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L’abattage rituel industriel n’est pas un problème religieux

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Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS et spécialiste de la question du halal industriel, a commis sur son blog un article intéressant qui fait suite à la campagne ratée des animalistes, qui gagneraient à travailler de concert avec les musulmans plutôt que de les criminaliser.

Lire – Fondation Bardot : et si on dialoguait ?

Retenons qu’il est question ici du halal dans l’industrie : abattage, rituel, industriel. Extrait.

Car le problème de l’abattage rituel industriel n’est pas de l’ordre d’un arbitrage entre le religieux et le politique, mais d’un rapport de force entre le politique et l’économique lequel devient de plus en plus favorable à celui-ci. Pour l’expliquer, passons donc à la deuxième image. Je la lis ainsi. La pratique d’abattage sans étourdissement est légale, en revanche sa généralisation est abusive et contrevient à l’obligation d’information du consommateur. Bon ça c’est moi qui le décrypte ainsi et même l’écrivait en 2004[2], car en fait le quidam comprend plutôt ceci : à cause des arabes et des juifs nos chères têtes blondes ne savent plus ce qu’elles mangent. Un message à relents racistes et antisémites, déplorable, contre-productif pour un problème d’ordre économique et humanitaire qu’il est parfaitement légitime d’aborder. Egalement un message absurde lorsqu’on connait certains des responsables de cette campagne, welfaristes convaincus, qu’on ne peut soupçonner de racisme ou d’antisémitisme. Un message stratégiquement catastrophique qui isole la France un peu plus de ses voisins européens – qui certes n’ont pas tous affaire à de festifs gaulois dévoreurs de sangliers pour qui le bien-être animal passe après le goût du bon à défaut du bon goût- extrêmement gênés de la façon dont les musulmans et les juifs français servent de chair à canon dans les campagnes hexagonales des welfaristes. Parfaitement contreproductif car le seul niveau de lobbying effectif pour la cause animale n’est pas la France mais le Conseil de l’UE et le Parlement européen. Il vaut mieux donc faire front avec les autres à Bruxelles que seul et isolé à Paris.

Pour lire l’intégralité de l’article, cliquez sur le lien suivant : Des animaux maltraités et bien mal défendus….

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