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Uyghurs : Adidas renonce aux travailleurs forcés

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En mars 2020, une ONG australienne, Australian Strategic Policy Institute (ASPI), épinglait 83 entreprises. Toutes recourent, via leurs sous-traitants, à des prisonniers musulmans, majoritairement uyghurs.

Lire – Adidas France lance son hijab sport. Fabriqué par des prisonniers uyghurs ?

Corvéables à souhait, ces derniers sont enfermés par millions dans des camps, par la Chine.

Lire – Uyghurs for sale, ‘Re-education’, forced labour and surveillance beyond Xinjiang

L’équipementier sportif Adidas figure parmi les 83 entreprises dénoncées par ASPI.

Uyghurs travail forcé
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Vendredi 19 juin, dans l’après-midi, le député européen Raphaël Glusckmann annonçait sur Twitter avoir reçu l’engagement de la marque « de ne jamais recourir dans sa chaîne de production aux travailleurs forcés ouïghours et à couper toute relation avec des fournisseurs le faisant ».

Uyghurs travail forcé

Quelques minutes plus tard, le député publiait cette fois sur Instagram l’intégralité de la lettre envoyée par Adidas. Répondant à trois questions de Raphaël Glucksmann, l’équipementier y condamne le traitement réservé aux Uyghurs et indique avoir renoncé à se fournir au Turkestan oriental (renommé « Xijiang », par la Chine, depuis sa colonisation).

Pour lire la lettre, faites défiler les images en cliquant sur la flèche à droite.

Adidas, c’est fait. Plus que 82 entreprises, dont Amazon, Apple, Lacoste, Sony, Nintendo, Calvin Klein, Nike, Zara, H&M, Fila, Electrolux, Gap, Nokia, Puma, Ralph Lauren, etc.

Aucune de ces sociétés, aussi puissante soit-elle, ne souhaite voir son nom associé aux quelque 500 camps, dont 182 camps de concentration, où la Chine torture, mutile, assassine.

Uyghurs camps
Carte des camps – © National Awakening

La hantise du bad buzz et la mobilisation massive de consommateurs feront plier les plus cyniques. Nous avons toutes et tous le pouvoir de mettre un terme à ces pratiques et de faire en sorte que ces multinationales cessent de s’enrichir sur l’exploitation de millions de femmes et d’hommes. Qu’il s’agisse, du reste, des Uyghurs dans les camps ou de tous les miséreux ailleurs dans le monde (Bangladesh, Inde, Vietnam, Pakistan, Ethiopie, etc.).

Soyons-en tous convaincus : les véritables patrons, ce sont les consommateurs.

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