Selon le site spécialisé Réussir, « dédié aux moutonniers et aux acteurs de la filière ovine », en 2020, les éleveurs français ont pu écouler un tiers de bêtes de plus qu’en 2019 ; ce malgré la crise sanitaire.
Ou plus précisément grâce à la crise sanitaire : à la différence de 2019, en 2020, passer ses vacances d’été dans son pays d’origine a en effet été rendu impossible par la fermeture des frontières. Cette hausse à hauteur de 30 % s’explique ainsi par cette contrainte : faute de pouvoir célébrer l’aïd al-adha au bled et donc d’y observer le sacrifice, nombre de familles ont choisi d’acheter et de faire abattre leur mouton en France.
Les 148 abattoirs, dont 39 temporaires, ont pris en charge le sacrifice de 114 000 moutons. A raison de 180 à 250 euros en moyenne par tête, les musulmans ont injecté dans l’économie française entre 20 et 30 millions d’euros, hors moutons importés de l’étranger.
Cette année, l’aïd al-adha devrait avoir lieu aux alentours du 20 juillet prochain.