© Frédéric Bisson
C’est un récit édifiant que nous livre sur son site le Collectif contre l’islamophobie en France. Un jeune homme de 23 ans qui a le malheur de porter les mêmes nom et prénom que le terroriste Mohamed Merah, auteur de plusieurs assassinats en 2012, s’est retrouvé menottes au poignet emmené en garde-à-vue et relâché seulement dix-heures plus tard. Extrait.
« Dans le contexte de l’état d’urgence, la panique s’empare des services et Mohamed Merah 2016 est directement perçu comme un potentiel émule de son homonyme mort en 2012, sur le point de commettre un acte terroriste.
19 heures de garde à vue
A 20h50, c’est un escadron de police qui se rend au domicile de Mohamed Merah. “Bonsoir Monsieur, c’est les services de police”. M. Merah découvre trois policiers dont un avec une arme à la main à l’entrée de son domicile. Lorsque M. Merah tend sa pièce d’identité à la demande des policiers, il est menotté, plaqué contre le mur, palpé et embarqué directement à l’hôtel de police, sans autre forme de dialogue. »
Pour lire l’intégralité du récit, cliquez sur le lien suivant : Mohamed Merah, homonyme donc suspect.
Pays des droits de l’homme.
D’un certain coté, ce n’est vraiment pas finaud, cette « mise en scène ».