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Quelles traces veux-tu laisser sur terre ?

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Mourir, c’est toujours vivre autrement, notamment à travers le souvenir que l’on a laissé de soi sur terre. Cette trivialité a ceci de fondamental en islam qu’il est fortement recommandé aux croyants d’oeuvrer, de leur vivant, de la meilleure manière.

L’obligation islamique d’être utile à autrui

Oeuvrer encore et toujours. La foi du musulman s’incarne dans une mise en application des obligations et des recommandations divines.

Le musulman ne peut être un contemplatif détaché du monde. Il est dans le monde et agit dans le monde. Le Coran le définit du reste, en maintes occurrences, comme celui qui « croit et accomplit les bonnes œuvres ».

Qui croit en Dieu et en son Prophète Muhammad (paix et bénédiction sur lui) se sent ainsi nécessairement concerné par sa rue, son quartier, sa ville, son pays, le monde. Mais pas seulement : il sait qu’il a l’obligation d’être utile.

Appliquée à notre réalité, à notre quotidien, cette évidence devient une inquiétude : si les musulmans sont par définition nécessairement utiles aux autres, si les musulmans non seulement croient, mais aussi accomplissent les bonnes oeuvres, une rue, un quartier, une ville, une société qui comptent des musulmans devraient, conséquence immédiate, se distinguer par une forte cohésion sociale, une faible précarité et aucun SDF, n’est-ce pas ?

Est-ce pourtant cette réalité que nous connaissons ? Prenons chacun cinq minutes pour faire notre examen de conscience : est-ce que je suis vraiment utile aux autres, très concrètement ? est-ce que j’agis très régulièrement pour le bien d’autrui, de façon informelle, personnelle ou dans le cadre d’une association ? que vais-je répondre à Allah, lorsque je serai interrogé sur ce que j’ai fait, et surtout sur ce que je n’ai pas fait ?

Nous pouvons évidemment nous dérober en justifiant notre inaction individuelle par mille et une causes extérieures. Nous pouvons aussi être honnêtes avec nous-mêmes et constater que nous sommes loin de ce qui fait le musulman, qui croit et agit, toujours.

La foi n’est pas que dans le coeur, elle est aussi dans les actes.

Commencer par être utile à soi

« Quand l’homme vient à mourir, ses œuvres cessent à l’exclusion de trois d’entre elles : une aumône dont le profit demeure, une science dont les fruits sont encore perceptibles ou un enfant pieux qui invoque [Allah] en sa faveur. » Sens d’un hadith rapporté par Mouslim.

Lorsque ce célèbre hadith devient règle de vie, l’individu brille des bienfaits dont il est à l’origine tout en illuminant le monde qui l’entoure. Mieux, il sème les graines d’une meilleure vie dans l’Au-delà : avoir été utile aux autres à travers une aumône (dons à des mosquées, à des écoles, etc.), à travers une science (enseignement prodigué, livres publiés, etc.), à travers une pieuse descendance, continue de lui profiter après sa mort. Le compteur des bonnes actions ne s’arrête pas avec son départ.

D’où l’insistance avec laquelle les savants invitent les croyants à oeuvrer bonnement. Mais pour cela, faut-il encore commencer par oeuvrer pour soi en observant les piliers de l’islam, dont la prière, qui s’impose à tout croyant.

La prière éveille à Dieu, et ainsi éveille au monde. Qui prie entend et obéit aux commandements divins. Qui prie croit et accomplit les bonnes oeuvres. La prière bonifie l’âme et favorise les belles actions. Ainsi après son départ vers l’autre monde, le croyant demeure dans la mémoire des vivants qui invoquent Allah en sa faveur.

Malheureusement, tout oublieux que nous sommes, nous versons au quotidien dans une regrettable insouciance, que l’affiche ci-dessous peut nous aider à réfréner. Oeuvre de Mohammed Adda, infographiste et designer dont on peut voir le travail sur le site Behance, elle pose une question que chacun peut (doit) faire sienne : « quelles traces veux-tu laisser sur terre ? »

quelles traces sur terre

Bonne question, n’est-ce pas ?

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8 Commentaires

  1. Salam ahleykom,

    Et toi cher Al Kanz, quelle trace veux-tu laisser derrière toi inshAllah ?

    Qu’Allah Azawajal nous donne la force de persévérer dans nos convictions et nos actions. Amine.

    Fraternellement.
    N.

  2. La seul trace que je veux laisser c’est d’apprendre à ma famille le tawhid le coran et la sunnah qu’Allah azawajel nous fassent miséricorde à nos mère et père et à mes et sœur muslim et moi et ma famille amin

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