Halal. En 2022, le marché mondial de l’alimentation halal représentait 1 290 milliards d’euros, soit une hausse de 9,6 % par rapport à 2021.
D’après les estimations de DinarStandard, sa valeur devrait presque doubler et passer de 987 milliards en 2018 à 1 740 milliards d’euros d’ici 2027. Le taux de croissance moyen prévu est de 6,1 %.
Dans son rapport State of the Global Islamic Economy (SGIE) 2023 – 2024, le cabinet new-yorkais revient en détail sur l’état du marché.

Les dix pays qui tirent leur épingle du jeu sont :
– la Malaisie,
– l’Indonésie,
– la Turquie,
– Singapour,
– la Thaïlande,
– l’Australie,
– les Emirats arabes unis,
– le Brésil,
– le Kazakhstan,
– Bahreïn.
La Malaisie caracole en tête grâce à un « écosystème robuste », selon le SGIE.

– l’Indonésie,
– l’Égypte,
– le Bangladesh,
– le Nigéria,
– la Turquie.

– le Brésil,
– l’Inde,
– les Etats-Unis,
– la Russie,
– l’Indonésie,
– l’Argentine,
– la Turquie,
– l’Australie,
– la Chine,
– la Malaisie.
On touche là à un problème de taille : le Brésil ou l’Argentine inondent les pays musulmans de viandes frauduleusement estampillés halal, principalement de la volaille prétendument halal.
La France ne fait pas exception. Le cas le plus emblématique est bien entendu le volailler Doux qui depuis des décennies vend du faux halal jusqu’aux abords de la Kaaba, à La Mecque.
Le dynamisme du marché du halal ne doit pas masquer la fraude massive qui le caractérise. De fait, les efforts, assurément insuffisants, en matière de souveraineté et de sécurité alimentaires ne portent toujours pas leurs fruits.

– la Malaisie,
– la Turquie,
– l’Arabie saoudite,
– les Emirats arabes unis,
– l’Egypte,
– le Bangladesh,
– l’Algérie,
– l’Irak,
– le Maroc.
Pour plus de détails, téléchargez le SGIE en cliquant sur le lien suivant : State of the Global Islamic Economy 2023-2024.



 
                                    

