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Des bienfaits de l'allaitement

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Second volet de l’article d’Umm Zayd, docteur en immunologie, consacré à l’allaitement maternel. Pour lire le premier volet, cliquez sur le lien suivant : Allaitement : c’est bon pour bébé


Études épidémiologiques

Les effets exacts des différents composants ne sont pas tous connus car difficilement analysables. Les études épidémiologiques ont permis aux scientifiques d’étudier les bénéfices de l’allaitement à plus long terme sur la santé de l’enfant et de sa mère et de lier l’allaitement à une protection vis-à-vis de certaines pathologies. C’est un travail fastidieux, car la plupart des pathologies étudiées sont ce qu’on appelle des « maladies multi-factorielles » (comme le diabète). La survenue de ces maladies n’est pas le fait d’un facteur isolé mais s’explique par la combinaison de plusieurs facteurs.

– Troubles gastro-intestinaux : ils peuvent être dus à plusieurs agents pathogènes (bactéries et virus) et regroupent une variété de désagréments comme les diarrhées du nourrisson. Plusieurs études montrent que l’allaitement protège des infections gastro-intestinales et réduit jusqu’à quatre fois le risque de développer ces infections. Le lait apporte des anticorps et certains autres éléments qui vont se fixer aux bactéries et aux virus responsables et les empêcher de se fixer aux cellules de l’intestin.

– Otite moyenne aiguë : sous ce nom scientifique se cache l’otite, dont la plupart des mamans se sont plaintes. Et pour cause : c’est la maladie la plus fréquente surtout chez l’enfant de moins de deux ans. Elle résulte souvent d’une infection des voies aériennes supérieures (l’ensemble composé de la bouche, du nez, du larynx et pharynx). L’allaitement diminue le risque de développement des otites. On pense que cette protection passe essentiellement par les anticorps apportés par le lait maternel et aussi la présence de certains éléments qui vont empêcher les agents pathogènes responsables d’adhérer aux cellules des voies aériennes supérieures.

– Infections des voies respiratoires inférieures :
ces voies regroupent la trachée et les bronches. Le virus respiratoire syncytial est la principale cause des infections respiratoires chez les enfants de moins de deux ans. Cette infection peut se compliquer en bronchiolite et nécessiter de la kinésithérapie respiratoire ou dans les cas les plus graves une hospitalisation. Ces infections sont d’autant plus gênantes qu’elles peuvent augmenter le risque de développer de l’asthme. L’allaitement exclusif pendant au moins quatre mois protège de ces infections ,notamment des hospitalisations dues aux formes sévères.

– Asthme :
l’asthme ainsi que d’autres pathologies allergiques ont fortement augmenté ces dernières années dans les pays dits « développés ». Les scientifiques se sont penchés sur les raisons qui pourraient expliquer cette évolution et notamment sur les liens entre allaitement et asthme chez le nourrisson. Plusieurs études mettent en évidence une protection de l’allaitement vis-à-vis du risque de développer un asthme chez l’enfant que ce soit au sein des familles où il existe un historique d’asthme ou non.

– Dermatite atopique : la dermatite atopique, ou eczéma allergique, touche de plus en plus de bébés. Cette augmentation s’inscrit dans la hausse générale de troubles allergiques (eczéma, asthme rhinites et conjonctivites). Une étude a montré qu’au sein de familles avec un historique allergique, l’allaitement exclusif pendant au moins trois mois était associé à une diminution du risque de développer une dermatite atopique.

Obésité et surpoids : fléaux des sociétés modernes parmi d’autres, l’obésité et le surpoids touchent de plus en plus d’enfants et de plus en plus tôt. Le mode de vie répandu dans les sociétés dites « modernes » est avancé pour expliquer les troubles alimentaires observés. Pour y remédier, les professionnels recommandent une meilleure hygiène de vie et une éducation alimentaire saine dès l’enfance. La plupart des études qui se sont intéressées au lien entre allaitement et obésité/surpoids montrent une protection de l’allaitement. On pense que la composition changeante du lait au cours de la tétée et du temps permet d’éduquer le sentiment de satiété du nouveau-né. Le lait contient également certaines hormones impliquées dans le métabolisme du nourrisson et pourrait expliquer que les enfants nourris au sein à la demande soient plus à même de contrôler plus tard leurs apports alimentaires. Mais ces études sont difficiles à réaliser en raisons des nombreux biais pouvant exister : le bénéfice de l’allaitement peut-il être perdu à cause de mauvaises habitudes alimentaires ultérieures ? Les familles qui tiennent à allaiter sont-elles plus sensibles aux problèmes de malnutrition ?

– Pathologies cardio-vasculaires : on considère généralement que le taux de cholestérol sanguin (notamment le LDL ou mauvais cholestérol) et une pression sanguine élevée (la tension) sont les principaux facteurs de risques des accidents cardio-vasculaires. Le lait maternel, riche en cholestérol, induit un taux plus élevé chez les enfants nourris au sein versus nourris au biberon. Cependant, cette tendance s’inverse à l’adolescence et à l’âge adulte. Si bien sûr ils n’ont pas pris de mauvaises habitudes alimentaires. En ce qui concerne la pression sanguine, peu d’études ont été réalisées mais elles tendent montrer une légère diminution chez les enfants allaités par rapport aux enfants non allaités. L’allaitement pourrait donc protéger des risques cardiovasculaires en diminuant deux importants facteurs de risque. Peu d’étude se sont penchées sur le lien direct entre allaitement et troubles cardiovasculaires. L’existence de biais importants n’a pas permis de conclure définitivement sur cette relation.

– Diabète : les médecins définissent deux types de diabète : le type I et le type II. Le diabète de type I résulte d’une destruction des cellules qui produisent l’insuline au niveau du pancréas. C’est l’hormone qui régule le taux de sucres dans le sang. Quand nous nous alimentons, des sucres sont absorbés au niveau du tube digestif et passent dans le sang. L’insuline est stimulée et aura pour rôle de « débarrasser » cet excès de sucres en induisant leur stockage au niveau du foie, des muscles et des graisses. Elle va également arrêter la production de sucres par le foie. En revanche, à distance des repas, il ne reste plus beaucoup de sucres dans le sang, l’insuline n’est pas stimulée et la production de sucres par le foie à partir de ses stocks peut reprendre. L’objectif étant de maintenir une glycémie (taux de sucres dans le sang) à peu près constante et suffisante pour nourrir nos organes. L’allaitement exclusif pendant au moins trois mois semble protéger du diabète de type I. Cet effet protecteur passerait par les anticorps transmis par la mère via le lait et également certaines hormones qui pourraient induire un développement plus important des cellules produisant l’insuline. Quant au malade atteint de diabète de type II, il présente une résistance anormale à l’action de l’insuline. Le pancréas essaie de compenser en produisant plus d’insuline mais finit par s’épuiser. C’est généralement une maladie qui touche des sujets à partir de quarante ans même si certains enfants et adolescents peuvent être touchés. Le surpoids, l’obésité et l’existence de membres de la famille atteints de cette maladie sont des facteurs de risque. Cette pathologie étant liée au mode de vie et d’alimentation, on pense que l’allaitement protège du diabète de type II en participant à l’éducation alimentaire.

Syndrome de mort subite du nourrisson :
sous ce nom sont regroupées les morts « inexpliquées » de nourrissons âgés de moins d’un an pendant leur sommeil alors qu’ils semblent en parfaite santé. Plusieurs facteurs de risque sont avancés comme la position du bébé pendant son sommeil et le tabagisme passif. On ne sait pas encore par quel mécanisme mais l’allaitement diminue le risque de mort subite du nourrisson.

– Capacités cognitives/Intelligence : peut-être plus qu’un autre, ce critère est très difficilement analysable et comparable étant donné la multitude de facteurs qui entrent en jeu. L’effet n’a pas été retrouvé partout, mais il semble que dans certains cas l’allaitement ait un effet positif. On pense que l’interaction mère-enfant pendant la tétée et le lien qui peut en résulter est bénéfique au développement de l’enfant.

Et maman !

Les bienfaits chez la maman allaitante ont été étudiés plus tardivement et se sont concentrés sur certaines maladies.

– Retour au poids pré-grossesse :
il dépend de très nombreux facteurs comme l’alimentation de la mère ou son âge, mais il semble que chez certaines femmes, l’allaitement soit un plus. Les graisses stockées au cours de la grossesse seraient mobilisées au cours de l’allaitement pour fournir les lipides présents dans le lait. Ce qui pourrait expliquer que lorsque la prise de poids au cours de la grossesse est raisonnable et que le régime alimentaire n’est pas déséquilibré, l’allaitement participe à un retour au poids normal. Au delà des considérations esthétiques, le gain de poids successifs au cours des grossesses peut représenter un facteur de risque pour le développement de pathologies comme le diabète de type II ou des pathologies cardiovasculaires.

– Diabète de type II : l’allaitement semble protéger du risque de développer un diabète de type II chez les mamans n’ayant pas fait de diabète dit gestationnel (diabète de la femme enceinte). Le lien est moins clair chez les mamans ayant souffert de diabète de grossesse. Néanmoins il est prouvé que l’allaitement améliore la fonction des cellules du pancréas qui fabriquent l’insuline et qu’il a un effet bénéfique sur le métabolisme des sucres et graisses que les mères aient souffert ou non de diabète gestationnel.

– Dépression post-grossesse : cette dépression est différente de l’éphémère « baby-blues » et présente un sérieux problème de santé autant pour la mère que pour l’enfant. La relation avec l’allaitement est assez difficile à évaluer car deux phénomènes peuvent survenir en même temps: les mères dépressives auront tendance à arrêter plus tôt l’allaitement et l’allaitement peut protéger de ce type de dépression. Ces effets sont difficiles à analyser d’un point de vue statistique. Il semble néanmoins que l’allaitement ait un effet protecteur.

– Cancers des sein et ovaire : les facteurs de risque sont communs et regroupent entre autres : obésité, consommation d’alcool, utilisation de traitement hormonaux durant la ménopause et le nombre d’enfants. Ce sont des cancers que l’on qualifie d’hormono-dépendants. En France plus d’un nouveau cancer diagnostiqué sur trois chez la femme est un cancer du sein. Aux États-Unis, il représente même la deuxième cause de mort par cancer chez la femme. Quant au cancer de l’ovaire, il se place à la cinquième position des décès par cancer chez la femme. Pour ces deux cancers, l’allaitement a un effet protecteur d’autant plus marqué à partir de douze mois d’allaitement total (c’est-à-dire durant toute la vie d’une femme que ce soit suite à une, deux, trois grossesses voire plus).

Conclusion

Les études menées jusqu’à présent ont mis en évidence un effet bénéfique de l’allaitement dans de nombreuses pathologies, que ce soit chez la mère ou chez l’enfant. D’autres sont certainement en cours pour préciser ce rôle et notamment l’impact de différentes durées d’allaitement exclusif. Bien entendu, ce bon départ dans la vie ne doit pas être compromis par une mauvaise hygiène de vie pour que l’enfant puisse profiter pleinement des bienfaits de l’allaitement et d’un mode de vie sain. Et il est d’autant plus important que la mère allaitante y prenne plaisir et ne le vive pas comme une corvée !

Le lait maternel n’a pas livré tous ses mystères puisqu’on ne connaît pas tous les éléments qui le composent et encore moins toutes les fonctions de ceux que l’on connaît. D’autres surprises nous attendent peut-être…

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23 Commentaires

  1. Salam aleykoum wa ramatouALLAH wa barakatouh.

    C’est pour cela que dans l’islam, il est recommandé d’allaiter son enfant jusqu’à l’age de 2 ans. (-;

    BarakALLAHoufik.

  2. salam,

    Permettez moi d’ajouter que le lait maternel est le seul aliment bien toléré par les intestins immature du grand prématuré
    Le lait à un effet protecteur sur son appareil digestif, il est très bien assimilé et limite l’apparition du reflux gastro-oesophagien (RGO)
    Si le RGO existe avec le lait maternel il est mieux toléré qu’avec du lait de vache car la vidange gastrique est plus rapide.

    Comme la nature est bien faite une maman qui accouche d’un enfant prématuré produira un un lait qui répondra de façon adaptée à son bébé

    Article complet intéressant bravo!

  3. Assalamou’aleycoum,

    Al-hamdou-li-Llah ! Il n’y a que des bienfaits dans l’allaitement maternel ! C’est islamique, économique, écologique, pratique …
    Par contre les débuts peuvent être difficiles pour la jeune maman et il est important qu’elle soit bien entourée pour ne pas succomber à la tentation de laisser tomber face aux différents problèmes qu’elle peut rencontrer. Je suis passée par là et si mon mari ne m’avait pas encouragée je pense que j’aurais arrêté wa Llahou a’lem !

  4. salam,
    il faut lire:
    Comme la nature est bien faite une maman qui accouche d’un enfant prématuré produira un un lait qui répondra de façon adaptée » aux besoins » de son bébé

  5. permettez moi d ajouter que les bienfaits sur l’enfant sont inombrable, allah est grand. je parler uniquement du bienfait pour la mére au niveau de la préservation du cancer du sein.

    Je ne remet pas l allaitement en cause, au contraire, c est une baraka. je veux juste vous insitez au depistage.

    salem walekoum

  6. Salam

    Ne soyez pas surpris de ce qu’Allah et le prophète sas nous ordonnent et/ou nous recommandent de faire
    Mais dites nous avons entendu et nous avons obéît

    Bonne soirée à tous

  7. assalamou aleykoum,
    la vie est tellement facile quand on connait bien son dine(religion).ensemble chère oumma,soyons toujours à la quete du savoir afin de mieu vivre dans ce bas monde.je suis tres heureuse de lire des articles comme celui sur l’allaitemement.un article qui est certe scientifique mais traite une question du quotidien.masha’ALLAH,ce genre d’article redonne la vrai valeur à cette religion.l’islam se vit au quotidien.a nous d’aller à la quete de la parole d’ALLAH et du prophete salla ALLAHou 3alayhi wa sallam.
    tous mes remerciements à al kanz.
    restons connecté à cette newsletter car al kanz nous connecte toujours à la réalité de notre dine.
    baraka ALLAHou fikoum

  8. Salam alikom. Ma petite Hafsa vient d’avoir 8jours et malheureusement dès que maman n’a plus de lait on se permet de lui donner le lait « chimique » et du coup obliger d’avoir un bavoir car reflux et hoquet à coup sûr. J’essai d’encourager la maman du mieux que je peut.. Kheir inshaAllah

  9. salemoilékoum ,
    moi j’ai allaité ma fille jusqu’ 2 ans et demi,c’étais une prématurée…elle étais si petite et n’as récuperer qu’à l’age de ses 1 ans.je me sentais obliger de la protèger de cette façon car elle étais sujette au allergie et peau a tendance eczéma atopique et souvent bronchite et otite.et el hamdoulillah tout est rentré dans l’ordre.cependant je remarque des gens n’aime pas la vériter alors je dis jusqu’ a deux ans j’ai allaité ma fille.puisque directement les gens s’imagine que c’est de l’esclavage.et vous reproche par derrière que c’est votre mari qui vous fais subir cela.wa el hamdoulillah
    je reprend le slogan de bint omar la vie est tellement facile si on n’applique l’islam le vraie le pur le monothéisme.dans toute sa splendeur.on a beaucoup à gagner de cette vie.moi même je suis très heureuse,car la vie et les enfants sont l’ornement de cette vie.soyons les premier a en tirer profit.car après chaque difficultée vient la facilité.
    bonne journée sous la protection d’allah(swt).salem

  10. j’allaite exclusivement mon fils qui a aujourd’hui 20 mois et je compte continuer jusqu’à ses 2 ans…ca n’a pas été toujours facile (surtout au début) mais quelle satisfaction et quel sentiment de bien etre quand bebe est au sein, ca les nourrit, ca les soulage (car bebe ne parle pas, il pleure mais dès qu’il retrouve le sein de maman il se calme) ca les aide a s’endormir, ils sont rassurés par la presence de maman … pour ma part l’allaiement est le prolongement de l’etat foetal, j’ai beaucoup engoissé à l’idée que mon bebe souffre apres la naissance mais avec l’allaitement je crois que bebe arrive à mieux integrer la monde des grands. Pour les maladies !!! je ne sais pas, mon fils a fait des rhumes, sans gravité, mais il en a fait. Les regard des autres n’est pas facile a suporter … une amie à moi c’est fait balacer à la figure par sa pédiatre « allaiter votre enfant à cette age (18 mois) c’est de l’incest » le comble quoi. ceci dit tres bon article! merci!

  11. J’aimerais ajouter que la nourriture de la femme est très importante aussi beaucoup de « médecins » (qu’on appellerait « charlatans » de nos jours..) conseillent d’éviter les nourritures industriels pour la femme et pour le nourrisson car c’est la période de formation du nourrisson, ces constituants-là seront pour toute la vie et donc c’est important de manger « bio »..

  12. salam,
    Abou Hafsa la maman a toujours du lait
    Ce qu’il faut savoir c’est qu’un bébé allaité reviens plus souvent au sein toute les 1h30 au debut
    C’est très fatigant pour la maman car elle le met au sein en moyenne 10 à 12x par 24h !
    Il a un petit estomac qui se rempli vite et le lait de sa maman très digeste est digéré en 1h30
    Ce qu’il faut comprendre:
    La mère produit une quantité de lait en fonction de la demande de son bébé et de ses pics de croissance
    Donc plus le bébé est mis au sein et plus elle favorisera la lactation
    Donc les compléments de lait artificiel empêche ce processus naturel de s’installer

    Qu’elle se repose avec son bébé contre elle et qu’elle donne le sein sans compter au moins 48h elle sentira ensuite une augmentation de sa production de lait
    Pendant l’allaitement vérifier que le bébé a bien l’aréole en bouche et qu’il tète vigoureusement en déglutissant

    Si c’est un premier bébé il faut qu’elle persévère votre aide Abou Hafsa est précieuse
    La Leche League est un contact très intéressant pour soutenir l’allaitement de la maman n’hésitez pas à les appeler
    voici le lien de leur site internet:
    http://www.lllfrance.org/
    Vous pourrez cliquer sur votre département pour avoir une conseillère de votre région

    Ne vous découragez pas!
    La nuit aidez votre femme changer la couche de votre enfant et apportez lui votre enfant pour qu’elle l’allaite ainsi elle pourra se rendormir plus vite et récupérer avec votre bébé
    Les 3 premières semaines sont importantes pour la mise en place de la lactation

    La l

  13. Abou Hafsa, si vous avez des inquiétudes sur la prise de lait par votre enfant , son reflux, n’hésitez pas à consulter un pédiatre.

  14. Salam alaykoum,

    @ Abou Hafsa: Les conseils de smile et Imanico sont judicieux. La fatigue, le stress, une mauvaise alimentation peuvent rendre l’allaitement plus difficile. Si c’est le premier enfant le démarrage risque d’être un peu plus difficile. Avant tout essayez de rassurer votre épouse et aidez-là comme vous pouvez. Il existe des tisanes pour aider la lactation mais les résultats sont variables d’une personne à l’autre. En magasins bio, vous trouverez des tisanes déjà prêtes in cha Allah. Il faut aussi insister sur l’hydratation. Cela demande un peu de persévérance. Khayr in cha Allah. Le cododo est une bonne solution pour éviter les réveils trop fréquents de la maman et du coup une fatigue accentuée. Mais cela demande de sécuriser le lit un maximum pour éviter tout accident.

    @ Amel: comme je le disais au début de l’article la plupart des maladies étudiées sont multi-factorielles, c’est-à-dire qu’on ne peut pas les ramener à une seule cause comme un microbe mais c’est la présence de plusieurs circonstances qui font que la maladie va se développer. En ce qui concerne le cancer du sein, il est vrai que les études ont trouvé globalement une protection vis-à-vis du cancer du sein et des ovaires mais cela ne veut pas dire que l’allaitement est capable à lui seul d’empêcher le développement d’un cancer. Malheureusement pour votre tante. qu’Allah l’assiste ainsi que sa famille. amine. Dans les familles où il y a eu des cancers du sein, oui il faut être vigilant même jeune et normalement si votre médecin traitant est au courant de ce risque, il assurera une surveillance en conséquence. Les gynécologues peuvent aussi s’occuper de cette surveillance, il ne faut pas hésiter à leur en parler et à consulter régulièrement.

    qu’Allah vienne en aide aux malades de la communauté et leur pardonne leur péchés par le biais de la maladie. amine.

    salam alaykoum.

  15. La relation entre obésité ( ou plutôt amenuisement du risque) et allaitement est un fait crucial que vous rapportez. Dans les cultures maghrébines et en Tunisie en particulier, les pédiatres ont le réflexe de dédramatiser les prises de lait tardives ( au delà d’un an) , je me dis maintenant que même sans avoir identifier cet intérêt médical leur conseil s’avère du coup plus pertinent que jamais.

  16. Je narrive pas à allaiter à cause de mes tetons retracter wAllah j’en deprime … Ma chaa Allah les bienfaits du lait maternel sont évidents ..snif

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