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Leçon n°2 de crowdfunding : préférons l’action durable à la mobilisation éphémère

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crowdfunding foule©Shutterstock

S’il y a « leçon n°2 », c’est qu’il y a eu « leçon n°1 », n’est-ce pas ? Souvenons-vous. C’était au mois d’octobre.

Lire – Leçon n°1 : La théorie des « 3 cercles » ne fonctionne pas, c’est une bonne nouvelle !

Notre objectif avec Easi Up est de bâtir une communauté solide autour de projets structurants, que chacun s’accordera à considérer prioritaires.

Selon un adage bien connu en finance, des besoins de financement longs doivent être couverts par des ressources longues. En d’autres termes, si nous avons réellement une vision de long terme pour les projets de nos futures générations, alors il nous appartient de nous mobiliser afin de mettre en place des sources de financement durables.

Comment ? En partie par le financement participatif, le crowdfunding, pensons-nous.

Ce qu’apporte le crowdfunding

Le crowdfunding, mot à mot le « financement par la foule« , apporte une partie de la solution. En faisant appel à la foule (comprenez ici la communauté), nous atteignons deux objectifs centraux :

1- La foule valide le caractère « prioritaire » et la fiabilité desdits projets en les soutenant ou non. En résumé, si la communauté ne considère pas que tel ou tel projet est prioritaire et fiable, alors elle ne le soutient pas. En revanche, si la communauté soutient, alors elle agit !

2- La foule permet à chaque contributeur, riche ou modeste, d’apporter sa pierre à l’édifice à moindre coût. Au lieu de solliciter une personne pour financer le mobilier d’une école à hauteur de 15 000 euros, il suffit que 1 000 personnes donnent chacune 15 euros pour financer le projet. Ainsi, les 1 000 personnes peuvent être de nouveau sollicitées par la suite pour d’autres projets; tandis que dans le premier cas la personne ayant fait don de 15 000 euros ne pourra pas être sollicitée de nouveau.

En partant d’un objectif à court terme de collecter 30 000 euros par mois répartis sur 3 projets, il suffit donc de 1 000 personnes à raison de 30 euros par mois pour financer chaque année une bonne trentaine de projets éducatifs en France !

Ce qu’apporte l’éthique musulmane au crowdfunding

En matière de collecte de dons, les dernières années ont été marquées dans la communauté par des collectes importantes et extrêmement rapides. Vous vous souvenez probablement de la collecte de Baraka City durant le mois de ramadan 2013 – 1434 (plus d’un million d’euros en moins d’un mois), la collecte de la mosquée de Montrouge en fin 2013 (plus d’un million d’euros en moins de six mois), et dernièrement la collecte du projet de l’institut Dourous.net au printemps 2014 (plus d’un million d’euros en moins de six mois).

La mauvaise nouvelle, c’est que la communauté réagit apparemment beaucoup dans l’urgence alors que le Prophète (paix et bénédiction sur lui) nous enseigne que l’action qui dure, même si elle est moindre en apparence, est bien meilleure que celle qui impressionne mais qui ne dure pas.

La bonne nouvelle, c’est que ces exploits sont aussi et surtout la preuve que la communauté est très généreuse et capable de se mobiliser pour ses projets.

C’est pourquoi nous oeuvrons sur Easi Up à sensibiliser sur l’importance de l’action régulière, tout en préservant la capacité de la communauté à se mobiliser dans l’urgence. En somme, nous voulons tirer le meilleur de ce qui est en nous pour booster nos projets !

Et si chacun d’entre nous réservait 30 euros par mois aux projets éducatifs de la communauté ? Rendez-vous sur Easi Up : www.easiup.fr.

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2 Commentaires

  1. Salamou alaykoum

    Ne sont proposés pour le moment que des projets dans l’éducation, avec uniquement des prêts à taux zéro ou des dons.
    La communauté musulmane a également besoin qu’on lui propose des alternatifs à l’épargne bancaire classique. A quand le crowdfunding pour investir dans des PME ?
    Baraka Allahou fikoum

    • as-salamu ‘alaykum

      Perso, je suis aussi pressé que cela arrive. Mais y a tellement de travail et l’effort collectif n’est pas là. Si les projets éducatifs étaient très massivement relayés et financés, ça pousserait Easi Up et permettrait d’ouvrir des portes. Malheureusement, faut faire avec l’existant :), alhamduliLlah.

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