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Rejet de l’observation du croissant lunaire : d’un révisionnisme à l’autre

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Al-Biruni
Cratère lunaire Al-Biruni, astronome musulman ©Wikispaces

Qui s’est intéressé un tant soit peu à la civilisation arabo-islamique n’ignore rien de l’apport des musulmans au savoir et le rôle capital qu’ils ont joué dans l’histoire intellectuelle et scientifique de l’Occident. On compte malgré tout quelques révisionnistes, qui ont tenté de nier cette réalité pourtant établie et indubitable.

L’islamophobie savante

Souvenons-nous par exemple d’Aristote au Mont- Saint-Michel. Les racines grecques de l’Europe chrétienne, ouvrage de Sylvain Gouguenheim. Cet historien médiéviste s’évertua à démontrer que l’Occident chrétien ne doit rien à l’islam. Sa thèse, farfelue, tient plus du meeting politique du Front national que d’un travail sérieux d’historien, comme le démontrèrent à l’époque plusieurs pontes de l’histoire médiévale en France, à commencer par l’incontournable Alain de Libera.

Lire – Oui, l’Occident chrétien est redevable au monde islamique

Entre autres joyeusetés, Sylvain Gouguenheim n’hésita pas à considérer que la civilisation islamique a été – et demeure – « incapable d’assimiler le savoir grec et de s’ouvrir aux autres cultures », comme le résuma en 2010 Aurélien Robert. Aux oubliettes la translatio studiorum, ce transfert du savoir grec, par les Arabes, du monde grec à l’Occident. Cette « islamophobie savante » amena S. Gouguenheim jusqu’à affirmer que l’Arabe est une langue « inapte à traduire le grec et à rendre un discours philosophique », toujours selon le mot d’A. Robert.

Lire
Aurélien Robert – L’islamophobie déconstruite

Un historien au service de l’islamophobie
Le Bazar Renaissance. Comment l’Orient et l’islam ont influencé l’Occident

Etrangement, depuis quelques jours, on assiste aussi un révisionnisme, mais d’une autre nature : avant 2014, le monde musulman n’aurait disposé ni des outils nécessaires ni des scientifiques et savants capables de discuter sérieusement de la question du début et de la fin du mois de ramadan selon la vision du croissant lunaire ou du calcul astronomique.

Amnésie opportune ou révisionnisme volontaire ?

S’il fallait résumer les arguties avancées par les tenants du rejet de la sunna (tradition prophétique) de l’observation du croissant lunaire au profit du seul calcul astronomique pour déterminer début et fin du ramadan, le titre d’un article paru cette semaine sur le site Zaman France serait parfait.

zaman ramadan

Préférant la reductio ad absurdum à l’argumentation, l’auteur de l’article maquille la manipulation politicienne d’une poignée d’individus en évoquant une prétendue opposition entre les modernes – ces derniers – et les anciens – ceux qui refusent que l’on touche à un pilier de l’islam pour « pouvoir réserver à l’avance des salles à l’occasion de la fête de l’aïd » (dixit).

La manoeuvre est grossière, mais elle est efficace : il est bien plus séduisant de se penser à la pointe de la science, en l’occurrence l’astronomie, qu’en retard de plusieurs siècles. Pour autant, non seulement l’opposition entre modernes et anciens (« arriérés », selon les opposants les plus farouches à la vision du croissant de lune) est fallacieuse, mais encore elle ne résiste pas aux faits ; à condition de ne pas procéder comme Sylvain Gougenheim en réécrivant l’histoire.

Les musulmans, une longue tradition d’astronomie

Il suffit d’ouvrir n’importe quelle encyclopédie pour trouver a minima quelques lignes sur le passé prestigieux de l’astronomie arabo-musulmane. Mieux, Internet regorge de références en la matière. Il n’est pas besoin de chercher très longtemps pour découvrir ou redécouvrir que les musulmans non seulement ont été à la pointe de l’astronomie, mais demeurent à jamais le maillon par lequel l’Occident a développé la science moderne. Exemple avec le site L’internaute et son dossier sur les sciences arabes.

« Une fois de plus, les apports des astronomes arabes sont largement ignorés. Il est souvent sous-entendu que l’astronomie moderne occidentale fait directement suite aux recherches des Grecs antiques, mais c’est une erreur. La véritable base de cette science moderne nous vient de l’empire arabo-musulman des IX-XVe siècles. »

Source : Dossier Les sciences arabes – L’astronomie : Les découvertes

L’histoire scientifique et intellectuelle islamique a été très riche. Plus intéressant encore, les motivations purement religieuses ne sont pas étrangères à nombre de découvertes, qui ont ensuite fait florès en Occident. Les piliers de l’islam que sont la prière et le jeûne du mois de ramadan ont par exemple été déterminants dans le développement de l’astronomie en terres d’islam. Les institutions religieuses d’antan s’adjoignaient les services d’un muwaqqit, astronome professionnel chargé d’établir avec précision les horaires de prière.

Lire – Un astrolabe quadrant ottoman

Ce dernier point est capital : contrairement à ce que d’aucuns s’emploient à laisser penser, les religieux musulmans n’ont jamais été hermétiques aux sciences en général et à l’astronomie en particulier. C’est même tout le contraire.

Les musulmans ont de tout temps pratiqué l’astronomie

Pour bien pratiquer leur religion, les musulmans devaient s’adonner à cette discipline. Ils y étaient contraints, puisque les règles de la prière établies par Dieu sont intimement liées au position du soleil et les mois du calendrier musulmans sont lunaires. Parmi ceux qui incarnent au mieux cette enchevêtrement fécond de l’islam avec l’astronomie, il faut bien évidemment citer Ibn Rushd, plus connu en Occident sous son nom latinisé d’Averroès.

Ibn Rushd était en effet jurisconsulte et qadi. Juriste qui maîtrisait parfaitement les sources du droit musulman (fiqh), à savoir le Coran, la Sunna, l’ijma’ (consensus des savants) et le qiyas, Ibn Rushd était aussi médecin, mais surtout astronome. On lui doit un ouvrage intitulé Kitab fi-Harakat al-Falak (Livre sur le mouvement des sphères et des étoiles), abrégé du traité du célèbre astronome grec Ptolémée, L’Almageste. On ne s’étonnera donc pas que cette montagne de science, qui fait autorité en Occident depuis des siècles, ait statué sur la question du calcul astronomique pour déterminer le premier et le dernier jour de ramadan. Il suffit de lire.

Ce propos ne doit pas être pris à la légère. Il est celui d’un immense jurisconsulte musulman et astronome émérite ; si grand astronome que comme de nombreux autres astronomes musulmans, son nom a été attribué à l’un des nombreux cratères de… la Lune. Si les musulmans avaient été si mauvais que cela en astronomie, les scientifiques actuels, non musulmans, auraient-ils choisi de les honorer en donnant leur nom respectif à une vingtaine de cratères ?

Ces savants musulmans qui ont un cratère de Lune à leur nom

Nous avons recensé quelques-uns des savants musulmans, dont le nom désigne aujourd’hui un cratère de la Lune. Cliquez sur les liens pour lire leur biographie sur le site Wikipedia.

Abu l-Wafa (940-998)
Abul-Fida (1273 – 1331)
Abu Abdullah al-Bakri (1010-1094)
Al-Battani (850-929)
Al-Biruni (973-1048)
Al-Farghani (? – circa 840)
Alhazen – Ibn al-Haytham (965– 1039)
Al-Khwarismi (? – circa 825)
Al-Ma’mūn (786-833)
Al-Marrakushi (1256-1321)
Abd Al-Rahman Al Sufi (903-986)
Al-Zarqali (vers 1028-1087)
Nur Ed-Din Al Betrugi – Alpetragius (? – circa 1100)
Ibn Yunus (circa 950 — 1009)
Ibn Rushd – Averroès (1126-1198)
Abbas Ibn Firnas (810 – 887)
Ibn Battûta

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21 Commentaires

  1. Le titre de Zaman est pour moi ironique quand on sait que ce sont les « anciens » de l’UOIF qui choisissent le calcul et ce sont les musulmans modernes (plus jeunes) qui préfèrent la vision.

  2. Parole d’un ingénieur.

    Ce débat est stérile car si le calcul est bien fait il doit correspondre à la vision, dans le cas contraire c’est tout simplement que le calcul est faux!

    Personne n’a l’air d’avoir compris ce que sont les mathématiques, ni ce qu’est un résultat mathématique.
    Les mathématiques permettent de décrire et de prévoir la réalité.

    Si le calcul de la vision du croissant donne un lieu et une date pour la vision du croissant, et que l’on ne le voit pas, c’est que le calcul est faux, ou son résultat mal interprété.

    Il ne doit y avoir aucune différence entre le calcul et la réalité!

    L’année dernière le calcul était juste, mais les responsables du CFCM ont été incapables d’interpréter le résultat: ils sont partis du principe que si le croissant était visible à la pointe sud de l’Amérique du Sud alors que le soleil était déjà levé en France c’était bon!

    • salam

      Enfin quelqu’un qui est d’accord avec moi : l’erreur des partisan du calcul est de ne pas comprendre les cartes qu’ils utilisent (voir par exemple moonsighting.com) ; ils considèrent que si le croissant est visible à une date donnée, alors tout le monde doit s’aligner. Or ils oublient que si la vision est possible à un endroit (par exemple au Chili), elle n’est pas forcément possible ailleurs (en France notamment). De plus, si elle est visible au Chili, elle l’est à une heure (3h UTC) où la Lune est déjà couchée en France.

      Dans le cas du fin croissant marquant le début du mois, la période de visibilité est très réduite : une à deux heures après le coucher du soleil maximum. À l’heure de l’Icha on est déjà fixé et on sait si on jeûne ou non le lendemain. On ne va pas se réveiller en pleine nuit pour savoir si le croissant a été vu à l’autre bout de la Terre.

      En fait l’erreur principale des gens de l’UOIF est de considérer que tout le Terre doit commencer et terminer le mois de Ramadan en même temps. Or la Terre est ronde, et la frontière entre ceux qui jeûnent et ce qui attendent un jour n’est pas la ligne de changement de date dans l’Océan Pacifique. Cette ligne est purement arbitraire et liée aux britanniques qui ont fixé le standard de Greenwich. La ligne de changement de mois lunaire islamique est variable d’un mois à l’autre.

  3. as salam alaykoum,

    @ Al Kanz,
    Faut arrêter de mettre des avis disant qu’il y a ijma3 alors que tu sais pertinemment qu’il n’y a pas ijma3, il suffit de lire des livres concernant ces sujets pour le voir. ET ce n’est pas tout savant qui affirme qu’il y a ijma3, qu c’est le cas. lire marâtibou-l-ijma3 de Ibn Hazm pour s’en rendre compte.

    Ensuite deuxième chose, le joumhour n’est en aucun cas un argument pour justifier un avis… bien au contraire… et encore la pour quelqu’un qui étudie le fiqh comparé s’en rendra compte.

    Ensuite accusant l’uoif de vouloir je ne sais quel pouvoir, et vous ? ajib… a diffusé cet avis et a détruire l’autre comme s’il n’existait pas, que cherchez vous?? Certains articles étant fermé au commentaire pour bien faire passer le message…
    Je ne suis partisan d’aucun groupe uoif, cfmc… mais à un moment donné faut être juste et exposé les avis de chacun et critiquer ensuite. (si on a le niveau pour)
    Mais a voir les avis qui pilulent des deux coté c effrayan

  4. salam

    La question n’est même pas de savoir qui a raison ou tort.

    Comme le risque d’erreur est pris en compte par la sharia et que tous les savants sont récompensés pour leurs efforts intellectuels…

    L’enjeur majeur est l’unité, car la communauté n’est pas divisée…mais fragmentée. Déjà, au niveau des conseils scientifiques, on nous avait dit qu’il y avait un consensus du CFCM, alors que moi qui fréquente aussi bien les mosquées affiliées à l’UOIF et mosquées de Paris et autres, je n’ai jamais entendu une seule fois dans une prêche ou une conférence publique, une fédération autre que l’UOIF défendre ce point de vue de manière claire. Au contraire, alors même que la mosquée de Paris aurait soit disant voté ce choix théologique l’an passé, j’entendais au discours qui précède le vendredi (koursi) de M. Mohamed ‘Iwad, tout le contraire, c’est à dire la prise en compte de la vision locale…Donc est-ce que l’UOIF sera-t-elle sensible à l’unité des fédérations cette année?

  5. Salam,

    Nous rappeler nos savants astronomes est une très bonne chose, mais il ne faut omettre à quel époque ils vivaient. Sachant que de tout temps le fait de déterminer le début du Ramadan et sa fin a été utilisé par le pouvoir en place à sa guise. Cela s’est fait avant et cela se fait encore maintenant. Ainsi rien n’indique que ces savants n’avaient justement pas déterminés le calcul astronomique, mais que du fait que le pouvoir en place voulait s’arroger ce privilège, ils en ont été empêchés.

    Donc sortir le fait que nous avions des sommités en astronomie, et ils n’ont rien fait –> est une déduction erronée …

    • as-salâmu ‘alaykum

      @Mouder
      Avez-vous lu l’article ? Il ne s’agit pas de se gargariser de l’âge d’or de la civilisation islamique, mais d’apporter des éléments factuels pour répondre à un argument faux.

      Quant à votre conjecture, soyons sérieux. S’ils « n’ont rien fait », c’est simplement parce qu’il n’y avait rien à faire.

      • Wa ‘alaykoum salam

        @AlKanz avez vous lu mon avis ? Je n’ai pas parler du bienfait de nos savants, mais de l’utilisation par le pouvoir de la vision du début et fin de Ramadan.

        D’après vous qui l’est finançaient nos glorieux savants ?

        De la même manière, en occident au sein de l’éducation vous ne trouverez les bienfaits que les musulmans ont apportés à travers l’histoire. Ce QUI dérange le POUVOIR (l’ETAT), il le censure que cela soit chez les musulmans ou ailleurs. Pour preuve, le « roi » du Maroc décide de lui-même son début et de la fin (en fait souvent en fonction de l’Algérie). Ce qui se passe à l’heure actuel, se passait déjà avant. Le califat Abbasside n’était pas plus saint que nos fameux dictateurs actuels.

  6. Vous oubliez de préciser dans l’article que (Ibn Rochd) Averroes était connu surtout comme un grand maître de la philosophie. Il était appelé le Commentateur par référence à sa connaissance et à sa totale maîtrise de l’œuvre d’Aristote qu’il a expliquée et transmise à l’Europe.
    Les universités européennes nées à la suite des musulmanes distinguaient leurs étudiants par une distinction appelée Averroes. Il a marqué énormément les penseurs de l’occident notamment les philosophes des lumières (du moyen Âge jusqu’à Voltaire,…et bcp d’autres).
    Lire aussi le livre de Renan : « Averroes et l’Averroisme ». Ce dernier a tenu une conférence à la Sorbonne qui valu une nette réplique du cheikh El Afghani de passage à Paris.

  7. as salam alaykoum,

    dernier point incha’allah: Le tweet repris dans l’article mentionne que Ibn Roushd cite que les savants son unanime que c’est la vision qui est la cause d’entrée ou non du Ramadan. A première vue cela sous entend qu’il renie le calcul et que ce n’est pas un avis… Pourtant (hélas pour d’autres) juste (c’est à dire le paragraphe suivant) après avoir cité le joumhour qui soutient l’avis cité dans l’article, il dit:
    وروى بعض السلف أنه إذا أغمي الهلال رجع إلى الحساب بمسير القمر والشمس، وهو مذهب مطرف بن الشخير وهو من كبار التابعين.
    وحكى ابن سريج عن الشافعي أنه قال: من كان مذهبه الاستدلال بالنجوم ومنازل القمر ثم تبين له من جهة الاستدلال أن الهلال مرئي وقد غم، فإن له أن يعقد الصوم ويجزيه.

    Il cite en disant que certains SALAF on pencher vers le calcul si la lune est caché (nuage…) et c’est l’avis de Moutraf ibn chakhir un grand tabi3ine.
    Puis il cite Ibn Sourayj qui relate que l’imam Chafi3i soutient un avis similaire.

    Et Allahou A3lam.

  8. En ce moment il y a des initiatives et des réunions un peu partout en France pour déterminer la date du début du mois de Ramadan dans le but de contribuer à l’unite de la communauté.

    InchaAllah qu’il n’y aura pas de date annoncée à l’avance.

    Tout en privilégiant et en respectant la vision de la lune selon la parole du Prophète rien n’empêche de le vérifier par le calcul.
    De plus, il est clairement préciser qu’à défaut de visibilité du croissant de compter jusqu’à 30 jours de chaban. Donc inutile de polémiquer.
    Les choses sont simplifiées par la miséricorde d’Allah et la sagesse doit gouverner chacun pour éviter de diviser la communauté sur le Ramadan et souligner plutôt la valeur de ce temps fort de la religion musulmane (voir le lien ci-dessous).
    Surtout en cette période de grande instabilité qui détruit le monde musulman et où les tueries sauvages se pratiquent à grande échelle.
    Autre solution c’est de suivre le 1er observatoire qui annonce avoir vu l’apparition de la lune.

  9. Salam a3laykoum,
    pour moi les mathématiques sont une science quasi exact. Le tout est de ne pas se tromper dans les calculs et de savoir à quoi correspond le résultat du calcul.
    maintenant le plus grand soucis vient du fait que des ignorants en astronomie font des calculs et ne savent pas en faire les bonnes déductions.
    Je dis ignorant , et je garde ce terme car si ces personnes travailleraient à un poste où ces compétences serait un must, ils se feraient virer pour leur incompétence (aérospatial par exemple)
    Chacun son métier chacun ses domaines de compétence.
    Fini le bricolage, tous ces parties uoif cfcm ou autre font de la politique a leur echelle et donc ne s’ allieront pas car qui dit alliance dit 1 chef.
    C’est sur que la Sunna est le chemin à suivre mais la science viens d’Allah et la science d’Allah est juste, donc l’erreur vient de l’homme.
    Ne laissons pas un psychiatre, medecin avocat plombier ou boulanger faire des calculs car il a trouvé une Formule sur le net.

    • Suite
      Et il y en a même qui se donne comme légitimité : »le prophète saw etait illettré » et donc ils se prennent pour le » bien aimé » ….. et cela ne choque personne que cette phrase soit sortie comme un jocker pour cacher leur ignorance.
      les gens te calcule quand une meteoqrite va approcher la terre, a une certaine heure , a une certaine distance, a un certain endroit, a une certaine vitesse…..Seraient ils crédibles si ils annonceraient la venue au dessus de paris mais que pour de vrai cela passerais au dessus de Sidney?

      Mon point de vue : vision de la lune obligatoire, aide des calculs pour le vérifier
      Ne donner pas de crédibilité a des gens qui nous descende.
      Bonne soirée

  10. Salam ‘aleykoum

    A ceux qui parle de mathématiques en disant que les mathématiques permettent de déterminer exactement la position des astres vous commetez une erreur grotesque
    La science qui se réfère a cela est l’astronomie qui est évidement une branche de la physique et donc imprécise

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