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Ariss : « Elargir l’esprit de nos enfants en leur ouvrant les yeux sur le monde »

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Education. Ariss, maman de six enfants, tous instruits à la maison, a accepté de répondre à nos questions et d’inaugurer une série d’interviews consacrées à l’instruction en famille (IEF).

Présentation d’Ariss

Nombre d’enfants : six.
Enfants scolarisés en France et en Belgique dans des écoles musulmanes uniquement puis descolarisés Ils n’ont pas connu l’école maternelle, puisque c’est moi leur maîtresse.
Localisation (pays ou région) : Alger
Type de pédagogie : L’école de la vie, à savoir une méthode principalement informelle. Je me repose concernant les matières principales sur la pédagogie Freinet que j’ai justement découverte à la maison des enfants et qui consiste à enseigner en se basant sur des réalités sociales afin de permettre à l’enfant de se responsabiliser et de s’ouvrir sur le monde.

Al-Kanz : Depuis combien de temps pratiquez-vous l’école à la maison ?
Ariss :
Depuis 2003. J’ai commencé par ne plus envoyer mes enfants à la maternelle, et nous avons jonglé entre IEF et école musulmane selon les disponibilités du pays.

Al-Kanz : Pourquoi avoir choisi cette voie ?
Ariss :
C’est d’abord instinctivement que j’ai penché pour l’école à la maison, mais aussi à cause de diverses caractéristiques du système éducatif : intolérance à notre appartenance religieuse, trop d’heures de cours, une seule méthode pour tous, ce qui défavorise le développement personnel. Je n’aime pas du tout le principe d’uniformiser les apprentissages sans tenir compte du rythme et des intérêts de l’enfant. On pourrait porter plainte pour non-assistance à enfant en danger ! L’école le pousse à ne pas avoir confiance en lui, et le met sans cesse en situation d’échec en lui imposant un apprentissage qui le dépasse le jour J et un seul chemin de compréhension ! Chacun d’eux est différent. A travers mes six enfants j’ai pu apprendre à respecter cela, et orienter mes cours en fonction de ce qu’ils aiment réellement faire. Ils savent tous parfaitement lire, écrire, et compter sans être passé pour autant par le même chemin au même moment.

Al-Kanz : Comment réagit votre entourage ?
Ariss :
Ma famille a très mal réagi au départ. Elle commence tout juste à comprendre l’intérêt de ma démarche. D’un côté, il y a ceux qui parlent à votre place en affirmant que vous n’y arriverez pas, que seule l’école est capable d’enseigner, et de l’autre ceux qui vous marginalisent et font passer vos enfants pour de pauvres victimes pris au piège sous la folie évidente de parents complètement irresponsables. Mais bon, la vie suit son cours, et le fait de constater que mes enfants ne sont pas des « cancres » et qu’ils avancent finalement avec beaucoup de sociabilité, rassure. Ici en Algérie c’est encore pire, l’école représente la clef de l’avenir, la seule issue pour réussir, l’unique fenêtre vers le monde extérieur… donc je ne préfère même pas aborder le sujet. Laissons le pays former nos footballeurs.

Al-Kanz : Qu’est-ce qui vous plaît le plus ?
Ariss :
Pour la part d’égoïsme que je revendique, ce que j’aime le plus à travers l’apprentissage à la maison c’est d’avoir mes enfants avec moi ! Cette présence implique une plus grande attention de ma part à l’égard de ce qu’ils aiment réellement faire, et optimise mes efforts concernant ce qu’ils doivent devenir. La flexibilité des cours aussi est très appréciée par tous !

Al-Kanz : Qu’est-ce qui vous gêne quand même ?
Ariss :
Rien. Au départ, je pensais ne pas avoir la patience qu’il fallait, mais finalement mes enfants m’éduquent dans le bon sens au fil du temps… puis j’ai pensé couper mes enfants des autres mais finalement c’est le contraire qui arrive, ils sont très sociables et tolérants surtout… J’ai pensé qu’il me fallait du temps pour moi, et à cela je dis que je savoure encore mieux aujourd’hui mes moments loin d’eux !

Al-Kanz : Pensez-vous qu’il faille avoir fait de longues études pour être capable de faire l’école à la maison à ses enfants ?

Ariss : Absolument pas. Combien de professeurs enseignent les mains derrière le dos de nos jours ? Personnellement aussi loin qu’aillent mes souvenirs j’ai l’image d’un prof qui ne cesse de faire des aller retour vers son bureau pour regarder son bouquin. Et puis, quand bien même je ne maîtrise pas du tout une matière, je trouve intéressant de la découvrir avec son enfant et de pouvoir prendre le temps de bien la comprendre. Faut pas être fier ça c’est clair, si vous l’êtes, rusez comme moi, jouez à inverser les rôles et faites celui qui ne connaît rien de tout !

Les divers outils pédagogiques (CD, livres, Internet…) mis à notre disposition aujourd’hui nous permettent d’être complètement autonome dans cette démarche, de choisir nos propres méthodes de travail, et de pouvoir enseigner de façon différente. Je me retrouve souvent face à des notions que j’ignore complètement (sans que cela ne m’impressionne). L’essentiel est de réaliser ce que ressent mon enfant face à elles et tenter donc de les lui faire comprendre le mieux possible. Si je n’y arrive pas, je fais appel au papa, aux proches, à Internet !

Tout parent soucieux de l’intérêt de son enfant est capable d’accomplir le meilleur. Personnellement, je n’aime pas me décharger de mes responsabilités. Je tente de leur enseigner tout ce que je peux : bonnes manières, habitudes, vélo, lecture, écriture… Je me sens accomplir mon devoir. Je sais par expérience qu’il ne faut pas avoir fait de longues études pour cela, mais juste avoir amour avec mention.

Al-Kanz : Si un établissement privé musulman de qualité venait à voir le jour près de chez vous, le scolariseriez-vous ?
Ariss :
Lorsque je vivais en France, je faisais une heure de trajet aller-retour en voiture pour me rendre à la Maison des enfants, une école musulmane en Ile-de-France qui correspond tout à fait à mes attentes autant sur le plan religieux, pédagogique, que scolaire. J’ai dû quitter la France et donc reprendre l’IEF (instruction en famille) le temps de trouver lunettes à leur nez. Cela dit, même pour une école musulmane, je ne scolariserais un enfant pas avant l’âge de six ans.

Al-Kanz : Encourageriez-vous tous les lecteurs et les lectrices d’Al-Kanz à pratiquer l’IEF ou pensez-vous plutôt que l’IEF ne convient pas à tout le monde ?
Ariss :
Si l’assurance est maîtresse de l’initiative et que l’objectif n’est pas de fournir à son enfant le niveau approprié au système mais plutôt celui qui correspond à son enfant et à ce qu’il aime, alors oui, foncez !

Al-Kanz : un dernier mot ?
Ariss :
On a tendance à importer l’école à la maison, en mettant en marche tout le programme habituel… J’ai envie d’ajouter que l’avantage primaire de l’école à la maison, pour moi, est de pouvoir élargir l’esprit de nos enfants en leur ouvrant les yeux sur le monde et ses richesses, et à travers lesquels ils tirent toute leur éducation.

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1 COMMENTAIRE

  1. Barak Allahu fikoumaa à Ariss et à Al Kanz !

    6 enfants, MACHA’ALLAH ! Et éduqué à la maison en plus !

    Ca fait vraiment chaud au coeur de voir ça…qu’Allah protège tes enfants chère soeur, et qu’Il les fasse entrer au Paradis avec leurs parents. Amine.

    You made my day 😀

  2. assalamou’alaykoum wa rahmatouLlah

    macha’aLlah! BarakaLlahoufik oukhty pour ton témoignage, c’est très intéressant et instructif! je ne fais pas l’IEF mais si je l’avais fait je pense que j’aurais importé le système scolaire classique…:-/ à mon avis par manque de confiance en moi…pour avoir un cadre…la peur de mal faire ou d’oublier qqch. ….du coup ton récit m’ouvre les yeux!
    wassalam

  3. as salâmu `alaykum,

    al Kanz, pourriez vous poser la question de l’après (niveau) primaire ?
    Le collège, le lycée, le bac, les études supérieurs ? bâraka Llâhu fîkum.

  4. As-salâmu’ alaykum,

    Tes réponses sont très motivantes Ariss.
    Je suis très heureuse de te connaitre oukhti et j’espère vraiment avoir l’occasion de te rencontrer.
    Baraka-Llâhu fik pour ce beau témoignage.
    Qu’Allah te rétribue.

  5. As salam alaykum,

    Emîn aux ad3iyates.

    Pour répondre à green islam, ma réponse est non. Si la pédagogie est très profitable, les pédagogues le sont moins.

  6. Salam Aleykoum,

    Allah y barek 6 enfants, un grand bravo et merci pour ce témoignage même si je suis un peu partagée sur le sujet, j’en oublie pas que ce doit être une expérience humaine unique, formatrice pour les enfants comme pour les parents…

    Même réflexion et question que Green, puis une autre question aussi, si ce n’est pas indiscret, quel âge ont les enfants ?

  7. Salam Aleykoum !
    Je trouve trés courageux ce que vous faites, j’ai suivit et suit encore une scolarité à la Fac en France mais c’est ma mére qui m’a enseigné la religion, la lecture and co je lui en suis trés reconnaissante. Ca peut être sympa comme idée mais n’est ce pas forcement limité à partir d’un moment ? Je suppose qu’il faut déja avoir un bagage scolaire assez conséquent pour pouvoir enseigner, que faire quand un niveau nous dépasse? Comment faire pour la fac and co ? C’est une initiative interessante, qui n’est pas donné à tout le monde, mais qui me laisse perplexe.
    J’espére que mes questions ne vexent personnes et ne sont pas perçus comme impertinente car ce n’est pas le but recherché.

  8. as-salâmu ‘alaykum

    Ok, je poserai la question. Si je peux me permettre une réponse, l’avenir est envisagé dans la continuité. Quand on décide de ne pas scolariser son enfant dès la maternelle, ce n’est pas la maternelle qui ne convient pas, mais bien le système scolaire dans son ensemble. De fait, on envisage l’IEF du début à la fin.
    Cela étant, il faut bien avoir en tête que pour une raison ou pour une autre, il se peut qu’un jour la scolarisation de/des enfant/s s’impose ; ce pour diverses raisons : les parents ne peuvent plus suivre (difficultés d’organisation, par exemple), un impondérable survient (maladie, accident, etc.)…
    Mais globalement, il faut bien comprendre que de même que l’on met son enfant à la maternelle dans la perspective qu’il passe par la primaire, le secondaire et le lycée, de même pour l’IEF on envisage une continuité.
    Pour la fac, l’enfant n’étant plus un enfant, il décide 🙂

  9. Assalâmu ‘alaykum wr wb

    La question des études ou du niveau d’éducation des parents revient souvent. A ce titre je voudrais revenir sur un livre qui m’a marquée à ce sujet : « le Maître ignorant, 5 leçons sur l’émancipation intellectuelle » de Jacques Rancière.

    Ce livre, retraçant l’histoire vraie de Joseph Jacotot au 19e siècle, répond très bien à cette question :

    le meilleur « maître » est… le maître qui ne sait pas lui-même, qui le sait et le reconnait… mais qui sait guider subtilement d’autres intelligences (celles de nos enfants) pour s’exercer au mieux.
    En gros, c’est reléguer dans un coin lointain le rôle du maître-enseignant-supérieur-omnipotent pour être simplement le guide, l’accompagnateur, la personne qui saura juste REVELER les capacités que nos enfants ont déjà (et qu’ils ont sûrement tous). Et qui mieux que la maman, à longueur de journées, d’amour et de patience, avec ses propres enfants qu’elle chérit et qu’elle souhaite voir grandir et évoluer, pour faire cela ?

    Le livre en lui-même est assez « lourd » mais il m’a ouvert les yeux sur une chose essentielle à mes yeux : pendant presque 13 ans -minimum- d’école, on nous fait croire implicitement que sans maître (pour enseigner) on ne fera rien ; comment dans ce contexte qui prend l’inégalité comme axiome, pourrions-nous nous émanciper intellectuellement (puisque toujours subordonnés à l’intelligence de l’enseignant) ?
    Cette phrase le résume :

    « Expliquer quelque chose à l’ignorant , c’est d’abord lui expliquer qu’il ne comprendrait pas si on ne lui expliquait pas, c’est d’abord lui démontrer son incapacité ».

    Je ne dis pas que je suis d’accord avec l’auteur sur l’entièreté de ses arguments… mais disons que ça a contribué sérieusement à la remise en question des pédagogies école/maison.

    (un texte écrit par l’auteur lui-même et commentant le livre ici : http://multitudes.samizdat.net/Sur-Le-maitre-ignorant)

  10. as salâmu `alaykum,

    Al-Kanz, baraka Llâhu fîk.
    Je voudrais avoir des témoignages justement car la plupart des « difficultés » que j’ai recensé proviennent de l’après primaire.
    Ensuite je pense que l’analyse qu’on peut faire de l’IEF au primaire est complètement différente de ce qui passe par la suite (et ce, même si les motivations restent les mêmes). Je pense aussi que même si ce n’est pas un frein ou un pré-requis indispensable au début, le niveau des parents interviendra bel et bien un jour ou l’autre. C’est sur ces questions (ou appréhensions) que j’aimerai avoir des réponses/témoignages ?
    Est ce qu’il y a par exemple conscience de tout ça (ce qui n’est pas un frein loin de là) ? Et est ce que des systemes « mixtes » ou completement alternatives sont envisagés ? (CNED, e-learning, cours particuliers, soutien, mosquée* etc)

    * si je parle de mosquées, c’est que pour le musulman dans IEF, il y a l’instruction islamique incluse de facto.

  11. salam aleikoum

    barakallahou fikoum pour ce bel interview.

    quand au niveau des parents, je pense qu’au jour d’aujourd’hui nous avons énormément de supports à notre disposition, et comme a si bien dit Ariss, si il y a une chose que nous ne connaissons pas, nous pouvons la découvrir et apprendre en même temps. A nous de baisser notre fierté et de dire, je ne connais pas, on va l’apprendre ensemble.

    Et comme ça a été dit plus haut (désolé je ne sais plus qui), que pour la fac, je pense que l’enfant sera bien assez grand pour faire ses propres choix.

  12. as salâmu `alaykum,

    Le fait est qu’il y a des choses qu’un parent ne connait pas et qu’il ne peut pas apprendre tout seul. Il y a aussi des choses qu’il ne comprendra surement jamais.
    Prenons un exemple simple: la langue arabe. Beaucoup de personnes aujourd’hui parents ne la parlent pas. Ils la lisent et la comprennent encore moins. J’aurai pu prendre l’anglais, l’allemand, l’espagnol voire même le français pour certains. J’aurai pu prendre la philosophie en terminal ou les mathématiques dans les filiales scientifiques. J’ai pris l’arabe car c’est essentiel dans notre religion.

    Je crois justement qu’à un moment il faut en finir avec l’angelisme non pas pour revenir à une scolarité « classique » mais pour trouver justement des alternatives. Est ce que justement ces alternatives sont envisagées ?
    Se dire voilà, les calculs de probabilité, c’est pas mon truc et ça ne l’était pas qd j’étais à l’école. Je vais donc engager un étudiant quelques heures par semaine pour faire du soutien ou je vais inscrire en parallele mon enfant à une assoc d’aide aux devoirs ou mieux je vais envisager un percepteur etc …

    Je ne sais pas si je suis clair.
    Bâraka Llâhu fîkum.

    wa `alaykum as salâm
    Dans mon esprit, placer ses propres limites n’a pas pour but l’immobilisme. Ca permet au contraire d’avancer efficacement.

  13. salam aleykom wr wb,

    Brakallahou fiki Ariss pour ce témoignage.
    Même si je reste assez perplexe sur le concept…
    L’école a ses failles mais faut-il la déserter?

    Je n’ai pas spécialement de mauvais souvenirs de l’école sauf peut-être un manque d’orientation de la part du corps professoral pour l’orientation et la mise en valeur de chaque individu. C’est déjà pas mal !
    Mais cela a été bien compensé par des parents très présents qui n’hésitaient pas comme l’a souligné green a délégué pour toutes le matières où il y avait problèmes. Résultat nous avons toute un bon bagage d’étude, un métier, parlons, lisons et écrivons parfaitement l’arabe tout en ayant connu la religion très tôt.
    Je ne me pose pas en modèle juste que cette société nous en faisons partie, et devons batailler pour qu’elle soit le plus juste, le plus équilibré pour tous ps que pour les musulmans…vous parlez d’Algérie, là où ce choix est encore moins bien compris, vos enfants ne vont-ils pas portés à leur jeune âge un modèle de décalage dans une société pourtant musulmane?
    Simple question, je ne suis pas contre l’ief, n’y voyez pas de jugement, je reste juste perplexe face à un phénomène qui s’étend, qui dénnote un malaise…encore un de plus qu’il ne faudrait pas transmettre à nos enfants… wa lahou a’lam.

  14. As salam alaykum,

    wa fik baraka’Llâh sam.

    L’école sert de passoire, elle garde ce qu’elle estime être bon à garder et jette le reste, un reste qui a autant de potentiel que les autres. Sam, si vous avez fait parti du bon à garder c’est tout à votre honneur mais pas forcément à celui des autres. C’est ce qui me dérange dans le système, entre autre…

    Je fais partie de ceux qui bataillent contre un certain régiment.

  15. Barakalawfiki pour ce témoignage,

    Je pense que tout témoignage est instructif et considère que chacun doit trouver ce qui lui permettra de s’ épanouir auprès de ses enfants, il semble que cela soit le cas pour vous de la façon dont vous nous décrivez votre choix;

    pour ma part je perçois l’ instruction très différemment, je garde une haute estime de l’ école pour y avoir étudié avec bonheur et avoir été éduquée dans un milieu ou amour,travail, rigueur et efforts (ainsi qu’ une haute considération de la religion) furent le ciment de l’ éducation apportée par mes grands-parents.

    J’ imagine que mon expérience bienheureuse favorise le fait que mes enfants soient aujourd’ hui de bons élèves, qu’ ils s’ épanouissent à la fois à l’ école, mais aussi à leurs cours d’ arabe (La Madrassah) ou là encore il leur faut fournir rigueur, discipline et travail.

    Aujourd’ hui, devenue musulmane, je me sens en harmonie avec ma religion qui demande cet effort permanent, cet attachement aux règles, aux heures(prières), et à cette lutte permanente pour accomplir au mieux chacun de nos devoirs envers Allah ta’ ala, soi et les autres. Je peux sembler vieillotte face aux courants éducatifs alternatifs, mais c’ est ce qui me correspond le mieux, ce qui nous procure un foyer harmonieux par l’ Immense Grace d’ Allah ta’ ala; une autre méthode éducative m’ aurait sans doute déstabilisée;

    c’ est pour cette raison qu’ il me semble nécessaire de choisir l’ éducation qui nous correspond le mieux, celle qui fera de nous de bons parents et qui nous procurera assez d’ appaisement pour etre tout à fait présents, vrais, aimants et véritablement à l’ écoute de nos enfants. Personne ne peut juger ce choix si intime, si propre à chacun;

    Qu’ Allah ta’ ala vous accorde une très bonne continuation et des enfants pieux et instruits.

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