Le 20 septembre dernier, l’Algérie officialisait la mise en place d’une certification halal pour un certain de nombres produits alimentaires importés. La liste officielle, rendue publique sur le site du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique rendait publique, comptait alors neuf catégories.
Suite à la tenue, le mois dernier, d’une réunion du Comité national de suivi de la certification et du marquage halal, il a été décidé d’ajouter une dixième catégorie, comme en témoigne l’avis du ministère algérien du Commerce et de la Promotion des exportations publié début novembre.
Après mise à jour, la liste officielle compte donc dix catégories :
– viandes et produits d’origine animale et produits carnés,
– huiles et graisses animales,
– confiseries, y compris le chocolat,
– gâteaux et biscuits,
– additifs alimentaires d’origine animale et/ou composés d’éléments sensibles non Halal en raison de leurs modes d’obtention, préemballés et destinés à la revente en l’état ou destinés aux industries alimentaires.
– les laits et dérivés, y compris les caséines, etc.,
– tous les fromages destinés à la transformation ou aux industries alimentaires,
– les préparations pour nourrissons et les préparations de suite,
– les présures,
– Les arômes artificiels.
Rappelons que désormais tout opérateur économique français ou européen désireux d’exporter un produit entrant dans l’une de ces dix catégories devra obtenir un satisfecit en bonne et du forme auprès de la grande mosquée de Paris, à qui l’Algérie a confié l’exclusivité de la certification halal.
Pour l’heure, rien n’a filtré sur le cahier des charges et les modalités retenues par les autorités algériennes. Contacté par Al-Kanz, Chems-Eddine Hafiz, recteur de la mosquée de Paris, n’a pas donné suite.
Est ce qu’on peut dire qu’on mange n’importe quoi vu qu’on s’appuie sur la mosquée de paris qui n’a pas une image d’organisme sérieux en la matière ?