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Marseille : Ibn-Khaldoun, dernier né des établissements musulmans

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Education. En projet depuis plusieurs années à Marseille, le collège Ibn-Khaldoun a fait sa rentrée le 2 septembre comme tous les établissements scolaires de France. Trente-trois élèves ont inauguré les locaux refaits à neuf d’une ancienne papeterie de la cité phocéenne. Répartis en deux classes, ils suivront le programme de 6e de l’Education nationale. L’équipe éducative compte douze enseignants. Le collège, initiative de l’UOIF, espère atteindre les 200 élèves de la 6e à la 3e pour la rentrée 2013-2014.

150 000 euros ont été nécessaires pour mettre en place ces deux classes et permettre l’ouverture d’Ibn-Khaldoun. Les frais de scolarité s’élèvent à 1 200 euros par an, soit 120 euros par mois pour un premier enfant, 1 000 euros pour un deuxième enfant et 800 euros pour un troisième enfant.

Ibn-Khaldoun est le sixième établissement privé musulman d’enseignement secondaire. Les précédents sont :

– le lycée Averroès à Lille (59)
– le collège-lycée La Réussite à Aubervilliers (93)
– le groupe scolaire Al-Kindi à Décines (69)
– le collège Education & Savoir à Vitry-sur-Seine (94),
– le groupe scolaire IFSQY Saint-Quentin-en-Yvelines (78)

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13 Commentaires

  1. Assalâmou alaykoum wa rahmatoullâhi ta’alâ wa barakâtouhou,

    Qu’Allâh (AWJ) donne la réussite à toutes ces actions ! Âmine !

  2. As salâmou alaykoum,
    je pense qu’il faudrait que Al kanz retire le « ent » au verbe donne afin qu’on ne prenne pas Justine pour une associatrice.
    Quand j’ai vu que le collège allait suivre le programme de la 6ème, j’ai pensé au programme de la 5ème de ma fille où ils étudiaient l’Islam: il a fallu apporter quelques modifications, chose que devra faire un collège musulman si il veut suivre le programme de l’éducation nationale…

  3. As salâmou alaykoum,
    vu mon niveau en anglais, en maths … et en presque tout, mes filles finiraient aussi mal que moi… mais l’Islam traité par l’éducation nationale, c’est plein d’à priori et de contre vérités…

  4. As salâmou alaykoum Justine,
    je m’efforce au moins d’éduquer correctement mes filles, notamment au niveau de la religion Musulmane: or, programme 5ème, on trouve: » le jeûne de ramadan commence au lever du soleil »: erreur commune, on rectifie. « le prophète s’est réfugié à Médine »: le verbe réfugié implique que notre Prophète se serait caché par peur ce qui est impossible pour un prophète. de plus, le programme emploie le conditionnel: « le prophète aurait reçu… » personnellement, je ne peux pas laisser ma fille écrire ou réciter cela ,c’ est pour cela que je suis intervenu car un collège musulman ne peut, je pense, permettre que l’on enseigne cela dans ses murs.
    je suis encore loin de l’hypoglycémie

  5. Salâm,

    Mâ châ Allâh pour votre dévouement paternel et… votre glycémie !

    Vous avez raison d’intervenir : pour changer un système, il faut y faire partie.
    L’année passée, la directrice de mon dernier enfant en maternelle m’a proposé de m’occuper de la bibliothèque avec d’autres parents d’élèves. Cette proposition m’avait alors beaucoup touchée, car je porte le voile, et à l’époque, l’accompagnement des enfants en milieu scolaire par une mère musulmane voilée commençait àfaire débat… pour ne pas dire polémique.

    Qu’Allâh (AWJ) nous aide à savoir faire notre place dans nos sociétés et qu’Il ne nous place pas sous l’autorité des oppresseurs. Âmîne!

  6. Assalâmu ‘alaykum

    Pour avoir « fait l’essai » d’un an de maternelle seulement, j’ai personnellement pris la résolution de ne plus y laisser ma progéniture. Pas d’accompagnement aux sorties permis, des principes contradictoires et des habitudes contraires aux nôtres (notamment en matière d’hygiène et de pudeur : toilettes pour petits communes, ouvertes à tous et sans séparation), des prises de bec autour de l’éducation au goût lors de goûters collectifs.
    J’aurais encore beaucoup d’autres choses à dire sur ce système qui m’apparaît comme sclérosé : contenu des programmes obsolète, temps scolaire inadapté, organisation journalière chaotique, mise au rébus des trop-avancés et de ceux qui ont des difficultés, etc.
    Bref, pour moi, et ce n’est que mon avis, pas question d’y laisser des plumes pour changer un système qu’on ne peut manifestement pas « intégrer » quand on affirme son islamité… euh, ici, en dehors de la région parisienne en tous les cas.

    @ Justine : par simple curiosité et parce que j’aime à vous lire par ailleurs, j’aurais bien aimé votre avis et votre feedback, dans les grandes lignes, sur votre expérience perso avec les écoles républicaines.
    BârakaLlâhu fîki par avance 🙂

  7. Alaykoum assalâm Dahazid,

    Mon expérience personnelle avec les écoles républicaines, aucun problème, c’était la belle époque des professeurs bien formés, très cultivés et ouverts ; et des élèves moins insolents et violents que ceux de nos jours.
    J’appréciais énormément la vie scolaire et avais beaucoup de respect pour tous mes professeurs sans exception : ils me le rendaient bien.
    Loin de ce tableau idylique, je reconnais néanmoins l’existence du problème du racisme et des inégailités sociales engendrant des inégalités des chances de réussite scolaire.
    Le problème du rejet, je l’ai rencontré une fois devenue musulmane voilée. Mais force est de reconnaître aussi qu’à mes débuts d’islamité, je n’avais pas toujours su adopter l’attitude adéquate pour véhiculer de la meilleure des manières mes messages.
    Découvrir et côtoyer mes coreligionnaires de cultures et de tendances islamiques diverses, en gardant l’esprit critique sans préjugé, m’a permis de me découvrir moi-même et d’avancer avec plus de calme intérieur.
    Je ne suis absolument pas partisane du communautarisme, mais pas non plus pour le « vivre ensemble » à tout crin.

    En matière d’éducation des enfants, je n’ai scolarisé mon aîné qu’à partir de la grande section de maternelle. Allâh (AWJ) a privilégié intellectuellement mon enfant, et j’ai profité du terrain béni pour le renforcer. C’est ainsi qu’Ahmad (c’est mon fils bien aimé !) connaissait l’alphabet français et la carte départementale de France à 15 mois; avec mon aide, il a su lire couramment dès l’âge de 2 ans et 9 mois. Il a passé deux classes. Aujourd’hui, à bientôt 9 ans, il est en 6ème. Aucun problème d’adaptation, mâ châ Allâh.

    Mon second enfant, Nisrine, a été scolarisée à trois ans. Elle a aussi appris à lire avec moi. Elle est dotée d’une autre forme d’intelligence différente de celle de son frère, plus critique. Elle a failli passé deux classes, mais le professeur et la psychologue ont préféré la laisser avec ses camarades de classe avec lesquels elle s’entendait excellement. Très à l’aise socialement.

    Ma dernière, Soundouce, scolarisée à deux ans, petite coquine qui se complaît dans son rôle de la benjamine, pas pressée de passer à la vitesse supérieure, cursus normal. Très bonne vivante.

    Recul : pour le suivi à la maison de mon aîné, il me manquait un groupe de soeurs qui auraient eu des enfants dans la même tranche d’âge que lui et qui auraient opté aussi pour l’instruction à la maison.
    Aucun de mes enfants n’use de gros-mots au domicile ou en dehors bien qu’ils en entendent à l’extérieur… ce n’est pas une habitude de la maison. Parallèlement, mes enfants ont aussi des liens privilégiés avec la communauté musulmane.

    Pour la bonne éducation et la sauvegarde de mes enfants, je ne compte pas sur mes efforts ou celles importantes de mon époux, mais bien sur la seule protection d’Allâh (AWJ)… passé de convertie oblige !
    Je comprends néanmoins les craintes légitimes de tout parent à l’endroit de sa progéniture.
    Qu’Allâh (AWJ) nous soutienne dans notre mission de parents ! Âmîne !

    Dahazid, j’espère avoir un tantinet étanché votre curiosité. Au plaisir de vous lire.
    Cordialement vôtre.

  8. Salâm,

    Mille excuses pour mes nombreuses erreurs othographiques et synthaxiques en ce moment… vous me surprenez en pleine hypoglycémie ou au moment crucial de mon incontournable sieste ! 😉

  9. Assalâmu ‘alaykum

    BârakaLlâhu fîki pour ce partage, bien plus complet que ce que j’en attendais et Amîne à votre dou3a. Moi non plus, je ne suis pas au meilleur de ma forme, d’avance donc, pardon pour mes coquilles et phrases peu claires.

    Sur le fond :
    Je dois dire que je pensais moins aux capacités des enfants, à leur avance ou non, pour ce qui est de l’adaptation au moule préformaté de l’EN, qu’à la prise en compte de leur évolution émotionnelle, de leurs besoins profonds, de leur rythme de développement, qui sont si particuliers à chacun.
    Je pensais aussi aux « impératifs » d’une éducation islamique complète qui risquent d’être mis à mal par les sentiers classiques des collèges et lycées de l’EN que l’on doit traverser.

    Je suis moi aussi quelqu’un comme vous qui n’a pas eu de souci d’apprentissage de l’école maternelle à l’Université même si j’en ai un tout autre souvenir (ou ressenti) que ce que vous en écrivez.
    Toujours élève modèle, dont on félicite les parents, j’y ai pourtant été très mal-à-l’aise.
    Jusqu’à l’Université, je m’y suis profondément ennuyée, me sentant en décalage constant avec mes camarades jusqu’à refouler mes envies et mes opinions pour mieux passer sous le rouleau-compresseur.
    Personne n’en a jamais tenu compte, des camarades ayant des comportements et idées aux antipodes de ce que je voulais pour moi, des parents non-musulmans, un système éducatif qui ne laisse aucune place à la différence contrairement à ce qui y est proclamé : je n’imaginais pas ce que pouvait être l’issue à ce moment-là.
    J’aurais tant aimé avoir une mère à mes côtés pour me rassurer, pour me guider, pour me donner confiance en moi et en mes convictions, pour m’éloigner des turpitudes de la vie « forcée » en un groupe de personnes du même âge, à peu près de même niveau social et forgés par les mêmes moules institutionnels et codes sociaux.
    J’aurais voulu me développer en toute sécurité, découvrir le monde auprès des « miens » autrement que deux semaines estivales à Palavas-les-flots, assouvir mon besoin de connaissances en étant totalement libre de mes choix, de mon rythme et de mon type de lectures, sans entraves et sans le regard inquisiteur de la bande des « cools ».
    D’ailleurs qui n’a pas connu cette « bande de jeunes in » qui fait et défait les règles du jeu à l’école ? (et aujourd’hui j’ai bien l’impression que cette tenaille est encore plus mordante, que l’école fabrique massivement ce type de personnes plus vides et suiveuses les unes que les autres, mais Allâhu a3lem, peut-être que je me trompe).

    Résultat : des années de souffrance, des illusions broyées, la perte d’une certaine candeur, l’acquisition de (très) mauvais repères, bref, une période que je n’aimerais aucunement revivre.

    Et puis enfin : l’Islam, al hamduliLlâh. Et aujourd’hui, l’envie persistante de faire « mieux », pour nos enfants en y mettant les moyens.

    Voilà 😀

    PS : si d’autres al-Kanznautes ont un avis à développer là-dessus, bismiLlâh, c’est un sujet qui me tient particulièrement à coeur.

  10. bonjour ma mere ma inscrit a ibn khaldoun je ne sais pas comment y echappé je n’aime pas se college il et assez  » nul »
    on m a dit il n’y a pas d’action
    je suis trés trés sportif ( barareuse )
    j’ai les nerf vites fait
    je trouve que j’aurai du aller a st joseph
    conseiller moii stp

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