Un rabbin chez les surimistes
Les mains enfoncées dans les poches de sa veste zippée, sa kippa sur la tête, le rabbin Samuel Friedman observe d’un oeil inquiet l’imposant chalutier de 90 mètres qui s’élève devant lui. « Je ne suis jamais monté sur un bateau, je suis nerveux. » Le jeune homme de 27 ans s’apprête à embarquer sur le Joseph Roty 2, le navire usine de la Compagnie des pêches de Saint-Malo. Il va certifier casher, c’est-à-dire pur, propre à la consommation pour la communauté juive, une partie du surimi base (1) qui sera fabriqué à bord à partir du merlan bleu pêché.
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