de vendre sans posséder au préalable. Je pense que les professionnels devront se pencher sérieusement -mais c’est peut etre en courst- sur ce probeleme.
    Je suis également un peu étonné par le réponse de 570easi, qui parle de théorie et de pratique et surtout de « … Il ne faut pas faire appel aux banques dans ce cas là … ». A vrai dire, j’espere avoir mal compris ce passage et notre frère de 570easi gagnerai a clarifier ce passage.
    J’ai l’impression que beaucoup de personnes ne franchiront pas le pas tant que subsistera tous ces blancs face a leurs questions. J’en fait parti. le risque aujourd’hui – pour moi évidemment – est trop important juste pour posséder un bien.
    Il est important que les banques comprennent bien ceci, qu’elles aient une autre démarche que celle des banques dites traditionnelles. Je prie de Dieu pour qu’Il nous donne la sagesse et la clarté d’esprit pour arriver à bon port inchallah.
    Wa Allah A3lam.
    Salam.

  4. Salam Alikoum

    Justement la théorique doit être mise en pratique, et comme la indiqué le frère Yootoomoov tant que des doutes existent sur les montages financier c’est tout le système bancaire islamique qui devient comment dire « douteux ».

    Pour que l’action d’achat vente soit licite il faut que le vendeur prenne un risque dans son investissement. Dans ce cas la, la banque attend les clients empochent une plus valu sans rien faire.

    La chose primordiale c’est avant tout de mettre au clair tout sa! il faudrait demander aux gens qui savent ;))

  5. Salam Alikoum

    Sur ce point je prenais en compte les avis des savants comme Muhammad ibn Salih Al-‘Uthaymin ou encore Muhammad Nasir Din Al-Alban, qui disent qu’il y a tromperie.

    Le passage ou je dit qu’il faudrait que les banques disposent  » d’un parc immobilier, ou flotte de véhicule » je fais allusion au faite qu’on ne peux pas vendre ce que l’on na pas préalablement acheté.

    wallahu a’lam

  6. Assalâmoualaïkoum

    @ Mohamed

    C’est notamment à l’avis de ces deux savants que je faisais notamment allusion comme étant un avis minoritaire. Il est exact que l’opération peut être analysée comme étant une sorte de manœuvre (hîla). Mais le recours à une telle manœuvre n’est pas toujours illicite :

    – il l’est lorsqu’il s’agit d’avoir recours à une ruse dans le but de transgresser, de façon détournée, une interdiction (comme l’avaient fait les ashâb ous sabt pour contourner l’interdiction de pêcher le samedi).

    – mais il ne l’est pas lorsqu’il s’agit d’avoir recours à une manœuvre autorisée dans le but de parvenir à un objectif licite tout en évitant un acte interdit (cf le Hadith où le Messager d’Allah (sallallâhu ‘alayhi wa sallam) a lui-même enseigné un tel procédé à Bilâl (radhia Allâhu ‘anhou) concernant l’échange de dattes).

    Et c’est bien pour cette raison que Ibn Qayyim (rahimahoullâh) cite, dans son I’lâm al Mouwaqui’îne (v.5, p.430) une manœuvre licite qui inclut un recours à la revente avec un bénéfice d’un bien qui n’a été acheté que sur demande de l’acquéreur final :

    المثال الحادي بعد المائه رجل قال لغيره اشتر هذه الدار أوهذه السلعة من فلان بكذا وكذا وأنا أربحك فيها كذا وكذا فخاف إن اشتراها أن يبدو للآمر فلا يريدها ولا يتمكن من الرد فالحيلة ان يشتريها على انه بالخيار ثلاثة أيام أوأكثر ثم يقول للآمر قد اشتريتها بما ذكرت فإن أخذها منه وإلا تمكن من ردها على البائع بالخيار فإن لم يشترها الآمر إلا بالخيار فالحيلة أن يشترط له خيارا أنقص من مدة الخيار التي أشترطها هو على البائع ليتسع له زمن الرد إن ردت عليه

    Et par rapport à la fin de votre propos, les banques islamiques ne revendent pas de bien en murabaha avant de les avoir achetées : la revente ne s’effectue qu’après qu’elles aient acquis la propriété du bien concerné, comme indiqué préalablement.

    Wa Allâhou A’lam !

  7. @ M_P. Baraka Allah fik pour toutes ces informations wa zadaka Allah 3ilman.
    Je souhaiterai revenir a ta première réponse où il y a eu méprise. Quand je dis qu’il y a désaccord entre savants dans le fait de ne pas posséder le produit, je ne parle évidemment pas d’une vente avec intermédiaire, un peu ce que fais une banque usuriaire . Mon propos concerne le cas où la banque va acheter ce que le client lui demande et la je dis que certains shouyoukhs estiment C’est une hila.
    Ceci dit, je regarderai un peu plus en détail e que tu nous a apporté comme info en espérant Clarifier un Max de choses dès samedi inchallah.
    Baraka Allah fik.
    Salam.

  8. salam alaykoum,

    http://www.islam-agenda.fr/detail/?conference_de_cheikh_mohammad_patel_et_du_frere_anas_patel_sur_le_theme_-_-la_finance_islamique_-_quelles_orientations__limites_et_solutions_aujourd-hui__-_a_la_mosquee_du_bourget&6v1150v4cj2kmaq4nctfmou8a4

    Conférence de cheikh Mohammad Patel, secrétaire général de l’ACERFI, et du frère Anas Patel, fondateur de l’AIDIMM et du groupe de conseil 570, sur le thème :

    La Finance Islamique : quelles orientations, limites et solutions aujourd’hui ?

    Lieu : Mosquée Al Imane
    6-8 avenue de la division leclerc
    93350 Le Bourget
    A 1mn de la station de RER B « Le Bourget »

    Salle disponible pour les soeurs.

    La conférence sera suivie d’une séance de questions-réponses d’une demi heure.

    Si vous avez des questions à propos de la finance islamique envoyez les par mail à abou.ahmad@dourous.net nous nous chargerons de les transmettre aux conférenciers in cha Allah.

    Le sujet est plus que jamais d’actualité avec l’ouverture de la première banque islamique en France (Chaabi Bank) donc faites passer le message au maximum (mails, sms, facebook, twitter, bouche à oreille) nous comptons sur vous! barakAllahou fikoum!

  9. Assalâmou ‘alaykoum,

    @ tous et en particulier à ceux qui ont eu l’occasion d’assister à la conférence du 16 Juillet au Bourget, nous espérons avoir apporter des éclaircissements quant à vos questionnements.

    Pour ceux qui n’ont pas pu y assister, Dourous.net vous offre la possibilité d’écouter la conférence sur leur site. Les liens sont les suivants :

    – La conférence :

    http://dourous.net/dourous/actualites-et-venements/dclic-recoit-le-cheikh-mohamed-patel-et-anas-patel-sur-la-finance-islamique-1ere-partie/172

    – La séance de Questions/Réponses durant laquelle a notamment été traitéela question de la licéité de la Mourabaha avec confrontation des différents avis etc.

    http://dourous.net/dourous/actualites-et-venements/dclic-recoit-le-cheikh-mohamed-patel-et-anas-patel-sur-la-finance-islamique-2eme-partie/174

    Wallâhou a’lam

    L’équipe 570

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